"L’auteur décrit ainsi la redoutable efficacité de la machine médiatique israélienne qui prémâche les informations à destination des médias internationaux et les leur livre sur un plateau d’argent. [...] "Du précuit de A à Z : des enfants juifs, chrétiens et musulmans à la même école, la cueillette des olives par des Israéliens et des Palestiniens, des musiciens des deux communautés jouant dans le même orchestre "."
En ce début d'année, le conflit israélo-arabe demeure omniprésent dans La Libre Belgique et Le Soir - tout est prétexte pour pouvoir en parler et encore et encore. Mardi, La Libre Belgique y a consacré deux pages entières (cinq articles). Le Soir un.
Nous retiendrons Informer : mission impossible ? Dans cet article Sabine Verhest fait la recension de l'ouvrage de Joris Luyendijk, journaliste au journal néerlandais NRC Handelsblad sur le métier de correspondant étranger au Moyen-Orient "Des hommes comme les autres".
Les thèses de Luydendijk sont archi-simples.
Simple du côté arabe - ce sont des despotes qui contrôlent les pays et les médias : ""Dans le monde arabe, le journalisme est impossible", assène-t-il. Parce que les régimes sont dictatoriaux, les statistiques inexistantes, les manifestations organisées".
Tout aussi simple du côté israélien - ce sont de redoutables et cyniques manipulateurs :
"Il témoigne, analyse la force des mots, la partialité du langage - "les Palestiniens qui usent de la violence contre des civils israéliens sont des "terroristes", des Israéliens qui usent de la violence contre des civils palestiniens sont des "faucons" ou des "durs"".
Le scandale d'oser montrer la bonne entente entre Israéliens et Palestiniens
"Images positives"/"récits optimistes" : Joris Luyendijk et Sabine Verhest semblent trouver que c'est une honte que les Israéliens aient osé montrer qu'en pleine intifada que la bonne entente entre Palestiniens et des Israéliens peut exister - que enfants juifs, chrétiens et musulmans vont à la même école, des musiciens jouaient ensemble et des adultes ... Cette réalité serait choquante pour les Européens.
"L’auteur décrit ainsi la redoutable efficacité de la machine médiatique israélienne qui prémâche les informations à destination des médias internationaux et les leur livre sur un plateau d’argent. Dans le centre de presse aménagé lors de la seconde intifada, "il y avait une pile de "récits optimistes" à l’attention des correspondants. Du précuit de A à Z : des enfants juifs, chrétiens et musulmans à la même école, la cueillette des olives par des Israéliens et des Palestiniens, des musiciens des deux communautés jouant dans le même orchestre ". On a tous vu de ces images positives dans les journaux télévisés.
"Les Palestiniens, bien qu’ils soient, aux yeux du journaliste néerlandais, nettement moins doués pour faire passer leurs messages que les Israéliens, ne sont pas en reste. Joris Luyendijk s’est un jour rendu à Gaza pour récolter des témoignages de victimes de bombardements. "Alors que je filais, je vis quelqu’un placer des vêtements d’enfant dans les décombres. Des équipes de télévision étaient annoncées.""
On notera que même si les Palestiniens font une petite mise en scène pour les équipes de télévision, ils ont été "victimes de bombardements" des Israéliens qui n'ont laissé, bien entendu, que des "décombres".
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Pour avoir une connaissance plus nuancée de la réalité israélienne (société "ouverte") et de celle qui prévaut dans les pays arabes (sociétés "fermées"), on se référera à l'analyse de Robert L. Bernstein, fondateur de Human Rights Watch :
"Israël, avec une population de 7,4 millions d'habitants est le siège d'au moins 80 organisations des droits de l'homme, connaît une presse libre vibrante, un gouvernement démocratiquement élu, un pouvoir judiciaire qui, souvent intervient contre le gouvernement, un monde universitaire politiquement actif, plusieurs partis politiques et, à en juger par le montant de la couverture des nouvelles, sans doute plus de journalistes par habitant que tout autre pays dans le monde - nombre d'entre eux sont d'ailleurs expressément là pour couvrir le conflit israélo-palestinien. Pendant ce temps, les régimes arabes et iraniens contrôlent quelque 350 millions de personnes, et la plupart sont brutaux, fermés et autocratiques, permettant peu ou pas de dissensions internes."
Ce site est dédié aux millions d'Européens qui, malgré d'incessantes campagnes de désinformation, ne croient pas que les Juifs ne sont capables que du pire; ne dissimulent pas leur antisémitisme dans le langage de l'antisionisme; et savent qu'Israël représente ce qu'il y a de meilleur dans une démocratie.
jeudi 7 janvier 2010
Le journaliste Joris Luyendijk critique "la machine médiatique israélienne"
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3 commentaires :
n le qualificatif de journbaliste que mérite cette personne? Le fait que les choses se passent mieux que l'on dit pose problème à ces plémiqueurs qui sous couvert de journalisme s'adonne à la désinformation Goebbels a fait des adeptes du mensonge dans l'information.
Triste....
Il est normal que ce journaleux défende son métier : la désinformation
Normal que ce journaleux défende son "métier" la désinformation
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