Source: actu.co.il
Des vandales ont incendié la seule synagogue de l’île grecque de Crète pour la deuxième fois en moins de deux semaines, détruisant le plafond en bois, quatre ordinateurs, des cassettes de musique juive et des livres saints. L’incendie perpétré il y a deux semaines a pour sa part détruit 30 tapis turcs anciens et une grande bibliothèque.
La synagogue, nommée Etz Haïm, a été rénovée pendant quatre ans dans les années 90. Elle avait été profanée en 1944 par les Nazis qui ont aussi décimé la communauté juive. La synagogue a été construite au 15e siècle et elle abritait un musée jusqu’aux récents incendies. Un petit nombre de Juifs, quelques Chrétiens et même des Musulmans y prient le Shabbat et les fêtes.
Au cours de la première attaque, les vandales ont aussi jeté une savonnette sur le mur extérieur de l’édifice, symbolisant les railleries antisémites sur les savons fabriqués par les Nazis à partir des corps des Juifs exterminés dans les camps.
Plan de la synagogue
L'analyse d'Abravanel : Arson attack on Etz Hayim Synagogue
"When I first began writing this blog I had written that with the passing of the years Greece was becoming more “westernized” and as a result of this process its traditionally non-violent post-WW2 antisemitism would acquire violent characteristics. And while violent antisemitic fascists exist everywhere, Greece does not possess the antibodies in the society to act as a counterbalance.
Une orgie d'antisémitisme
The continuous attacks in the Ioannina Jewish cemetery and the orgy of antisemitic violence under the pretext of the Middle East crisis with attacks on synagogues, cemeteries and monuments proved that antisemitism in Greece has not only increased but it threatens the physical integrity of the millennial Jewish community of Greece, (I remind that the oldest synagogue outside Israel is in the Greek island of Delos). The impunity granted by the Greek State and Greek Christian society to antisemites of neonazi nature like K. Plevris, whose acquittal took place amidst a deafening indifference, help to increase a state of intimidation and anxiety against the Jewish presence in Greece. The antisemitism of the Left only worsens the situation instead of acting a barrier against the spread of racism. [...]"
- Janvier 2009: violence antisémite en Grèce
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