"Intent-wise, the Holocaust was designed to be the “the final solution” to the alleged problem of the Jews – that is, its aim was to kill every Jew in the world." (Brendan O'Neill)
"Tout enfant ukrainien pouvait en effet devenir membre du PC, du NKVD, général de l’armée soviétique et – pourquoi pas – finir sa carrière au Kremlin. Connaît-on beaucoup d’enfants juifs qui auraient pu devenir membres du NSDAP, de la Gestapo, de la SS et – pourquoi pas – accéder à la chancellerie du IIIe Reich?"
Droit de réponse de Benoît Rayski (photo).
Enquête et Débat a eu la courtoisie de consacrer un article à mon livre L’antisémitisme peut-il être de gauche? Ce qui est dit de mon texte n’a pas beaucoup d’importance (au demeurant, on n’en parle quasiment pas…). En effet, je suis adepte d’un célèbre humoriste anglais qui avait énoncé cette forte maxime: «Peu importe qu’on dise du mal ou du bien de moi : l’essentiel est qu’on orthographie correctement mon nom!» C’est pourquoi je note avec plaisir qu’il n’y a pas de fautes à mon nom…
Ce qui, en revanche, appelle commentaires, c’est la thèse longuement développée dans l’article, comme quoi seules les victimes (et leurs héritiers) du nazisme auraient voix au chapitre. On n’entendrait qu’elles! Et jamais les victimes (ou leurs héritiers), nettement plus nombreuses, du communisme. Une pensée oppressante et étouffante empêcherait donc tous ceux qui pensent que le goulag ce n’était pas mieux qu’Auschwitz de s’exprimer. Ils seraient ainsi rangés – les pauvres – dans le camp du mal. Alors que les contempteurs du nazisme figureraient, arrogants et triomphants, dans le camp du bien.
Le communisme dont l’application fut cruelle, sanglante et abominable, mérite qu’on s’y attarde de façon un peu moins expéditive. Dans son discours fondateur il annonçait le paradis sur Terre, et, là où il parvint au pouvoir, il transforma la Terre en enfer. Séduits par ce discours messianique, héritier direct de l’Ancien et du Nouveau Testament, des centaines des milliers d’hommes et de femmes s’engagèrent dans cette aventure unique dans l’Histoire et payèrent de leur vie leur foi dans la Révolution. Bien sûr que, là où il fut mis en pratique, le communisme trouva sans mal des centaines de milliers de bourreaux à son service. Mais les chrétiens qui mouraient stoïquement dans les arènes de Rome sous Néron étaient-ils semblables aux affreux inquisiteurs catholiques qui allumèrent des bûchers dans toute l’Europe pour y faire brûler, hérétiques, mécréants, Juifs et sorciers?
Il y a de cela quelques années un livre fit beaucoup de bruit: Le Livre noir du communisme. Des historiens y recensèrent avec exactitude et objectivité tous les crimes imputables à cette idéologie. Mais ce texte fut obscurci par une préface calamiteuse signée Stéphane Courtois. Il y était dit que l’enfant ukrainien mort de faim dans les années trente à Kiev valait bien l’enfant juif assassiné dans le ghetto de Varsovie. Hitler = Staline ou Staline = Hitler! La démarche était limpide. Et c’était juste une tartufferie.
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Ce site est dédié aux millions d'Européens qui, malgré d'incessantes campagnes de désinformation, ne croient pas que les Juifs ne sont capables que du pire; ne dissimulent pas leur antisémitisme dans le langage de l'antisionisme; et savent qu'Israël représente ce qu'il y a de meilleur dans une démocratie.
2 commentaires :
Le stalinisme et le nazisme sont bien deux totalitarismes. Le nazisme se démarque toutefois de part son racisme institutionnalisé.
Seul le nazisme établit une pyramide des races, selon laquelle les juifs sont une race inférieure. Cet antisémitisme des nazis a conduit à l’élaboration des lois de Nuremberg en 1935 et à la nuit de cristal en 1938.
Mussolini, Hitler et Staline s'appuient tous les trois sur un parti pour parvenir au pouvoir : la parti fasciste pour Mussolini, le parti nazi pour Hitler et le parti communiste pour Staline. Les trois hommes une fois au pouvoir restreignent les libertés pour devenir les seuls chefs de leur pays.
Cependant les arrivées au pouvoir sont différentes. Le coup de force de Mussolini peut être assimilé à un coup d'État en 1922. Staline, lui, est obligé de s'allier avec d'autres dirigeants communistes pour accéder au pouvoir et c'est seulement après qu'il les élimine. Enfin, Hitler accède au pouvoir démocratiquement : son parti est arrivé en tête. Mais malgré cela, il provoque de nouvelles élections après avoir éliminé ses adversaires.
Le fascisme est obsédé par le mythe de la nation unitaire, par la nostalgie de la grandeur passée de l'Italie (volonté de faire renaître un empire romain). Son ambition est de confier à un État tout puissant le contrôle de toutes les activités du pays et des individus. C'est une doctrine nationaliste, impérialiste et qui fait l'apologie de la guerre.
Dans l'idéologie marxiste-léniniste (codifiée par Staline), le parti communiste doit durcir la dictature du prolétariat pour détruire définitivement les vestiges du monde bourgeois. Selon Staline, la "construction du socialisme dans un seul pays" passe nécessairement par un développement forcené de l'industrie, moyen d'affirmer la puissance soviétique face au monde capitaliste qui "assiège" l'URSS. Dans ce cadre de pensée, l'activité des PC européens est réorientée vers le soutien inconditionnel à la "patrie du socialisme".
L'idéologie nazie est fondamentalement raciste : pour les nazis, le peuple allemand s'identifie à une race prétendue supérieure, la race aryenne, qu'il faut "défendre" contre des éléments considérés comme impurs et inférieurs : juifs, tziganes, slaves.
Un État tout puissant doit laver l'Allemagne de l'humiliation du "Diktat" de Versailles et préparer son expansion en Europe : c'est la conquête de "l'espace vital" dont le Reich dit avoir besoin.
Le communisme avait une visée universaliste de libérer l'humanité de la malédiction du capital, le nazisme était l'exacerbation d'un particularisme, la germanité, au détriment des autres peuples. Si le discours était radicalement différent, la forme des régimes était identique.
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