vendredi 28 décembre 2018

La France contribue à financer le terrorisme palestinien


Hélène Keller-Lind, journaliste, @ Désinfos:
Les Territoires palestiniens sont les premiers bénéficiaires de l’aide de la France, avec plus de 500 millions d’euros pour la période allant de 2008 à 2017. S’ajoutent des aides diverses à différents niveaux, comme des remises de Prix décernés par des institutions ou des aides de municipalités françaises. Le but affiché étant de soutenir l’économie palestinienne et de contribuer à mettre en place des structures indispensables. Ce qui n’empêche pas le chômage de toucher 27% - et 42% à Gaza- d’une population de 4,5 millions d’habitants. Il y a pourtant un secteur prioritaire pour les dirigeants palestiniens et qui paie bien: celui du terrorisme. Auquel, de fait, la France contribue. 
Récompenser le terrorisme 
L’institut de recherche et Observatoire Palestinian Media Watch – PMW -, qui a fait connaître le financement du terrorisme par l’Autorité palestinienne par le biais de «salaires» versés aux terroristes palestiniens et/ou à leur famille, et en donnait récemment de multiples exemples, associant les paiements et l’identité des victimes, publiait début décembre une analyse rigoureuse concernant les fonds versés à l’AP par la France et dont la conclusion est que, ce faisant, de fait la France «lui permet de récompenser les terroristes» .  
Se basant sur des chiffres donnés par l’Autorité palestinienne, l’étude montre que la part que la France donne au «budget général palestinien pour 2018» a été de «16 millions d’euros». Or, ce sont 7% de ce «budget général» qui sont consacrés au paiement des «salaires» versés aux terroristes emprisonnés, aux terroristes sortis de prison, aux terroristes blessés et aux allocations aux familles des terroristes tués, qualifiés de «martyrs», une distinction très prisée dans cette société palestinienne, censée ouvrir les portes du Paradis de surcroit. «Salaires» versés aux terroristes du Fatah, comme du Hamas.  
En mars 2018 cela représentait quelque 44% de l’aide que l’AP attendait des pays donateurs . Mais on sait que, depuis, les États-Unis, ayant adopté la loi Taylor Force – du nom d’un ancien combattant américain qui avait repris des études, était allé en Israël avec son université, y avait été assassiné par un terroriste – ont largement réduit leur contribution, justement en raison de l’utilisation des fonds étrangers pour financer et donc encourager le terrorisme, dans une société largement touchée par le chômage – 27% et 42% à Gaza.  
Bien que se plaignant de revenus insuffisant de la part des pays donateurs, l’Autorité palestinienne décidait en 2017 de rehausser dans son budget ces primes au terrorisme de 4 à 8% . Mahmoud Abbas considère, et l’a dit à maintes reprises, que «depuis 1965» ces paiements sont une priorité et que ces «personnes sacrées» passent avant les vivants. 
PMW demande à la France de mettre une condition à ses versements, comme le font d’autres pays.
Lire l'article complet @ Désinfos

Lire également:
En pleine tourmente politique, le Premier ministre Philippe signe avec des ministres palestiniens dix accords de coopération et demande la levée du blocus de Gaza



Aucun commentaire :