Ce site est dédié aux millions d'Européens qui, malgré d'incessantes campagnes de désinformation, ne croient pas que les Juifs ne sont capables que du pire; ne dissimulent pas leur antisémitisme dans le langage de l'antisionisme; et savent qu'Israël représente ce qu'il y a de meilleur dans une démocratie.
dimanche 20 octobre 2013
Portugal = Auschwitz, banalisation de la Shoah lors d'une manif
Source: Facebook Amizade Luso-Israelita - photo prise hier lors d'une manifestation organisée par le syndicat CGTP. Observation d'un membre du groupe: Auschwitz certes, mais avec lunettes solaires et des vêtements de chez Zara.
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3 commentaires :
On va être précis dans les accusations : mettre un = entre Auschwitz et la situation actuelle du Portugal, contribue certainement à affaiblir le poids historique des deux situations, mais cela révèle surtout -et c'est cela que je retiens- une marque de désespoir profond, inscrite rapidement au marqueur sur un morceau de carton avant d'aller manifester.
Auschwitz c'est un énorme souffrance, je peux le concevoir, mais c'est du passé ! Le Portugal qui flambe c'est maintenant, et c'est juste à côté de chez nous ! Avoir le sens des priorités les gars...
Le Portugal qui flambe, c'est maintenant, à côté de chez nous, je peux le concevoir !
Mais quel rapport avec Auschwitz ?
Pourquoi expliquer "maintenant" avec des références d'un tel passé ?
On va être précis avec "vos accusations " :
Dès 1915, les Juifs sont accusés de travailler à la défaite de l’Allemagne. Aussi une directive du 11 octobre 1916, signée du ministre de la Guerre, ordonne-t-elle leur comptabilisation générale dans l’armée, soulevant aussitôt l’émotion des organisations juives, qui exigent une reconnaissance officielle du sacrifice de tous leurs coreligionnaires. La Grande Guerre a expérimenté un corpus d’arguments antisémites dans lequel, la défaite consommée, les nazis puiseront l’essence de leur propagande.
Auschwitz, 1944, création de l'Etat d'Israël, 1948 ... rapprochement paradoxal mais questionnant !
Ce qui interpelle dans ce rapprochement, c'est l'échec brutal d'une civilisation bimillénaire dont toutes les structures morales se sont effondrées, comme répétition inexorable de l'Histoire.
D'un côté l'angoisse d'une civilisation détraquée, de l'autre, l'espérance d'une jeune nation retournant à l'héritage de ses origines, avouons que le questionnement est incontournable !
Si l'Europe trébuche aujourd'hui, n'arrivant pas à se reconstruire, car c'est bien là son problème, c'est parce qu'elle n'a pas voulu négocier le virage d'une authentique dénazification. Car comment expliquer alors qu'on puisse utiliser de tels symboles ?
Pourquoi la même grogne et la même souffrance en Grèce, en Italie ?
L'Europe est un amalgame résiduel d'empires déchus; pourquoi voudriez-vous qu'elle devienne une Union moderne, à croissance exponentielle d'états aussi disparates que compatibles ?
L'Europe n'en finit pas de mourir et dans son auto-dissolution, elle voudrait faire l'impasse de son passé. Ce n'est pas en s'identifiant aux juifs d'Auschwitz qu'elle s'en sortira. Chaque fois qu'une puissance à exterminé les juifs, elle a disparu. Ce n'est pas en essayant de les faire disparaître une seconde fois, en faisant même disparaître le Nom de "juif" par substitution d'un malheur pour un autre, qui ne supporte par ailleurs aucune comparaison, qu'elle renaîtra de ses cendres.
Le sens des priorités, dites-vous ?
Mais c'est d'abord le sens lui-même qu'il faut prioriser, pour savoir où veut "aller" l'Europe !
Ce sont de simples idiots de gauche, surtout fonctionnaires, qui veulent critiquer le gouvernement de droite... Ils diraient 100x pire seulement pour preserver leurs salaires de parasites...
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