lundi 24 juin 2013

Violente agression antisémite en Belgique. La police pour le moins passive.

«On est là pour finir ce que les nazis ont commencé!».

Le Peuple: Le 24 mai dernier, Cindy Meul, épouse de l’ancienne joueuse de tennis israélienne Ruth Sverdloff, a été violemment agressée dans son appartement d’Aartselaar [près d'Anvers] pour des motifs antisémites clairement exprimés et revendiqués par ses agresseurs. Cette agression extrêmement violente, qui a valu à la victime 15 jours d’hospitalisation, a été précédée par plusieurs semaines de harcèlements eux aussi à caractère antisémite de la part des voisins.

L’attitude de la police d’Aartselaar vis-à-vis des agresseurs peut être qualifiée de complaisante puisqu’elle a refusé pendant 3 semaines d’acter la plainte des victimes. Celles-ci ont choisi pour conseil Me Mischael Modrikamen (fondateur du Peuple). Celui-ci compte interpeller les autorités communales d’Aartselaar et d’Anvers et porter plainte au Parquet et au comité P.

Pour les amateurs de tennis qui ont déjà un certain âge, ils se souviennent sûrement de la championne israélienne de tennis Ruth Sverdloff qu’on a pu admirer dans les plus grands tournois de tennis début des années ’80.  Belgo-israélienne, Ruth Sverdloff s’est installée définitivement en Belgique où elle a épousé en 2011 Cindy Meul.

Le 1er mai 2013, le couple s’est installé à Aartselaar dans appartement faisant partie d’un immeuble. Les deux femmes ont apposé à l’entrée de leur appartement une mezouzah, une petite boîte typée qui contient un extrait de la Torah.  Il n’a pas fallu attendre plus de quelques jours (dans la nuit du 4 au 5 mai exactement) pour que les deux femmes soient réveillées par des coups violents sur la porte au cri de «Ouvrez ! Les Juifs ne peuvent vivre ici! Sales Juifs!" Le couple a reconnu leurs voisins de palier ainsi que ceux du rez-de-chaussée.

Le lendemain, Ruth Sverdloff a eu une désagréable surprise dans les bureaux de la police d’Aertselaar: les policiers ont refusé d’acter sa plainte au motif qu’elle ne parle pas néerlandais (l’ancienne joueuse de tennis parle anglais, français et hébreu alors que sa compagne est flamande).


L’affaire ne s’est pas arrêtée là, hélas. Pendant deux semaines, les coups sur la porte et les insultes nocturnes antisémites se sont poursuivis dans l’indifférence de la police.

Le 24 mai, à 10 h 00 exactement, alors que la joueuse de tennis était absente, sa compagne a été interpellée par de nouveaux tambourinements sur la porte. Cindy Meul a eu le malheur d’ouvrir la porte car les voisins du rez-de-chaussée ont pénétré dans l’appartement aux cris de «On est là pour finir ce que les nazis ont commencé!».

Là-dessus, ils ont roué la malheureuse de coups de pied et de poing jusqu’à ce qu’elle perde connaissance.  En sang, elle a été transportée en ambulance. Son corps et son visage portaient de nombreuses ecchymoses et griffures.  Revenant au domicile, Ruth Sverdloff, constatant le drame, a interpellé les voisins désignés par sa compagne comme étant à l’origine des coups. Ceux-ci discutaient paisiblement avec la police. Celle-ci a même menacé d’emmener la dame au poste!

Tandis que la victime est restée à l’hôpital pendant deux semaines et est actuellement suivie par un psychiatre en raison de son traumatisme psychologique, tant la police d’Aertselaar que celle d’Anvers ont refusé d’acter la plainte de Ruth Sverdloff ou de Cindy Meul ou même de prendre la moindre déposition pendant 10 jours.

Se sentant menacée et sans protection, la joueuse de tennis a déménagé en catastrophe dans un nouvel appartement à Wilrijk. Alors qu’elle devait être interviewée le 12 juin par des radios israéliennes, elle a vu son compte internet piraté tandis qu’un faux profil Facebook publiait les photos de l’agression.

Ce n’est que le 17 juin que la police a finalement accepté de prendre la déposition des victimes.

Me Modrikamen (fondateur du Peuple) a été mandaté par les victimes pour les défendre. L’avocat compte interpeller les bourgmestres d’Aartselaar et d’Anvers, tous deux N-VA, et saisira le comité P d’une plainte circonstanciée vu l’étrange passivité de la police locale.

