Université Libre de Bruxelles: campagne pour "dénormaliser et délégitimer" Israël

Campagne d'affichage à l'ULB (Université Libre de Bruxelles):

"La campagne BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanction) est un réseau international d’action politique non-violente qui vise à mettre en évidence la complicité des États, des institutions publiques et des entreprises vis-à-vis de crimes perpétués [!] en Palestine par l'Etat israélien. 

Le boycott est une force de frappe d’action collective qui a pour but de dénormaliser et délégitimer l’Etat d’Israël comme étant soi-disant la "seule démocratie au Proche-Orient", par la démonstration de son caractère raciste et d'apartheid.

Notre objectif en tant que comité BDS à l'ULB est de mettre en lumière ce qui se passe en Palestine et pousser à la rupture de tous les liens et contrats entre notre université et les institutions israéliennes."

Ces thèmes qui véhiculent la détestation absolue d'Israël sont développés depuis 42 ans (oui, vous avez bien lu, depuis 42 ans) par l'Association Belgo-Palestinienne Wallonie-Bruxelles, présidée par Pierre Galand, sénateur du Parti Socialiste et ancien professeur à l'ULB.

Joël Kotek, historien:

"Pourquoi revenir sur BDS? Parce que cette question court toujours et de plus en plus belle. A l’occasion de la rentrée universitaire, j’ai été quelque peu interloqué à la vue de ces centaines d’affiches collées sur les murs et couloirs de l’ULB  appelant au boycott de l’Etat d’Israël et de ses universitaires. […]

Si BDS n’appelle effectivement pas au meurtre des Juifs (génocide), il n’en invite pas moins à la disparition des Israéliens en tant que nation («politicide») et peuple («ethnocide»). C’est le sens même du texte qui figure sur les affiches du Comité BDS de l’ULB. Tout en se posant comme «un réseau international d’action politique non violente», la présentation de ses objectifs est des plus claires: «Le boycott est une force de frappe d’action collective qui a pour but de dénormaliser et délégitimer l’Etat d’Israël (…) de pousser à la rupture de tous les liens et contrats entre notre université et les institutions israéliennes». Que penser d’un mouvement qui se présente comme pacifiste, mais diabolise le seul Etat des Juifs (et jamais le Qatar, la Russie, la Turquie, etc.) pour mieux faire accepter sa nécessaire et inéluctable destruction?" 

Lire l'article complet @ Regards

Professeur belge (ULB): "Le parasite israélien s’est installé dans le corps palestinien"

Eric David est professeur émérite de droit international et Président du Centre de droit international à l'Université Libre de Bruxelles.  Il est connu pour son hostilité extrême envers Israël qu'il partage avec bien d'autres à l'ULB.  Il est très respecté en Belgique francophone et ses propos ne feront l'objet d'aucune polémique.  Voici ce qu'il explique à une revue dirigée par un enseignant belge francophone, Pierre Piccinin qui s'était plaint de la mafia sioniste: "Attaqué, une fois de plus, lâchement, par la mafia sioniste, je n'ai pas peur. Et un jour la peur changera de camp et ce sont eux qui en auront à rendre des comptes".

Professeur Eric David:

"L’histoire de la Palestine ressemble au phénomène parasitaire dans lequel un individu colonise un animal ou une plante et s’en nourrit à ses dépens. Dans le cas de la Palestine, le phénomène commence avec la 1e Guerre mondiale et ce qu’on a appelé les accords Sykes-Picot, deux diplomates qui, au nom, respectivement, du R.-U. et de la France, se sont partagé leurs zones d’influence au Proche-Orient sur les dépouilles de l’Empire ottoman qui était alors l’allié de l’Allemagne et de l’Autriche-Hongrie. L’accord avait été signé, en réalité, le 16 mai 1916, par Paul Cambon, ambassadeur de France à Londres, et Sir Edward Grey, secrétaire d’État au Foreign Office. C’est dans ce contexte que se situe la 1e étape du parasitisme de la Palestine: la Déclaration Balfour du 2 novembre 1917 par laquelle Lord Balfour écrit à Lord Rothschild, agissant pour le Comité politique de l’organisation sioniste : (...)

La 5e étape de l’entreprise parasitaire est la construction par Israël à partir de 2002 d’un mur qui sépare la Cisjordanie d’Israël mais qui, par son tracé, englobe des parcelles de territoire palestinien, empêche les Palestiniens de circuler dans leur propre territoire, les prive de terrains et entrave leur accès aux champs, aux services de santé, aux écoles, à l’eau, une situation condamnée quasi unanimement par la CIJ dans son avis consultatif du 9 juillet 2004 (CIJ, loc. cit., § 163).

La 6e étape de l’entreprise parasitaire – qui est moins une « étape » qu’une conséquence de la pathologie de la parasitose israélienne – réside dans les opérations armées menées par Israël contre la Bande de Gaza, notamment les opérations « Plomb durci » en 2008-2009 et « Bordure protectrice » en 2014, opérations répondant aux tirs de roquettes en provenance de Gaza et totalement disproportionnées car elles ont tué et blessé des centaines de civils palestiniens." (...)

Le parasite israélien s’est donc installé dans le corps palestinien et il en fait partie au même titre que les millions de levures, parasites et bactéries qui occupent le corps humain!"

Lire l'article complet d'Eric David @ Le Courrier du Maghreb et de l'Orient

Article en anglais @ The New Antisemite:
Belgium: Academic equates Israel with a parasite infestation of Palestine

Politicien belge: "les électeurs juifs sont beaucoup plus nombreux!"

Contexte: Not in our name - L'ULB - Université libre de Bruxelles persiste dans son erreur


Georges Clayrfait, politicien belge francophone (Défi),  député honoraire au Parlement belge, ancien échevin de Rhode-Saint-Genèse, ancien représentant au Conseil de l'Europe et au P.E., ancien président des FDF, s'indigne que le Premier ministre Charles Michel (MR) ait osé désapprouver le choix de l'Université Libre de Bruxelles (ULB) de décerner au cinéaste britannique Ken Loach le titre de docteur honoris causa. Voici deux tweets qu'il a publiés:

"Ken Loach a bien mouché Ch.Michel à l'ULB, lequel a raté une fois de plus l'occasion de se taire! Quand pourra-t-on l'entendre s'élever contre les crimes d'Israel envers les Palestiniens? Il est vrai qu'en Belgique, les électeurs juifs sont beaucoup plus nombreux!"

