Dans Contrepoints, Guy Sorman, qui s'est retrouvé épinglé sur le 'Mur des Cons' écrit:
[...] Me voici donc épinglé cette semaine sur le Mur des Cons du Syndicat de la Magistrature, en compagnie d'Alain Minc, Jacques Attali, Alexandre Adler [1]. Je n'ai avec ceux-ci en commun, que mes origines: ce qui est troublant. Ce Mur serait-il celui des lamentations? Je redoute l'indépendance de ces juges-là qui, en 1940, m'auraient déjà épinglé comme ils épinglèrent mes ancêtres.
5 commentaires :
Le CSM est un syndicat classé à l'extrême gauche. Cela m'aurait été égal que ce syndicat affiche ce mur (sauf pour les pères de victimes car il y a des limites à ne pas dépasser), mais ces syndiqués sont des juges et prononcent des sentences, et, par conséquent, cela devient très grave.
Leur niveau d'humanité est proche de 0 en ce qui concerne les victimes et leurs familles : mettre sur leur "mur des cons" deux pères de victimes violées et assassinées en est la preuve. Ne pas comprendre la douleur et la colère de ses deux parents montre que ces juges ont un cerveau d'huîtres, malheureusement avec une capacité de nuire abyssale.
Ceux qui n'ont pas d'humanité pour les enfants ou les jeunes filles violées et assassinées ne peuvent pas en avoir également pour toutes les autres victimes, comme celles de la Shoah. De toute façon, les extrémistes de gauche sont des antisémites affirmés : il ne faut même plus se poser la question. Tout le monde sait que les dirigeants de l'ex-Union Soviétique (Staline en tête) ont tué dans les pogroms et autres autant de juifs que les nazis. Dans les années 1990, quand l'Union Soviétique s'est écroulée et que les frontières se sont ouvertes, les juifs russes ont fui en masse en Israël : ce départ massif avait créé des tensions entre la Russie et Israël à l'époque parce que (sic) les dirigeants russes perdaient tout d'un coup leurs "objets de tortures".
Moi, j'ai une fille. J'estime que je suis moins con que ces juges car dans mon travail où j'exerce depuis 20 ans, il n'est jamais venu à l'idée de personne d'installer dans un local syndical ou autre un "mur des cons" même si chacun n'aime pas tel ou tel collègue, tel ou tel supérieur ou telle ou telle personne. Donc, si quelqu'un agresse ma fille, je suis autant capable qu'eux de faire justice avec l'inconvénient, bien sûr, de l'immense douleur et de l'immense rage d'une mère, ce qui alourdira considérablement la sentence pour le bourreau.
PS : Madame Martres, présidente du CSM, a dit : "On s'attaquait aux idées, pas aux personnes". Cela me fait penser à une messe à laquelle j'avais assisté dans une église de campagne dont le curé était réputé pour être très traditionaliste il y a environ cinq ans : c'est une amie qui avait insisté pour que je l'accompagne. Au moment du sermon, le curé est venu sur le sujet de l'homosexualité en disant ceci avec une voix (faussement) compatissante : "On condamne le péché mais pas les hommes". Ce curé et Madame Martres se ressemblent étrangement.
Petits trous du cul obsessionnels
Un local syndical n'est pas un local privé dans la mesure où on reçoit du public inconnu du syndicat. Pour être considéré comme privé, ce local syndical ne doit recevoir que des syndiqués.
Bien sûr, le journaliste qui a filmé le "mur des cons" en caméra cachée (comme d'autres journalistes l'ont fait avant lui pour d'autres sujets) a l'inconvénient d'être sioniste et juif et d'avoir dit que l'affaire Al Durah avait été falsifié. Cette affaire a conduit à la montée d'un nouvel antisémitisme en Europe, aux attentats de Toulouse (bizarre, il n'y a pas d'images là, pourtant, les scènes ont été filmés), et indirectement aux attentats du 11 septembre 2001, et à ceux de Londres et de Madrid.
Un enfant palestinien tué conduit à la tuerie de milliers d'adultes et d'enfants occidentaux (encore mieux s'ils sont juifs).
J'aimerais qu'un geek trouve un moment pour créer un site où l'on trouverait les photos des effectifs du syndicat de la magistrature.
"Mur des magistrats cons".
Avec en tête Mme Françoise Martres et Mme Taubira.
Ça ferait un équilibre.
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