Des enfants juifs ciblés par des campagnes de haine dans la ville d'Anvers

Comme dans plusieurs ville européennes, il y a eu à Anvers de violents affrontements entre Turcs et Kurdes qui ont fait des blessés et provoqué d'importants dégâts matériels.  Vidéo.  Le maire socialiste d'Anvers Patrick Janssens a interdit des manifestations entre les membres de ces deux communautés dans plusieurs quartier de la ville.  Dans un souci de calmer la colère de la communauté turque, le maire lui a présenté des excuses pour avoir prononcé le mot Kurdistan.

Or si M. Janssens a le souci d'empêcher ce qu'il est convenu d'appeler l'importation du conflit turco-kurde en Belgique, il favorise l'importation du conflit israélo-arabe dans sa ville, en autorisant des campagnes haineuses de boycott de produits israéliens.  Et pas pendant quelques heures.  Non. La campagne aura lieu du 26 novembre au 3 décembre et visera des quartiers où vivent beaucoup de membres de la petite communauté juive anversoise, selon des consignes émises par Pax Christi (voir capture d'écran ci-dessous).

En autorisant l'importation du conflit israélo-arabe à Anvers, le maire sait que la communauté juive adoptera un profil bas et ne se livrera pas à des pillages, à des agressions contre les policiers, ne brûlera pas de voitures.  Or le contexte n'est pas brillant.

En quelques jours, les enfants juifs de Belgique ont font l'objet de menaces. D'abord,  un dirigeant syndical belge a menacé des écoles juives à cause de la réaction d'Israël au vote de l'Unesco.

Et maintenant, la revue Joods Actuel révèle que les enfants juifs sont spécifiquement visés par cette campagne haineuse de boycott.  Des associations appellent au boycott de sucreries israéliennes appréciées par les enfants juifs.  On peut imaginer le danger auquel pourrait faire face un gosse juif ou non juif qui se promène en rue en tenant dans la main un paquet de bonbons de la marque Osem s'il a le malheur de croiser un boycotteur violent.

Le leader de la NV&A, M. Bart de Wever, a fermement condamné la campagne de boycott.  L'assocation patronale anversoise UNIZO l'a également critiquée.