Pour rappel: la population juive en Belgique ne dépasse pas les 35.000 et la tendance est à la baisse - plusieurs centaines de Juifs quittent la Belgique chaque année.  Par contre, la population musulmane est estimée à 800.000 et va progresser.  Voyons ce qui se passe à Bruxelles (Le Figaro):

"La capitale européenne sera musulmane dans vingt ans. C'est du moins ce qu'affirme une étude publiée la semaine dernière dans le quotidien La Libre Belgique. Près d'un tiers de la population de Bruxelles étant déjà musulmane, indique Olivier Servais, sociologue à l'Université catholique de Louvain, les pratiquants de l'islam devraient, en raison de leur forte natalité, être majoritaires «dans quinze ou vingt ans». Depuis 2001, Mohamed est, chaque année, et de loin, le premier prénom donné aux garçons nés à Bruxelles."

Mais pour M. Georges Clairfayt les Juifs sont plus nombreux...  Plus nombreux que qui?  Ca il ne le précise pas.

De surcroît, il estime que beaucoup de Belges sont des ignorants:

"Beaucoup trop de belges ignorent ladifférence entre anti-sémitisme et anti-sionisme! Les sionistes aupouvoir en Israel sont contre lesdroits des Palestiniens.Ils méritent des critiques pour cela! Mais être antisémiste,c'est être contre les juifs,comme tels! Cela,c'est du racisme!

Comment une université belge méprise son propre principe quand il s’agit d’Israël

Ce texte nous a été envoyé par Watch : Antisemitism in Europe.  Il convient de signaler que ces incidents n'ont rencontré (VUB et ULB) aucune opposition publique de la part des milliers d'étudiants qui les fréquentent ni de la part du corps professoral.  On  pense tout naturellement à la situation que décrit Michel Houellebecq dans son dernier roman Soumission et qui pourrait devenir une réalité: "L'accord comportait-il une clause interdisant l'accès de la fac aux organisations juives?  Là encore ce n'était qu'un bruit, difficilement vérifiable, mais le fait est que l'Union des étudiants juifs de France n'était plus représentée, depuis la dernière rentrée, sur aucun campus de la région parisienne, alors que la section jeunesse de la Fraternité musulmane avait, un peu partout, multiplié ses antennes."

Des membres du projet «Watch : Antisemitism in Europe» ont envoyé un mail à la Vrije Universiteit Brussels (VUB) la semaine dernière afin de protester contre sa décision d’autoriser une vidéo-conférence avec Khalida Jarrar, représentante du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP), une organisation considérée comme terroriste par l’Union Européenne et les Etats-Unis. Cette vidéo-conférence a été organisée par le mouvement de boycotte anti-israélien (BDS), dont des militants ont pris à partie la veille de la manifestation (le 3 mars) des étudiants juifs dans le campus de l’Université Libre de Bruxelles (ULB), les traitant de « fascistes » et de « terroristes » dans un pays où des citoyens juifs ont pourtant été assassinés pas de vrais terroristes.

Dans sa réponse que le projet « Watch » a pu se procurer le 4 mars, l’université indique que la-dite manifestation publique concernait uniquement «la situation politique et sociale en Israël» et «non l’antisémitisme», niant ainsi le fait que les membres du mouvement BDS, dont le seul but est la délégitimation de l’Etat d’Israël, puissent avoir un lien quelconque avec l’antisionisme – une forme de l’antisémitisme contemporain, selon la «Définition de travail de l’antisémitisme». En outre, l’université s’est appuyée dans sa réponse sur son propre principe de la «libre recherche» (free inquiry) afin de se prononcer contre « la censure d’activités organisées par des étudiants ». En principe, la VUB ne souhaite adopter aucune position dans ce «conflit politique» mais dans les faits l’université a bel et bien pris parti en donnant carte blanche au mouvement BDS et au FPLP.

Des étudiants juifs humiliés et insultés à l'Université Libre de Bruxelles

Les faits se sont déroulés dans le cadre de la semaine Israël apartheid à l'Université Libre de Bruxelles. La haine d'Israël s'exprime sans complexes.  Le "mur d'apartheid" qui avait orné la Grand-Place à Noël grâce à l'Association Belgo-Palestinienne Wallonie-Bruxelles dirigée par Pierre Galand, Israël-basher, mais personnage très respectée chez les élites belges francophones (ULB, humanistes, Centre d'Action Laïque, Tribunal Russell sur la Palestine, grand promoteur du BDS en Belgique et en Europe, Durban, et la liste est longue).  Maintenant elle a été érigée à l'ULB.  Des étudiants juifs se font traiter de sionistes, de fascistes, de terroristes.  Une violence verbale épouvantable.

Le successeur de M. Galand à la tête du Centre d'Action Laïque, Henri Bartholomeeusen, a écrit: "L’amalgame entre «Israël», «sionisme» et «juif» fleurit en tous sens. Il est entretenu par les agitateurs qui instrumentalisent le conflit au Moyen-Orient pour dresser les communautés les unes contre les autres et désigner un bouc émissaire."  Or c'est précisément c'est précisément l'amalgame qu'ont fait les étudiants de l'ULB...

Université Libre de Bruxelles mars 2015

Devant la crèche de Noël à la Grand-Place de Bruxelles 2014

La Libre Belgique évoque les faits (extraits):

Le très polémique BDS, Boycott Désinvestissement Sanctions, a fait parler de lui pas plus tard que mercredi, rapporte le quotidien Le Soir. Des membres de cette association ont en effet insulté des étudiants juifs, les traitant de terroristes et de sionistes sur le campus de Solbosch. Le tout lors d'une manifestation censée protester contre l'occupations des territoires palestiniens par l'Etat d'Israël.

