jeudi 20 mai 2010

Gaza: rapport italien sur la collusion entre le Hamas et les ONG

Source: ¿Quién bloquea Gaza?, par Jorge Marirrodriga repris du blog Sobre Israel opinamos todos

L'ONG italienne Secondo Protocollo a rédigé un rapport intitulé Gaza 2010 qui met en lumière de façon claire le silence honteux de ceux qui dénoncent à grands cris le blocus et récoltent un maximum d'argent public au nom du peuple palestinien sur les conditions réelles de vie dans la bande de Gaza . [Les journalistes se taisent tout autant dans la mesure où la parole des ONG valide leur propre parole anti-israélienne ...]

Le document de 20 pages (un peu moins en version PDF) a été envoyé à la fois aux Nations-Unies, à l'Union européenne et à certains pays donateurs, dans le but qu'ils sachent ce qu'on fait avec leur argent (en d'autres termes avec notre argent).  L'association dépeint un tableau de collusion généralisée avec le Hamas.  En une période de compressions budgétaires, telle que celle nous connaissons aujourd'hui, il conviendrait que les gouvernements reconsidèrent ce qu'on appelle "l'aide au développement".

Ainsi, le rapport Gaza 2010 expose que le total des biens entrés dans la bande de Gaza en 2009 a augmenté de 900% par rapport à 2008. Ce n'est pas une erreur : il s'agit bien de 900%. Concrètement 5.300 ça se traduit par camions d'aide humanitaire contre 606 l'année précédente. Ces chiffres vont à l'encontre de l'antienne du "blocus israélien hermétique et inhumain".  Toute amélioration, même modeste, des conditions de vie à Gaza torpille la stratégie du Hamas qui, comme toutes les dictatures, à intérêt à ce que les gens vivent dans un état d'urgence permanent.

L'administration du Hamas (pardonnez l'expression) contrôle la distribution de la plupart de cette aide. Le Hamas a créé un double circuit économique à Gaza qui sépare nettement ses favoris du reste de la population, et c'est précisément cette population délaissée que nous montrent inlassablement certaines ONG qui curieusement ne pipent mot sur les bénéficiaires du système. Et elles ont intérêt à se taire car elles dépendent entièrement du bon vouloir du Hamas pour pouvoir fonctionner dans la bande de Gaza. En outre, l'organisation terroriste a le dernier mot sur la mise en œuvre de projets de développement dans la bande de Gaza et ce n'est pas Israël qui s'y oppose. Quand le Hamas met son véto contre certains de ces projets, les ONG blâment le blocus israélien, bien sûr.


Gaza 2010 rapporte un fait curieux, mais pas surprenant - le Hamas a introduit une taxe sur les commerçants de la bande de Gaza qui n'est pas très différente de celle qu'imposaient les bandes de Chicago des années 30. C'est purement et simplement de l'extorsion. Et ici encore, les ONG gardent le silence.

Pour ceux qui lisent l'italien voici le lien vers le rapport Gaza 2010 - il serait bien qu'on le traduise en français et, pourquoi pas, en d'autres langues.

1 commentaire :

Anonyme a dit…

ce n'est pas pour rien qu'une quarantaine de généraux et amiraux américain retraités viennent de signer un manifeste contre le Hamas et la récente politique du Président OBAMA
rappelant qu'Israël est le seul état démocratique du moyen orient