L'enseignement que les Juifs doivent tirer de l'Holocauste est le suivant: la haine du Juif est réelle, elle est dangereuse, et n'est donc pas possible que la protection des Juifs dépende des autres, aussi bien intentionnés soient-ils. Pendant près de deux mille ans, le peuple juif a dépendu pour sa sécurité des autres, et le résultat fut des périodes de tolérance entrecoupées de persécutions, d'expulsions et de meurtres. A partir d'événements donnés, des générations de Juifs ont compris cela: pour Herzl ce fut l'affaire Dreyfus, pour Jabotinsky le pogrom de Kishniev en 1903. Malheureusement, dans l'histoire de l'Israël moderne ces "moments d'enseignement" sont également abondants. Or il y a une solution à ce problème. Il ne met pas un terme à la haine du Juif et ne garantit pas à 100 pour cent la survie des Juifs. Mais c'est leur meilleure chance de survie, aussi bien physique que culturelle. Il s'agit, bien entendu, de l'indépendance des Juifs - c'est-à-dire du sionisme. Donc, voici mon idée pour une commémoration de l'Holocauste adéquate: un leçon sur l'histoire juive dans laquelle on apprendrait non seulement ce que Hitler a fait, mais les raisons, et que l'extermination des Juifs faisait partie d'une longue tradition du mal. Et il serait judicieux d'inclure une discussion sur l'histoire du sionisme et de l'Etat d'Israël, pour contrecarrer le néfaste narratif arabe. Parce que pour agir bien dans le présent requiert qu'on se souvienne bien du passé.
Voici un article du blogueur américain Fresno Zionism. Ses arguments trouveront un écho favorable chez ceux qui sont rebutés par les commémorations basés sur des clichés et l'émotionnel.
Today is Holocaust Remembrance Day, and I’m troubled. History is important, because justice today depends on a correct understanding of yesterday. If your vision of the past is distorted, then your objectives for the future and present actions can be morally wrong, pragmatically futile, or both. If you don’t believe this, think about the consequences of the false Arab and leftist narratives about Israel and ‘Palestine’.
Therefore, understanding what Hitler did to the Jewish people, what historical trends led up to it and how the world responded, is critical for all of us today. There needs to be a Holocaust remembrance Day and it ought to tell its story in detail, over and over to each generation of humanity, and not just to Jews and Europeans. But certain ways of observing this day make me very uncomfortable.
[...] The trouble with a universalized observance is that it obscures the significance of the specifically Jewish genocide, the fact that the Holocaust was the perfection, made possible by modern technology and careful planning, of the pogrom, the culmination of the hundreds of anti-Jewish murders committed over the centuries simply because the victims were Jews, as the Nazis said, a final pogrom which would, for once and for all, erase the Jews from the world. And by hiding the meaning of this event in plain sight, as it were, among all the other horrors of war, it also absolves today’s Jews from the responsibility to find their own solution to the specifically Jewish problem of endemic Jew-hatred, which has not gone away.
Another kind of Holocaust observance is the ‘emotional binge’, in which participants try to bring themselves to the point where they can almost feel the doors of the gas chambers closing on themselves or (worse) their children, in order to fully internalize the ‘real meaning’ of the Holocaust. These events include talks by survivors about their experiences, dramatic performances and even re-enactments in which participants play the role of Jews and Nazis (all of these have been done in my community). The common characteristic is that they are intended to evoke the strongest possible emotional responses.
The catharsis provided by emotional binges is greatly enjoyed by some people, but it adds nothing to the understanding of history. Indeed, it creates a dangerous fixation on the dead Jews of the 1940s, to the detriment of those living today. La suite.
Ce site est dédié aux millions d'Européens qui, malgré d'incessantes campagnes de désinformation, ne croient pas que les Juifs ne sont capables que du pire; ne dissimulent pas leur antisémitisme dans le langage de l'antisionisme; et savent qu'Israël représente ce qu'il y a de meilleur dans une démocratie.
1 commentaire :
Les juifs, à cause de toutes les persécutions et des tentatives d'extermination qu'ils ont subies depuis deux millénaires, doivent impérativement avoir une terre pour leur permettre d'avoir un refuge en cas de nouvel holocauste : cela ne se discute pas et cette terre, c'est Israël. Ils ont aussi le droit de protéger cette terre par tous les moyens s'ils sont agressés et cela, aussi, ne se discute pas.
J'au un membre proche de ma famille qui a de fortes tendances antisionistes : nous ne nous parlons plus et nos enfants ne se voient plus et je trouve que c'est la meilleure des réactions à avoir vis à vis des antisionistes.
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