Contacté par nos confrères, le président de la Ligue belge contre l'Antisémitisme, Joël Rubinfeld, a exprimé sa volonté de porter plainte. "Ces étudiants ont été stigmatisés en raison de leur état de Juif", explique-t-il. "Nous en avons assez que BDS colle une étoile jaune sur les étudiants juifs de l'ULB".
De son côté, l'ULB n'a pas encore précisé si elle comptait sanctionner le BDS, mais les membres du cercle, ainsi que d'autres membres de l'Union des Etudiants juifs de Belgique (UEJB), passeront devant le recteur pour parler de ce dossier. "Le recteur a demandé à son secrétariat de convoquer les protagonistes de ces incidents, qui seront reçus dans le courant de ce jeudi", annonce Nicolas Dassonville, porte-parole de l'Université Libre de Bruxelles, à LaLibre.be. [...] "Il y avait en effet eu une polémique autour de l'inscription du cercle BDS en tant qu'association enregistrée par l'ULB", rappelle également le porte-parole. "Le CA avait fini par accepter l'enregistrement de cette association. Mais cela ne signifie pas que l'ULB se porte garante ou est responsable des propos et actions menés par ce groupe. Celle-ci s'engage à respecter les principes et les valeurs de l'Université dans le libre examen, le respect et la tolérance et nous leur mettons à disposition des locaux sur le campus pour faire vivre leurs activités envers les étudiants".

Super claque aux Israël-bashers et indignés belges francophones

C'est en grande pompe que l'humaniste indigné Pierre Galand, socialiste, humaniste, président de l'Association Belgo-Palestinienne Wallonie-Bruxelles, vaillantissime chef des boycotteurs d'Israël, concepteur du Tribunal Russell sur la Palestine, promoteur de la lawfare contre Israël, Université Libre de Bruxelles etc etc. a "invité" société belge Jan De Nul Group de renoncer à "construire de nouvelles installations portuaires à Haïfa et Ashdod pour compte de la Société des ports Israël". Espérons que cette société ne cédera pas aux pressions de ces personnages.  Qui ne trouvent rien à redire quand les société belges font de très bonnes affaires avec l'Arabie Saoudite.

Face à leurs postures de ces grandes consciences, Israël et ses amis - notamment européens - va de l'avant.

- Israël et la Chine signent un accord de coopération scientifique historique !

- New Indian regime looks promising for Israel

- Eilat-Aqaba port Red Sea route inaugurated

- Alcatel-Lucent to set up Israel research center

- Israel Chemicals to invest $600m in Ethiopian mine

- L'Espagne va acheter du gaz à Israël

- Intel veut investir 4,17 milliards d’euros en Israël

- AgroParisTech en voyage d’étude sur les start-ups en Israël etc etc etc

Stigmatisation d'Israël et la question que les journalistes n'abordent jamais

Prôner le boycott d'Israël - et seulement d'Israël - est devenu un sport européen. La stigmatisation sans relâche d'Israël dure depuis des années. Le but recherché est que cette image de "pays voyou" peuplé de Juifs voyous soit bien ancrée dans l'esprit des Européens, même chez ceux que la question n'intéresse pas. A force de l'entendre on retient la leçon: il faut "mettre Israël au ban de la société".  Là où sont les Juifs, il y a du malheur, de gros malheurs.  Evidemment la contre-question qui, en toute logique, s'impose est celle du "deux poids deux mesures" ou de l'indignation hyper-sélective. Mais c'est évidemment question à laquelle les anti-israéliens - surtout les journalistes - ne répondent jamais. Maurice Sosnowski, président du Comité de coordination des organisations juives de Belgique (CCOJB) - La Libre Belgique (Boycotter Israël, est-ce de l’antisémitisme ?) - a bien résumé la situation à l'occasion de l'hystérie provoquée par la visite du Prince Laurent en Israël:

Plate-forme Charleroi-Palestine

"L’idée est de mettre Israël au ban de la société. Je ne connais pas un autre pays que l’on traite comme cela. Il y a plein de pays qui ne respectent pas les droits de l’homme et, là, il n’y a pas de réelle pression. Je constate que les politiques n’ont pas toujours le courage de dénoncer les excès en paroles, et cela malheureusement pour des raisons électorales. [...]

Effectivement, on peut commencer à se poser certaines questions, vu la volonté absolue de certains de mettre Israël au ban de la société. Ainsi, BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions) est un organisme qui ne se cache pas d’être discriminant. Par exemple, je me suis élevé à l’ULB [Université Libre de Bruxelles] contre la participation de BDS à un débat parce qu’il n’y avait qu’à lire leurs articles qui attaquent systématiquement Israël sur tout. Je pense surtout à leur volonté de boycotter les universités et les relations scientifiques. Ce groupe veut tout boycotter sous prétexte que les universités et les industries, par exemple, travaillent très indirectement avec l’armée qui, prétendent-ils, est une armée d’occupation. L’idée est de mettre Israël au ban de la société. Je ne connais pas un autre pays que l’on traite comme cela. On peut parler de la Chine et du Tibet, de la Syrie, de certains pays d’Afrique. Il y a plein de pays qui ne respectent pas les droits de l’homme, et là, il n’y a pas de réelle pression. Vous avez une focalisation aujourd’hui sur Israël qu’on veut absolument condamner."

Décès d'Eric Remacle, un infatigable anti-israélien de l'Université Libre de Bruxelles

Les médias ont annoncé le décès du Professeur de l'ULB Eric Remacle, Ecolo et 'pasionario' anti-israélien ultra.  Il était, sans surprise, considéré comme une grande sommité à l'ULB où il défendait l'institutionnalisation du droit au boycott d'Israël.  Le savant y dirigeait également le prestigieux Pôle Bernheim d'études sur la paix et la citoyenneté (dépendant de la Fondation Bernheim, créée par Emile Bernheim). M. Remacle présidait une des nombreuses ONG subsidiées qui s'attaquent à Israël, la Coordination Nationale d'Action pour la Paix et la Démocratie (CNAPD). Le boycott et la diabolisation d'Israël y ont une place prépondérante. Interrogé en 2010, Eric Remacle avait refusé de considérer que le Hamas est une organisation terroriste.  Last but not least, le savant admirait et était inspiré par Stéphane Hessel et fustigeait l'islamophobie des Européens...

Repris du site du CNAPD - on appréciera:

Conférence d’Omar Barghouti à l’ULB, L’ABC DU MOUVEMENT BDS

ANALYSE - Pourquoi la Turquie n’est plus le meilleur allié d’Israël ? par la Commission Justice et Paix

Une analyse réalisée par Santiago Fischer, publiée par la Commission Justice et Paix belge francophone asbl. Télécharger

Pour la paix et le respect du droit international par Israël : Osons le boycott !