Un fait-divers de cette sorte 65 ans après la libération des camps d’extermination dans la banlieue d’Anvers – ville dont la police de l’époque a fait preuve de complicité avec l’occupant nazi - nous rappelle les heures les plus sombres de la Deuxième Guerre Mondiale.

La victime étant une Flamande de souche et les agresseurs également, on est face à un antisémitisme des plus «ordinaire».

X.D.

A Bruxelles une famille juive fait également l'objet d'harcèlements.

"[...] Les trois svastikas, symbole du régime nazi, ont été peintes le 23 mars dernier sur la façade de la maison de la famille Leibowitz qui habite l’avenue Coghen à Uccle. Une semaine durant, elle a dû vivre avec ces croix gammées taguées sur ses volets et sa porte d’entrée. Le père, Victor Leibowitz, a porté plainte auprès des services de police de la commune. Mais au-delà cet acte antisémite qui choque, il s’agit selon le patriarche d’un véritable harcèlement que subit sa famille maintenant depuis trois ans. "Les croix gammées, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase parce que par le passé nous avons déjà eu le droit aux excréments de chien dans notre boîte aux lettres, aux ordures devant notre porte et je ne compte plus les coups de fils anonymes pour nous traiter de sales juifs", s’insurge Victor Leibowitz. Selon ce dernier, la responsable de tous leurs tourments n’est autre qu’une voisine dont la fille a été éconduite, il y a plusieurs années, par le fils de M. Leibowitz.  [...]

Mais ce qui énerve le plus Victor Leibowtiz, c’est peut-être le manque de réactivité de la justice dans son dossier. "Nous avons déposé plainte à de multiples reprises et, en presque trois ans, la juge en charge de notre dossier n’a pas demandé le moindre devoir d’enquête, si ce n’est de retracer la provenance des appels anonymes où, par ailleurs, j’ai également été menacé de mort"», explique cet Ucclois encore sous le choc.

Ce vendredi matin, suite à plusieurs de plaintes de riverains auprès de la police, dont un diplomate allemand, les ouvriers communaux sont venus effacer les tags antisémites."

6 commentaires :

Anne juliette a dit…

Voilà où mène la campagne orchestrée depuis des années en Belgique contre Israël et les juifs, puisque la diabolisation de cet Etat conduit inévitablement à la diabolisation des juifs. Bien sûr, ces gens là diront qu'ils ne sont qu'antisionistes.
Israël est en train de construire des bases dans le Néguev (50 % du pays, 8 % d'habitants) : il y a de la place pour les juifs qui veulent partir.


Mr Barroso a dit à propos de monsieur Montebould : "Certains souverainistes de gauche ont exactement le même discours que l'extrême droite." Tout est dit : trouver à tout prix un bouc émissaire (dans notre cas, Israël, les sionistes, les juifs) et les diaboliser pour que les antisémites en herbe se chargent des basses besognes ; au choix, insultes, coups, et même assassinats comme à Toulouse.

Anonyme a dit…

Que font les juifs en Europe ??? une fois ne leur a pas suffit ??

André Pérez a dit…

Nous n avons plus rien a faire en Europe.Qu ,ils restent avec la fange islamiste,ils verront bien ce qui les attend..
A terme c est ce qui va arriver de toutes facons.

Anonyme a dit…

En effet qu'attend donc " la majorité silencieuse " pour manifester dans les rues , pour protester ?
Mais nous avons peur des réactions pro-palestiniennes qui n'hésitent pas à frapper ou tuer , tandis que ces mêmes pro-palestiniens se savent impunis et ne craignent pas les pro-israéliens plus humains ...
ça commence par les juifs et ça continue averc les autres .
Qui attaque le peuple d'Israél met le feu chez lui.

Anonyme a dit…

que font les juifs en Israël qui vivent directement au milieu des nazislamistes ?
une fois ne leur a pas suffit ?

A la différence d'il a 70 ans on a bien un état mais d'une part il sert de prétexte à notre éradication d'autre part il est complétement tenu par les nazislamistes au point qu'il soit impossible de rester la nuit en pleine campagne et que par ailleurs il est minuscule.

Je n'ai pas été mis au monde pour servir de prétexte à des businessmen qui vivent ailleurs qu'en Israël.

Anonyme a dit…

Ouf ! ce sont des antisémites, pas des homophobes.