lundi 28 novembre 2011

Today is the 70th anniversary of Hitler meeting the Mufti

"Le Mufti  n'est pas un héros arabe palestinien malgré sa haine des Juifs. Il est un héros parce qu'il avait la haine des Juifs."

Today is the 70th anniversary of Hitler meeting the Mufti (Elder of Ziyon)

Germany stands for an uncompromising struggle against the Jews. It is self-evident that the struggle against the Jewish national homeland in Palestine forms part of this struggle, since such a national homeland would be nothing other than a political base for the destructive influence of Jewish interests. Germany also knows that the claim that Jewry plays the role of an economic pioneer in Palestine is a lie. Only the Arabs work there, not the Jews. Germany is determined to call on the European nations one by one to solve the Jewish problem and, at the proper moment, to address the same appeal to non-European peoples....At some not yet precisely known, but in any case not very distant point in time, the German armies will reach the southern edge of the Caucasus. As soon as this is the case, the Führer will himself give the Arab world his assurance that the hour of liberation has arrived. At this point, the sole German aim will be the destruction of the Jews living in the Arab space under the protection of British power. (Adolf Hitler to Haj Amin Al-Husseini, mufti of Jerusalem, November 28, 1941) (Pour la version française voir le blog de Richard Zrehen ICI.)

The Mufti of Jerusalem was the undisputed leader of Palestinian Arab nationalism from the 1920s through the 1940s, and his hatred of Jews pervaded all he did.

It will be recalled that the Mufti was given his position by the British because he was regarded as a "moderate." This is what gave him the platform to start his career of inciting against and murdering Jews in earnest.

He was responsible for the anti-Jewish pogroms in Palestine in 1920, 1921 and 1929; he initiated the deadly riots from 1936-1939, and he initiated contact with the Nazis as soon as they came to power in order to come up with ways to work together with them to get rid of the Jews.

Not only that, but towards the end of the war, he pulled out all the stops to murder Jewish children rather than have them rescued - even when the desperate Nazis were considering swapping them for money or for German prisoners. Meaning that his desire to murder Jews exceeded even that of Hitler himself.

The Mufti was an unrepentant anti-semite and desired nothing less than the complete genocide of the entire Jewish people, every man, woman and child.  [Il se vantait"Il semble que mon entrevue avec Eichmann ait compromis les démarches déployées à l'époque auprès du Führer pour arrêter le génocide des juifs".]

Today, November 28th, is the anniversary of the Mufti's seminal meeting with Hitler where the Fuehrer explained his genocidal plans in detail to his kindred anti-semite.
Today, the Mufti of Jerusalem is considered a hero among Palestinian Arab leadership.

One year ago, Mahmoud Abbas said in a speech,
We must also recall the outstanding [early] leader of the Palestinian people, the Grand Mufti of Palestine -- Haj Mohammed Amin al-Husseini, who sponsored the struggle from the beginning, and sponsored the struggle and was displaced for the cause and died away from his home."

The Mufti isn't a Palestinian Arab hero despite his Jew-hatred.  He is a hero because of it.

1 commentaire :

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

Pendant la seconde guerre mondiale, Hitler eut plusieurs projets de "réserve de Juifs", selon lesquels les Juifs pourraient survivre à la solution finale, mais devraient quitter l’Allemagne pour rejoindre un territoire où ils seraient parqués et surveillés comme des animaux dans une réserve naturelle, avec l’interdiction de quitter ce pays. On sait, par exemple, par la correspondance privée de Goebbels (actuellement consultable au musée de Yad Vashem), que Goebbels tenta de convaincre Hitler de renoncer à la solution finale et d’appliquer le plan "de l’Afrique du Nord", qui prévoyait la mise en place de ce projet en Afrique du Nord, vraisemblablement au Maroc.

La seconde solution concernait Israël, en profitant de l’existence d’un yishouv juif. Les exigences nazies comportaient aussi le paiement d’une rançon par individu juif, qui rendit le départ massif de Juifs vers Israël virtuellement impossible.

Cependant, ce furent les Arabes et non les Sionistes qui amenèrent les Nazis à revoir leur position
"pro-sioniste".

Entre 1933 et 1936, 164 267 immigrants juifs arrivèrent en Palestine; dont 61 854 au cours de la seule année 1935.

La minorité juive se développa jusqu’à passer d’une proportion de 18% de la population en 1931, à 29,9% en décembre 1935, de sorte que les Sionistes purent envisager qu’ils constitueraient la majorité de la population dans un futur assez proche.

Les Arabes réagirent très vite face à ces statistiques. Il n’avaient jamais accepté le mandat britannique sur la Palestine et son but déclaré d’y créer un foyer juif. Dès 1920 et 1921 eurent lieu des émeutes. En 1929, après une série d’échauffourées entre Juifs et Arabes au Kotel, les musulmans massacrèrent plus de 135 Juifs, les Britanniques faisant à peu près autant de victimes chez les Arabes. La politique des Arabes de Palestine suivait une logique de clan. Le clan le plus nationaliste était celui des Husaynis, sous l’égide du Mufti de Jérusalem, al-Hajj Amin al-Husayni. Très pieux, il se méfiait aussi de toute réforme sociale qui pourrait mobiliser la masse paysanne illettrée des paysans Arabes palestiniens.

Il se mit donc en quête d’un soutien extérieur pour contenir des soulèvements internes. Son choix se porta sur l’Italie.

Une fois les armées entrées dans le Caucase, Hitler se débarrasserait de tous les Juifs est-européens, et le Mufti devait quant à lui obtenir le soutien des Musulmans des Balkans, et des républiques soviétiques où ils constituaient des groupes importants.

Puis Hitler "libèrerait" les peuples arabes qui souhaitaient leur indépendance et les aiderait à exterminer les Juifs du Moyen Orient.

En fait, des documents découverts par la BBC montrent qu’un parachutage de commando eut même lieu, devant aboutir à l’établissement d’une base, espionnant, et travaillant au recrutement de combattants palestiniens avec l’or nazi. Le groupe était sous le commandement du Colonel Kurt Wieland, un arabisant qui connaissait bien la Palestine. Le projet échoua après que le parachutage, en Octobre 44, ait eu lieu bien trop au Sud de Jéricho (le pilote, perdu, parachuta les hommes d’une hauteur excessive) et que deux des hommes de Wieland aient été capturés. Wieland resta caché dans un village arabe avec deux de ses compagnons, puis dans une grotte, et, enfin dans un monastère.

Ils ne trouvèrent aucun soutien pour organiser un soulèvement arabe, et une semaine plus tard, ils étaient faits prisonniers. Les deux derniers hommes de la mission n’ont jamais été retrouvés.