Avigdor Lieberman, le Ministre israélien des Affaires étrangères, issu de l’extrême-droite, a encore récemment qualifié la demande de reconnaissance de la Palestine à l’ONU de « terrorisme politique » et de principal obstacle à la paix entre Israël et la Palestine. Outre l’absurdité de ce genre de discours, auquel apparemment certains donnent encore du (...)

Attaque israëlienne contre la flottille humanitaire

Attaque israélienne contre la flottille d’aide humanitaire pour Gaza Au-delà des déclarations La population de Gaza survit malgré un embargo qui dure depuis des années. Nous condamnons fermement le nouvel acte de terrorisme d’Etat perpétré par Israël à l’encontre des civils qui ont pacifiquement pris le chemin pour Gaza à des fins d’entraide et de (...)

Les menaces de guerre israéliennes contre l’Iran

Les menaces d’intervention militaire – en tout cas israéliennes – contre l’Iran se répètent depuis plusieurs mois, et prennent un tournant véhément depuis quelques semaines ; jusqu’à tirer les États-Unis de leur apparente torpeur pré-électorale. Un Iran détenant la bombe nucléaire serait une catastrophe. Voilà un point sur lequel tout le monde est (...)

Pax Christi Belgique: le Hezbollah est une 'success story'

Militants du Hezbollah faisant le
salut nazi.

Nous avons évoqué plusieurs fois l'hostilité radicale de l'ONG catholique européenne Pax Christi envers Israël qui diabolise Israël et va en pèlerinage à Auschwitz. Nous portons à la connaissance de nos lecteur un long article publié par Pax Christi Wallonie-Bruxelles où le Hezbollah est présenté comme "une success story" (Liban et Hezbollah : couple terrible?).  Didier Leroy, chercheur en sciences sociales à l'Ecole Royale Militaire  de Belgique et enseignant à l'Institut de sociologie de l'Université libre de Bruxelles, a aidé Pax Christi "à mieux comprendre cet objet politique non identifié qu’est le «Parti de Dieu»".  Dans l'article de M.  Leroy (2009) auquel Pax Christi fait référence il conclut que le Hezbollah n'est antisémite car "la chaîne de télévision du parti, Al-Manār invite régulièrement des orateurs juifs anti-sionistes dans ses studios, constitue un indicateur supplémentaire de non-hostilité envers l’ascendance juive ou la religion judaïque des individus".  Ce qui est le plus consternant n'est même pas la haine d'Israël à laquelle P.C. nous a habitués, mais l'absence totale d'empathie envers les chrétiens qui subissent de terribles persécutions au Moyen Orient.  C'est à peine si à la fin de l'article on évoque avec beaucoup de 'tact' la question: "nous comprenons, dès lors, également les craintes formulées et la méfiance dont font preuve certains libanais appartenant à d’autres confessions".  Vraiment? Avec des catholiques pareils, il n'est vraiment pas étonnant que les églises en Europe soient vides - de plus en plus vides!

Extraits repris du site de Pax Christi Wallonie-Bruxelles:
"Souvent diabolisé, principalement par Israël et les Etats-Unis qui le craignent, le Hezbollah est bien plus qu’un mouvement terroriste tel qu’on aimerait nous le faire croire. [...]

La caricature doctrinale selon laquelle le Hezbollah serait «L’Iran au Liban» n’aurait donc pas d’application pratique.[...]

Nulle part dans ce programme ni dans aucun programme politique émanant du parti, il n’est question d’instaurer un ordre islamique au Liban. Les dirigeants du Hezbollah confirment à plusieurs reprises qu’ils n’appliqueraient cet idéal qu’avec le soutien plein et entier de l’ensemble de la population. Et ce scénario électoral paraît impossible vu la réalité démographique du pays! [...]

Suivez Sébastien Boussois: dites 'véhémence' du Hamas et non terrorisme du Hamas

A l'occasion de la visite du Président Barack Obama en Israël, le site Atlantico a interviewé Sébastien Boussois "spécialiste de la question israélo-palestienne et chercheur à l'Université Libre de Bruxelles" et un Israël basher de premier rang. Donc un vrai spécialiste qui nous sert les poncifs habituels ressassés des millions de fois. Notons que non content d'avoir qualifié Gaza de "mouroir",  il parle maintenant de la "véhémence" et pas du terrorisme du Hamas... C'est vraiment joliment trouvé! (Voir également: Pour Sébastien Boussois de l'ULB, 'Israël file du mauvais coton')

Bombe humaine du Hamas:
"Il n'y a pas de sang plus doux que celui
des Juifs". Véhément en effet.

Atlantico semble regretter que le conflit israélo-arabe n'intéresse plus beaucoup de monde (Obama en Israël: quelqu'un s'intéresse-t-il encore au conflit israélo-palestinien?).  En vertu de quel impératif les Européens devraient-ils s'intéresser à ce conflit, que par ailleurs certaines élites européennes ne cessent d'attiser?  Sébastien Boussois va nous éclairer: "beaucoup d’intellectuels, analyses, chercheurs qui sont persuadés que la résolution de cette question [!] signifiera peut être enfin la compréhension de deux mondes: l’Orient et l’Occident, le Nord et le Sud, et en aval les Juifs et les Musulmans".

Le "mouroir" de Gaza.

"Question: Le conflit israélo-palestinien n'occupe plus une place centrale dans la politique étrangère américaine, Obama se rend d'ailleurs en Israël sans plan de paix. Qui ce conflit intéresse-t-il encore?

