L'article du Monde Grèce, l'entrée de l'extrême droite au gouvernement crée le malaise comme tout ce qu'on a pu lire sur l'extrême droite grecque est que sa cible sont les Juifs, même si pour faire bonne mesure M. Georges Karatzaféris fait une brève mention aux communistes, aux homosexuels et aux francs-maçons. Sans doute xénophobe mais visiblement, de peur des conséquences, ils n'osent pas s'attaquer aux Musulmans.
""Parlons des mythes d'Auschwitz et de Dachau et de ces fours, parlons des chambres à gaz pour voir si les murs étaient isolés pour retenir le gaz ou s'ils étaient seulement faits de briques." Selon lui, le Mossad avait prévenu les juifs des attentats du World Trade Center en 2001. En 2000, il assurait que son parti était sans juifs, sans communistes, sans homosexuels et sans francs-maçons."
"Sur les quatre ministres et secrétaires d'Etat du LAOS, l'un, Adonis Georgiadis, secrétaire d'Etat à la marine marchande, a soutenu un livre antisémite du néonazi Constantin Plevris, l'autre, Makis Voridis, ministre des transports, était le responsable du Front hellénique, un parti d'extrême droite nostalgique de la junte. M. Voridis a nettement atténué son discours."
Hélas le Monde passe sous silence ce que ces courageux personnages disent sur les Juifs en toute impunité et sans aucun risque. (Source: Abravanel)
Makis Voridis: "In 2002 he expressed doubts over the authenticity of the Anne Frank diaries and said that he could not answer whether the Protocols of the Elders of Zion are true or false. He did say though that he had never met a Jew who shares his political ideas and he has absolutely no problem with the violent neonazi party of Chrisi Avgi."
Adonis Georgiadis: "A famous tele-evangelist with a popular TV show in Karatzaferis TV channel, he has made more than his fair share of antisemitic claims like the 2009 claim that “All major banks belong to the Jews” during a conversation with his brother in which they claimed that the Jewish Lobby held the keys to the greek foreign debt.
He also systematically publicized though his TV show and sold though his bookshop the most infamous antisemitic book ever to have been published in Greece, “The Jews, the whole truth” by neonazi Konstantinos Plevris. Here one can read an extensive report over the systematic promotion of the aforementioned book.
The new under-secretary is linked with a long friendship to Plevris and was hosted in Plevris TV show several times. Due to his support he has been called as a witness on behalf of the neonazi Plevris in a lawsuit brought against the leadership of the Greek Jewry. In other words a minister of the greek government is called by a neonazi to defend his work which advocated the extermination of Jews against the Greek Jewish Community, after having extensively publicized the book in many shows."
Georges Karatzaféris qui selon Le Monde a été obligé d'expliquer, mardi 15 novembre, sur une chaîne de télévision, qu'il n'était pas antisémite. "L'Holocauste est un fait. C'est le plus grand crime de l'histoire" a toujours tenu un discours sur les Juifs absolument immonde.
1. Should there ever be a Greek Jewish politician, then he/she will owe allegiance to foreign powers – no Greek Jew must take part in government.
In 1996 as a mainstream conservative parliamentarian he accused Minister Christos Rozakis, (a Christian Orthodox whose 1 paternal grandfather was a Jew who converted to Christianity), of double allegiance after a campaign led by a neonazi newspaper. Apparently Jewish blood, diluted to 1/4 and baptized is still poison to Karatzaferis.
2. The Protocols of the Elders of Zion are true
On the Lisbon Treaty of the European Union: “Whatever is being described in the Protocols of Zion is becoming reality today. One Goverment, one currency for all of Europe. And this for me is the coming of the New Order of things.”, Y.Karatzaferis in the Greek Parliament, 11/6/2008
3. He is proud that no Jews, gays or communists are part of his party and has accused many Christian politicians as crypto-Jews.
“First of all I am not a Jew; let’s see if the Prime Minister (Simitis) can claim this. Second of all I am not a communist; let’s see if Karamanlis (conservative party leader) can claim this. And third I am not gay; and there are not many people who can claim this”, speech made at 28th May 2002.
4. Jews are directly accused as Christ-killers.
“The murderers of GOD would ever care for innocent children? Their pure blood is soaking the flesh not of the Jews whose skin has acquired a sheath of impermeability…”, in the main article in party newspaper A1 4 January 2009
5. He has openly asked for neonazi party Chrisi Avgi to enter the greek government. In this video one can see Yorgos Karatzaferis in his daily television show offering neonazis a ministry.
