jeudi 21 août 2008

Francesco Cossiga: nous avons signé un pacte avec des terroristes

Italie: On apprend avec stupéfaction qu'Aldo Moro, un des politiciens européens les plus respectés, a signé dans les années 1970 un pacte secret de non-belligérance avec des groupes terroristes palestiniens dont le but avoué était, et est toujours, la destruction d'Israël. Dans la perspective illusoire de se mettre à l'abri de violences sur son sol, l'Europe démocratique, car l'Italie n'était pas la seule, est devenue complice de ces groupes, alors même que cyniquement elle critique Israël dans son combat contre ceux qui veulent sa destruction et celle du monde libre.
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Pacte secret entre l'Italie et le FLP, Jerusalem Post
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"Francesco Cossiga, ancien président italien, a affirmé que l'Italie avait laissé libre cours aux activités d'organisations palestiniennes dans les années 1970 afin que le pays ne soit pas attaqué en échange.
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Il a ainsi confirmé les dires de Bassam Abou Sharif, ancien chef du Front Populaire de Libération de la Palestine, qui s'est exprimé dans le journal Corriere della Sera.
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Dans une lettre publiée le 15 août, Cossiga avoue l'existence d'un "pacte secret de non-agression entre l'Italie et les organisations de résistance palestinienne" telles que le FLP. Il affirme par ailleurs que la décision a été prise par le Premier ministre Aldo Moro, kidnappé puis assassiné en 1978 par le groupe terroriste italien, les Brigades Rouges.

Malgré cela, plusieurs attaques terroristes ont visé l'Italie dans les années 1970 et 1980, dont l'attentat de l'aéroport de Rome ainsi que celui frappant la Grande Synagogue.

Le mois dernier, Cossiga a accusé le FLP d'être responsable de l'attaque terroriste de Bologne en 1980, ayant causé la mort de 85 personnes. La responsabilité de l'attentat avait été longtemps attribuée aux terroristes néo-fascistes italiens, dont deux chefs purgent actuellement une peine de prison à perpétuité."
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Guysen News

"Même si le procédé semble choquant, il était monnaie courante dans les années 70 et 80.

Certains gouvernements européens ont également "payé" des organisations terroristes palestiniennes aux prix d'une certaine quiétude sur leur sol. La Turquie, l'Espagne ont ainsi laissé des terroristes palestiniens de premier plan entrer dans leur territoire, sans jamais les arrêter, malgré les requêtes incessantes d'Israël."
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