Sébastien Boussois: Avec une note d’humour, je dirais moi. Je dirai surtout beaucoup d’intellectuels, analyses, chercheurs qui sont persuadés que la résolution de cette question signifiera peut être enfin la compréhension de deux mondes: l’Orient et l’Occident, le Nord et le Sud, et en aval les Juifs et les Musulmans. On est aujourd’hui dans l’impasse car les tendances politiques en action sont aux extrêmes dans un contexte régional instable et totalement transformé: le gouvernement d’Israël nouvelle mouture est celui des colons, nationalistes, et religieux, fervents défenseurs du grand Israël et prêt à en finir avec la moindre concession avec les Arabes; côté palestinien, le Fatah mortifère reste confronté à la véhémence [!] et la popularité encore certaine du Hamas depuis la guerre de Gaza en 2012; tout cela dans un contexte islamisant dans la région où il vaut mieux du coup, comme le prônent les Israéliens, préférer le statu quo et la gestion de la "situation" en bon père de famille, plutôt que de tout faire exploser et ce forcément en défaveur d’Israël qui tient à son intégrité, à sa sécurité et à ses acquis territoriaux. Ils s’en satisfont très bien aujourd’hui: mur, blocus, non relance des négociations, et sécurité maximale."

Excellent classement des universités israéliennes dans le classement du Times

Trois universités israéliennes figurent parmi 200 premières universités mondiales dans le classement du  Times Higher Education Ranking (2012-213 World University Rankings).  C'est la première année qu'Israël est inclus dans la liste:


137ème: Hebrew University of Jerusalem
158ème - Tel Aviv University
193ème - Technion Israel Institute of Technology

Il est intéressant de noter que l'Université Libre de Bruxelles qui est l'une des universités les plus hostiles à Israël en Europe et qui consacre une étonnante énergie depuis des années à la mise au pilori d'Israël (boycott ayant même créé un Cercle BDS approuvé par le CA d'administration et reconnu par l'université au même tire que le cercle de droit, etc, événements anti-apartheid, lawfare par la participation au Tribunal Russell sur la Palestine, des simulacres de checkpoints etc.) ne figure qu'entre les 226 et 250 places... Quelle ironie!  Rappelons que le Recteur de l'ULB avait rabroué sévèrement le Président de l'État d'Israël Shimon Peres lors de sa récente venue à Bruxelles.

L'Université Catholique de Louvain, également grande donneuse de leçons et de mauvais points à Israël, occupe la 164ème place.  Encore une ironie.

Par contre les universités flamandes ont des résultats absolument remarquables.

Voir également: Tolérance de l'antisémitisme à l'Université Libre de Bruxelles et démission du Prof. Brotchi et Trois universités israéliennes dans le top 100 (classement Shanghai).

Un ex sénateur belge traite Shimon Peres de criminel de guerre mais assiste à une cérémonie en sa présence

Il y a une attitude méprisante envers la communauté juive en Belgique francophone elle est moins tolérée ailleurs en Europe, et notamment en Flandre. Le fait que la communauté juive elle-même subisse ces avanies sans réagir, voire en approuvant, est interpellant.  Lors de la visite de Shimon Peres en Belgique deux événement de ce type sont à déplorer.  Le premier incident est imputable aux dirigeants juifs eux-mêmes: Shimon Peres se fait violemment critiquer par Didier Viviers le recteur de l'Université Libre de Bruxelles.  Description du second:

"Au cours d’une cérémonie qui s’est tenue ce 5 mars au Palais d’Egmont, en présence du Prince Philippe, Shimon Peres, Président israélien, a remis à 22 citoyens belges le diplôme et la décoration de «Juste parmi les Nations». Le titre de «Juste parmi les Nations» est décerné par l’institut israélien «Yad Vashem» en hommage aux non-Juifs qui ont risqué leur vie pour sauver des Juifs de la persécution, de la déportation et de l’extermination par les nazis et leurs complices. Cette reconnaissance est attribuée tant à des personnes encore vivantes qu’à titre posthume, à des proches de personnes aujourd’hui décédées. 1612 Belges ont déjà été reconnus «Justes parmi les Nations». De nombreux sauveurs ne sont toutefois pas connus ou ont souhaité rester anonymes. On estime entre 28000 et 30000 le nombre de Juifs qui ont pu être sauvés en Belgique." (Source)

Or parmi les invités se trouvait l'ex-sénateur P.S. Pierre Galand (Université Libre de Bruxelles également) qui accuse Shimon Peres d'être "sous sa façade d’"homme de paix" un criminel de guerre" et "persona non grata en Belgique". Il dit publiquement qu'Israël est un état voyou, est à la tête du mouvement BDS, et d'une petite entreprise de démolition d'Israël subsidiée par le contribuable, l'Association Belgo-Palestinienne Wallonie-Bruxelles, et  du tribunal Russell sur la Palestine et a sommé M. Peres d'y paraître lors de la session qui aura lieu ce moins à Bruxelles et on pourrait poursuivre l'énumération.

On sait que les contempteurs d'Israël aiment aller à des réceptions liées à l'Holocauste. Ce fut le cas en Norvège. Comme nous le rapportions en novembre 2012, sauf que le fait avait suscité de nombreuses protestations:

"L'ancien Premier ministre Kåre Willoch (Conservateur), connu pour ses positions hostiles à Israël, a été invité à prononcer une allocution lors d'une cérémonie à la mémoire des victimes norvégiennes de l'Holocauste. Voici le genre de commentaires qu'il fait: "Par désespoir, les Palestiniens emprisonnés dans Gaza lancent des roquettes artisanales contre l'État qui leur impose un blocus - Israël - et on les traite de terroristes. Quand Israël refuse d'accepter l'offre d'armistice du Hamas contre la fin du blocus, la réponse d'Israël est de tuer 1300 Palestiniens - dont plusieurs centaines d'enfants et les femmes - et on qualifie ça de légitime défense." Ou quand il déplora que le Président Barack Obama avait "choisi un Juif comme chef de cabinet".  Voyez donc l'horreur un Noir et un Juif...