6. Jews are responsible for 9/11
Karatzaferis even asked for an official enquiry over the rumors of arab newspapers that 4000 American Jews did not go to the Twin Towers on 9/11. He repeated the claim multiple times in his television show, even challenging the israeli ambassador.
7. Speaking about Israel and the Cast Lead operation of 2009
“The Jews are transforming to the same ruthless killer as their perpetrator[the Nazi]“, “The blacklettered day the State of Israel was born”, “…more Jews practicing the ruthless policies of Zionism”, main article in party newspaper A1 4 January 2009.
8. The Jews, the Vatican and the Peloponnesean War between Sparta and Athens.
A myriad of other statements like the “conspiracy of the Vatican and the Jews”, “Jews forcing their laws in countries outside their own”, “The New World Order expressed by the Jews”, “they [the Jews] print synagogues on banknotes”. A special mention goes to history lessons in which Jews are responsible for the fall of Constantinople to the ottoman Turks in 1453. Even better is the revelation that Jews are responsible the Peloponnesean War of 431 BCE between Sparta and Athens.
I am certain that when his car hits a traffic jam he accuses the Jews of intentionally painting the traffic lights a communist red just to spike him.
9. An evergreen: Holocaust Denial
“…let’s talk about the myth of Auschwitz and Dachau and talk about these ovens, to talk about these gas chambers, whether the gas chambers were insulated to hold gas inside or they were simple bricks”. The specific excerpt is from 2001 but there are many occasions, especially in his daily television show when hosting his friend Plevris, eg here.
2 commentaires :
La dernière décennie a été riche en manifestations antisémites de tous genres.
Après le 11 septembre 2001, on peut lire dans la presse grecque les accusations folles d'une complicité juive ou israélienne dans le complot pour attaquer l'Amérique.
En pleine seconde Intifada, les journaux évoquent régulièrement le "génocide des Palestiniens", l’"Holocauste en Palestine" et les "bêtes humanoïdes israéliennes" selon leur propre terminologie.
Fin mars 2002, le député socialiste et ancien Ministre grec des Affaires Etrangères, Théodoros Pangalos, emmène dix-sept parlementaires manifester pour la énième fois devant l’ambassade d’Israël à Athènes, contre la politique israélienne.
En avril 2002, l’organe de la gauche pro-gouvernementale de Grèce publie la caricature d’un soldat nazi portant une étoile de David. Ce soldat menace un Arabe affublé de l’uniforme rayé des prisonniers de camps de concentration. Sous le titre
"Holocauste II", la légende indique : "La machine de guerre de Sharon s’efforce de perpétrer une nouvelle Shoah, un nouveau génocide".
Ce genre de caricatures est assez fréquent en Grèce où l’antisionisme et l’antisémitisme se confondent.
Toujours la même année, à Ioannina des tombes juives sont profanées et des vandales jettent de la peinture sur le monument commémoratif de l'Holocauste à Salonique. Un autre monument de l’Holocauste nouvellement inauguré sur l’île de Rhodes est aussi profané en juin 2002.
En 2003, "Mort aux Juifs" est de nouveau tagué sur le mémorial de l’holocauste au cimetière juif de Ioannina (comme en avril 2002) et le Monument de l’Holocauste de Thessalonique est dégradé pour la deuxième fois.
En septembre 2005, un festival de "rock nazi" est programmé dans la ville de Meligalas, réputée pour ses sympathies d’extrême- droite. Cette information provoque l’indignation des autorités israéliennes qui demandent l’annulation de ce "festival". Le gouvernement grec, par l’intermédiaire de son Ministre de l’Intérieur, fait néanmoins savoir qu’il ne lui est légalement pas possible d’interdire cette manifestation néo-nazie qui rassemble plusieurs milliers de militants et sympathisants d’organisations fascisantes venus de toute l’Europe.
La même année en novembre, à Athènes, à l’entrée du parking du tribunal de la ville, apparaissent des inscriptions antisémites :
"les étranger dehors, Juden raus, écrasez les sionistes, putes juives, préparez-vous au gibet" signées du nom du parti néonazi.
Le groupe GHM (Greek Helsinki Monitor) envoie une lettre ouverte au Premier ministre grec pour protester contre ces graffitis.
En août 2008, la communauté juive de Grèce proteste à nouveau auprès des autorités après la diffusion sur Internet d’une vidéo montrant la profanation d’un mémorial de la Shoah à Rhodes (un adolescent urinant sur le monument), sur fond de chant violemment antisémite, revendiquée par un groupe de lycéens local.
Tecno-feixistes. Le dernier cri.
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