Extrait de l'analyse intitulée Comment George W. Bush a évolué sur le Proche-Orient sans trahir Israël de Philippe Gélie, correspondant du Figaro à Washington. "En 2006, deux professeurs de sciences politiques à l'université de Chicago et à Harvard, John Mearsheimer et Stephen Walt, avaient fait sensation, avec leur opuscule Le Lobby israélien. ... Au-delà de la polémique qu'il a suscitée, ce pamphlet n'a guère eu d'effet tangible sur la position des États-Unis. Il néglige en effet le consensus national qui est au cœur de l'alliance avec Israël: un phénomène profond, aux dimensions historiques, idéologiques et affectives, que l'historien Earl Raab expliquait par "la crainte, si l'Amérique abandonne Israël, d'abandonner du même coup la communauté juive américaine". Apporter la paix à Israël ferait de George Bush, non pas le plus pro-israélien, mais le plus chrétien des présidents américains. Ed Koch, l'ancien maire de New York, justifie ainsi cette alliance théologique: "Si 70 millions d'évangéliques veulent devenir nos amis, acceptons-les. Quand le Messie viendra, on lui demandera si c'est sa première ou sa seconde visite, et on verra bien qui avait raison !"" |
Ce site est dédié aux millions d'Européens qui, malgré d'incessantes campagnes de désinformation, ne croient pas que les Juifs ne sont capables que du pire; ne dissimulent pas leur antisémitisme dans le langage de l'antisionisme; et savent qu'Israël représente ce qu'il y a de meilleur dans une démocratie.
dimanche 13 janvier 2008
Amérique: "le consensus national qui est au cœur de l'alliance avec Israël"
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