Un ancien sénateur belge traite Shimon Peres de "criminel de guerre"

"Sous sa façade d’"homme de paix" Shimon Peres est un criminel de guerre" (Pierre Galand)

Pierre Galand, président de la fédération humaniste européenne, ancien sénateur PS, président du CAL (laïcité), professeur à l'Université Libre de Bruxelles, créateur du tribunal Russell sur la Palestine, chef du mouvement de boycott d'Israël (BDS), président de la généreusement dotée par le contribuable belge Association Belgo-Palestinienne Wallonie-Bruxelles (son équivalent n'existe pas en Flandre - il est donc curieux que le mot "Belgo" y figure), vient de publier ce communiqué à l'occasion de la visite du Président Shimon Peres en Belgique. On y apprend que Yithzak Rabin est également un criminel de guerre. Pour M. Galand Israël est un état voyou et criminel.  Voir la lettre que Galand, en tant que coordinateur du pseudo tribunal Russell à envoyée à Peres. (Image)

Shimon Peres, persona non grata en Belgique
Posté le 27 février 2013. Tags: BDS

Shimon Peres sera reçu au Palais des Académies mardi 5 mars pour une soirée donnée en son hommage par le CCOJB. Y assisteront le recteur de l’ULB, Monsieur Didier Viviers [voir: Simon Peres est violemment critiqué par le recteur de l'Université Libre de Bruxelles], ainsi que notre Ministre de la Défense, M. Pieter De Crem. L’Association Belgo-palestinienne dénonce l’honneur réservé au Président israélien, qui sous sa façade d’"homme de paix" est un criminel de guerre et appelle MM. De Crem et Viviers à renoncer à leur participation.

M. Shimon Peres a en effet eu l’avantage d’obtenir en 1994 le prix Nobel de la paix grâce aux avancées des accords d’Oslo entre Israéliens et Palestiniens. Mais cette image de colombe a tendance à occulter le réel visage de cet homme politique israélien. Président de l’Etat d’Israël depuis 2007, il joue de son image positive pour atténuer les réactions internationales négatives face à la politique des gouvernements israéliens de plus en plus à droite.

Mais M. Peres est également lui-même un criminel de guerre par le soutien qu’il a apporté à la colonisation lorsqu’il était au gouvernement. En 1975, comme Ministre de la Défense du premier gouvernement de Yithzak Rabin, il a soutenu les colons de Sebastya, une des premières implantations en Cisjordanie. La même année, il a planté le premier arbre de la colonie d’Ofra. En tant que Premier Ministre, Shimon Peres a autorisé le bombardement massif du Liban en 1996 lors de l’opération "Raisins de la colère" faisant des nombreuses victimes civiles, et créant des flots de réfugiés quittant Beyrouth.

M. Peres est le représentant officiel d’un Etat criminel qui occupe, qui colonise, qui attaque impunément et qui torture, et à ce simple titre l’ABP recommande le boycott de sa visite.

En anglais: Head of European Humanist Association calls Shimon Peres a 'war criminal', a liar and a hypocrite

Dans un débat, Shimon Peres est violemment critiqué par le recteur de l'Université Libre de Bruxelles

Le plus tragique c'est que c'est le CCOJB (Comité de Coordination des Organisations Juives de Belgique) qui avait invité le 5 mars le recteur de l'Université Libre de Bruxelles à débattre avec le Président Shimon Peres.  Les propos du recteur Didier Viviers choquèrent le public. Après avoir répondu au recteur, Shimon Peres est parti immédiatement, alors qu'une session de questions/réponses était prévue. Comme l'ULB est un vivier d'anti-israélisme, il est clair que le recteur ne pouvait que critiquer violemment M. Peres et Israël. C'est dommage que les dirigeants juifs belges francophones n'aient pas invité une personnalité belge amie d'Israël - car il y en a, surtout en Flandre, et il y en avait beaucoup dans la salle. C'est dommage qu'on préfère inviter ceux qu'on sait pertinemment qu'ils vont critiquer Israël. Visiblement pour certains Israël se résume au conflit israélo-palestinien. Israël est autre chose que le conflit. Il convient de le dire. C'est ce que fit brillamment M. Peres. Voir la vidéo à partir de la 20e minute.

En anglais chez Philosemitism: Belgian Jewish leaders invite head of anti-Israel university to debate with Shimon Peres.

Stéphane Hessel avait convoqué Shimon Peres devant le 'tribunal Russell' à Bruxelles

Stéphane Hessel, l'indigné 'cinq étoiles' [comme Beppe Grillo] et contempteur d'Israël qui a osé comparer le Hamas à la Résistance française et Israël au régime nazi, était président d'honneur du fumeux 'Tribunal Russell sur la Palestine'. Or peu avant sa mort, le 'tribunal' avait envoyé une convocation insultante au Président Shimon Peres pour qu'il se présente devant le tribunal et qu'il fasse libérer le terroriste Marwan Barghouti...

"We would like to formally invite you to take part in this historic event. We would also like to seize this opportunity of this letter to ask you, in your position as Nobel Prize winner, President of the State of Israel and someone that has always advocated a just and durable peace between the Israelis and the Palestinians, to free Marwan Barghouti. This would enable him to be in Brussels with us on these two days. Such a gesture from you would certainly be as important as the one F.W de Klerk did with Nelson Mandela in 1991 [ceci est un argument particulièrement cynique puisque le 'tribunal' a déclaré qu'Israël est coupable de crimes d'apartheid... et Pierre Galand, qui a signé la lettre, qualifie Israël d'"Etat voyou" - Comme l'a bien écrit Robin Shepherd le Tribunal Russell Tribunal sur la Palestine déshonore les victimes de l'apartheid]. It would also mark a new beginning for Israeli-Palestinian relationships that I am sure will be a revolution in itself." (Pierre Galand)

Signée par Pierre GALAND, General Coordinator of the Russell Tribunal on Palestine (20 février 2013)

Shimon Peres
President State of Israel

Dear Mr President,

The Russell Tribunal on Palestine is a people’s initiative whose proceedings were launched in 2009 in response to a call from Ken Coates, Chairman of the Bertrand Russell Peace Foundation, Nurit Peled, Sakharov Prize for Freedom of Thought 2001, and Leila Shahid [l'arrière-petite-nièce du collaboratuer de Hitler Hadj Amin al-Husseini, le Mufti of Jerusalem, et cousine de Yasser Arafat], Ambassador of Palestine to the European Union (EU). The RToP follows on the footsteps of the people’s tribunals established by the philosopher Bertrand Russell on Vietnam (1966-1967) and the Lelio Basso International Foundation for the Rights and Liberation of Peoples of Latin America (1974-1976).

[Il convient de noter que le philosophe Bertrand Russell n'avait pas une bonne opinion de l'islam - mais ça ils ne le disent pas: "Le bolchevisme combine les caractéristiques de la Révolution française avec celles de la montée de l'Islam [...]. Marx a enseigné que le communisme est fatalement prédestiné à se réaliser; ce qui correspond aux traits orientaux du caractère russe et produit un état d'esprit qui n'est pas sans rappeler celui des premiers successeurs de Mohamed [...]" "Parmi les religions, il convient de comparer le bolchevisme à l'islam plutôt qu’au christianisme ou au bouddhisme. Le christianisme et le bouddhisme sont essentiellement des religions personnelles, avec des doctrines mystiques et l'amour de la contemplation. L’islam et le bolchévisme ont une finalité pratique, sociale, matérielle [non-spirituelle] dont le but est d’étendre leur domination sur le monde."]

Noting the failure of third parties to push Israel to respect fundamental international legal norms and to comply with their international obligations, the RToP seeks to contribute to a just resolution of the conflict by mobilizing public opinion, enhancing the role of civil society and providing it with the legal tools it requires to take action.

Le vocabulaire 'antisioniste' s'enrichit: spaciocide, sociocide, génocide des consciences, génocide des liens...

Spaciocide, sociocide, génocide des consciences, génocide des liens...

Elder of Ziyon rapporte qu'un savant de l'Université américaine de Beirout, un certain Sari Hanafi, a inventé un nouveau concept anti-israélien: le spaciocide (Newest pseudo-academic anti-Israel buzzword: "Spacio-cide").

En Belgique, les savants francophones sont également très actifs.  Le fameux et fumeux 'tribunal Russell sur la Palestine' [1] dans lequel des savants de l'Université Libre de Bruxelles sont actifs a concocté le terme de sociocide (génocide social). Ce terme fut utilisé en 2009 par le Dr Olivette Mikolajczak. (DH, 21/12/2009)

Le psychanaliste Francis Martens, un autre savant belge francophone, a à lui seul trouvé deux expressions: "génocide des liens" et "génocide des consciences":

"L’encouragement à rester hors la loi aveugle Israël. L’impunité le précipite dans l’autodestruction. Fidèle à elle-même, l’Europe contribue sans compter au génocide des consciences. Voilà le pire de l’antisémitisme ?" (La Libre Belgique, 20.1.2009)

"Pour ceux qui ont échappé à l'extermination (les survivants par rapport aux morts, les rescapés par rapport aux déportés), tout se passe comme si le nombre incalculable des "six millions" ne cessait de faire écran. Comme si le décompte de l'horreur pouvait dissimuler la profondeur de la blessure. Heureux sans doute, ceux qui ont pu passer par la maille du filet. Mais dans quel monde débouchent-ils, sinon dans celui du génocide des liens?" (La Libre Belgique, 24/08/2006)

[1]  On rappellera que le 'tribunal' tire son nom du philosophe anglais Bertrand Russell qui éprouvait de grandes préventions envers l'islam: "Le bolchevisme combine les caractéristiques de la Révolution française avec celles de la montée de l'Islam [...]. Marx a enseigné que le communisme est fatalement prédestiné à se réaliser; ce qui correspond aux traits orientaux du caractère russe et produit un état d'esprit qui n'est pas sans rappeler celui des premiers successeurs de Mohamed [...]"

"Parmi les religions, il convient de comparer le bolchevisme à l'islam plutôt qu’au christianisme ou au bouddhisme. Le christianisme et le bouddhisme sont essentiellement des religions personnelles, avec des doctrines mystiques et l'amour de la contemplation. Parmi les religions, le bolchevisme doit être comparé à l'islam plutôt qu’au christianisme ou au bouddhisme. Le christianisme et le bouddhisme sont avant tout des religions personnelles, avec des doctrines mystiques et un amour de la contemplation. L’islam et le bolchevisme ont une finalité pratique, sociale, matérielle [non-spirituelle] dont le but est d’étendre leur domination sur le monde."  (The Practice and Theory of Bolshevism)

Belgique: l'obsession anti-israélienne (3)

Souhail Chichah, l'ancien chercheur de l'Université Libre de Bruxelles rendu célébrissime pour ses positions anti-israéliennes (en phase avec celles de l'ULB) mais surtout pour avoir interrompu une conférence de Caroline Fourest sur l'extrême droite en scandant "burka blabla", vient d'être interviewé par le journal Le Soir. Chichah, qui "est aujourd’hui en charge d’un cours d’économie à l’Université de Lyon II et d’un séminaire de recherche", "donne sa lecture des événements". Extraits:

"Fourest avait quand même développé la thèse, publiée dans le Wall Street Journal sous le titre «The war for Eurabia», d’une Europe menacée par l’islam et une cinquième colonne formée par les descendants de l’immigration maghrébine! [Il suffit de lire l'article pour comprendre que C. Fourest ne dit rien de tout ça.] Vous me parlez de ses «contradicteurs». Hasquin, qui a dit à la fin des années 90 que le seuil avait été atteint à Bruxelles en matière d’immigration ? Haarscher, qui est un obligé du réseau sioniste à l’ULB? La meilleure preuve qu’il n’était pas le mieux placé, c’est quand il me tendra le micro en disant : «J’ai toujours su que vous aviez une burqa dans la tête, merci pour votre coming out.» C’est un énoncé raciste. [...] Cela a hélas profité aux partisans de la politique israélienne qui ont pu se débarrasser à bon compte d’un contradicteur gênant."

Voici son opinion sur l'ULB: "Les chercheurs qui vivent des contrats publics sont tous d’origine étrangère ou de jeunes étudiants. Les autres vont dans le secteur marchand. Ceux qui restent pour faire carrière ont besoin des réseaux d’influence. C’est vassalique. Les hiérarchies universitaires sont féodales. L’université libre-exaministe interpellatrice des dogmes, c’est du pipeau. C’est fini. Le seul renom de l’ULB aujourd’hui vient de ses facultés technocratiques: Solvay, droit, médecine. L’ULB joue le rôle de l’ENA en France: fournir de quoi faire tourner le grand capital et la machine d’État."

Corinne Torrekens, docteure en sciences sociales et politiques, chercheuse au Groupe de recherches sur les relations ethniques, les migrations et l’exclusion (Germe), chargée du projet DiverCity, ULB, a répondu également dans Le Soir aux charges contre l'ULB de S. Chichah. Extraits:

"Enfin, je suis d’accord avec Monsieur Chichah pour dire qu’il existe un certain malaise à l’ULB à propos de certains sujets. Oui, le conflit israélo-palestinien crée des tensions. De là à dire que «cela [le non-renouvellement du mandat de Monsieur Chichah, ndlr] a hélas profité aux partisans de la politique israélienne qui ont pu se débarrasser à bon compte d’un contradicteur gênant  (Le Soir, 4 février 2013), c’est entrer de plain-pied dans la théorie du complot et du pouvoir des forces «occultes» à peu de frais sans fournir beaucoup d’argumentation. [...] s’en prendre ad hominem à d’éminents collègues en les comparant à «Zitrone» [1] ou en les accusant d’être des obligés «du réseau sioniste à l’ULB» ou de certains partis politiques, c’est tout simplement intolérable. [...] En tant qu’ulbiste, pas toujours d’accord avec mon institution mais fière de l’être, multiculturaliste, pro-palestinienne [...]."

Note:

Chichah a traité une députée de "vieille juive riche à pognon mais moche comme un rat mort! heu pardon pour les rats je les aime bien…".

En 2010 il a écrit au Roi Albert II pour se plaindre de ses hôtes sionistes et de "l’ethnocide gazaoui": "Belgo-Marocain, j'ai l'insigne honneur d'être le sujet de deux Majestés. C’est une charge lourde à porter. En effet, ma sujétion me fut souvent violement reprochée. On m'accusa notamment, à l'exemple de tant d'autres indigènes ayant su s’(e) (dés)intégrer pour mieux gagner leur humanité, d'avoir, lors de la traditionnelle fête du trône à Rabat, baisé la Main du Roi. Sire, de grâce, n'en prenez pas ombrage, il n’en est rien! Je le jure, sur le Coran par dessus la Constitution, je n’ai jamais baisé le Roi! [...] Certes Sire, je ne suis pour vous et votre cour au sang bleu qu’un allochtone venu du 'trou du cul du monde'. [...]

Université Libre de Bruxelles: éducation à la haine d'Israël

Défilé militaire des  brigades al-Quds (la branche armée du mouvement du Jihad islamique) à Rafah, 2/10/2012

Comme on le sait les gouvernements européens financent des ONG qui diabolisent les Juifs d'Israël en appelant, entre autres, au boycott d'Israël. Une des universités les plus actives dans le dénigrement permanent d'Israël est l'Université Libre de Bruxelles. Il est ironique que des terroristes à Gaza s'affichent avec armes de fabrication belge (Des armes wallonnes à Gaza) et qu'on ne se gêne pas le moins du monde à appeler à "l'embargo militaire d'Israël" et au boycott. Cette conférence a été organisé par le Cercle Boycott d'Israël de l'ULB qui a été reconnu au même titre que les autres cercles (droit, philosophie, etc.)

Pour le Prix Nobel Bertrand Russell l'islam veut dominer le monde

On notera que les USA étaient mis en accusation et
qu'il y a un sinistre trait noir sur la lèvre supérieure
de la Statue de la Liberté (logo du "tribunal")

Un prétendu tribunal né en Belgique francophone de l'imagination anti-israélienne fertile de Pierre Galand (et de ses nombreux soutiens à l'Université Libre de Bruxelles, au PS, au CAL, etc) s'arroge le droit de faire la morale à Israël et, entre autres, aux Etats-Unis. Avec l'arrogance qu'on lui connaît, Galand est allé avec son "tribunal" à New York pour juger et condamner les Etats-Unis [il faut noter que la Flandre ne s'associe pas à cette initiative]. Une autre aberration c'est que ce "tribunal" se revendique d'un aristocrate, grand philosophe britannique et Prix Nobel Bertrand Russell, en se faisant appeler Tribunal Russell sur la Palestine. Or en 1920, dans son ouvrage The Practice and Theory of Bolshevism, Lord Russell, mettait en garde contre l'islam dont la finalité est étendre sa "domination sur le monde" et dressait un parallèle avec la gauche... en 1920! C'est donc étonnant qu'on se revendique d'un grand penseur qui n'aurait en aucun cas approuvé cette pantalonnade, à laquelle d'ailleurs aucun intellectuel n'a assisté.  Traduit de l'anglais:

"Le bolchevisme combine les caractéristiques de la Révolution française avec celles de la montée de l'Islam [...]. Marx a enseigné que le communisme est fatalement prédestiné à se réaliser; ce qui correspond aux traits orientaux du caractère russe et produit un état d'esprit qui n'est pas sans rappeler celui des premiers successeurs de Mohamed [...]"

"Parmi les religions, il convient de comparer le bolchevisme à l'islam plutôt qu’au christianisme ou au bouddhisme. Le christianisme et le bouddhisme sont essentiellement des religions personnelles, avec des doctrines mystiques et l'amour de la contemplation. L’islam et le bolchevisme ont une finalité pratique, sociale, matérielle [non-spirituelle] dont le but est d’étendre leur domination sur le monde."

L'Israël-bashing n'améliore pas le rating de l'Université Libre de Bruxelles

Nous avons évoqué à de nombreuses reprises le militantisme anti-israélien de l'Université Libre de Bruxelles (campagnes checkpoint, campagnes BDS, tribunal Russell sur la Palestine, cours, conférences, etc.). Le dernier avatar étant le cercle BDS, au même titre que les cercles de droit, de médecine etc. (Un collectif critique le cercle BDS à l'Univeristé Libre de Bruxelles)

Or cet activisme contre "l'entité sioniste" ne semble pas se traduire positivement dans les classements internationaux. Le classement 2012 des meilleures universités du monde du Times Higher Education place l'ULB entre la 226 et la 250 place (moins bien qu'en 2011). Comble de l'ironie trois universités israéliennes (les seules de la région à figurer sur la liste) font nettement mieux. L'Université Hébraïque de Jérusalem occupe la 137e place, l'Université de Tel Aviv la 158e et le Technion la 193e.

L'Université Catholique de Louvain est classée 164e - également moins bien que l'UHJ et l'UTA. Par contre deux universités flamandes se distinguent. La Katholieke Universiteit Leuven occupe la 58e place et l'Université de Gand la 93e.

Voir également:

Trois universités israéliennes dans le top 100 (classement Shanghai)