"Comment peut-on imposer un accord avec la Palestinienne usurpée sans arrêter d’abord les violations et le viol?"
L'auteur de l'éditorial paru dans Libération, Rana Nashashibi développe cette thèse depuis plusieurs années qu'elle a présentée au Goethe Institute en 2004 (The Analogy of Occupation and Rape; "The case of the Palestininan People"). Une des nombreuses thèses qui séduit la presse française globalement (gauche et droite confondues) hostile à Israël. "Le conflit israélo-palestinien aura finalement permis, malheureusement, je le pense, de réanimer, de réactualiser et de banaliser tous les vieux préjugés, poncifs, stéréotypes haineux, antisémites et moyenâgeux. Antisémitisme, vous avez dit antisémitisme ? Oui. Clairement, oui."
Source: Crif (Les israéliens, ces violeurs? (sic), par Marc Knobel)
Je croyais naïvement avoir tout lu et tout entendu sur le conflit israélo palestinien. Par le passé, quelques organisations propagandistes arabes et pro palestiniennes déclenchèrent une vaste opération de communication et accusèrent les israéliens de commettre un «génocide» à l’encontre du peuple palestinien. En 2002, de bonnes âmes s’escrimèrent à comparer le camp de Jenin au ghetto de Varsovie, lors de l’incursion des israéliens contre cette ville, considérée alors par les Israéliens comme une pépinière d'auteurs d'attentats-suicides. Il y eut aussi les innombrables comparaisons sur tous les tons et adjectifs, toutes les formes, tous les styles et toutes les langues, avec les nazis, le nazisme, les camps de concentration et/ou d’extermination. Puis, il y eut les accusations folles : «les israéliens empoisonnent les puits, dépècent les cadavres (palestiniens) pour récupérer et vendre leurs organes, ils se comportent comme des rats, des chiens ou des singes; ils sont brutaux, méchants, cruels, barbares, menteurs et faux». J’ai lu aussi qu’ils «instrumentaliseraient les Etats-Unis, domineraient le monde»… Bref, je croyais avoir tout vu, tout entendu. Eh bien non. Suis-je naïf, tout de même !
Lu ce matin [09/11] dans la page Rebonds de Libération. Rana Nashashibi, Palestinienne de Jérusalem, enseignante et militante associative, publie un article : « Processus de paix, une expression vidée de sens. » Elle explique qu’Israël n’est pas en état de guerre avec les Palestiniens parce qu’il est la «puissance occupante» et «coloniale». Un peu plus loin, je lis ceci : «Nous,
Palestiniens, nous voulons une paix qui nous rende justice et liberté. La communauté internationale veut que les Palestiniens et les Israéliens arrivent à une entente sans qu’elle interfère et sans mettre de pression sur Israël. Cette situation peut être comparée à celle de l’officier de police qui vole à la rescousse d’une femme violée, pour ensuite demander au couple de se mettre d’accord, pour l’informer de la situation afin qu’il la bénisse. Les gens qui lisent cette phrase, en particulier les militants luttant contre la violence et le viol, savent à quel point cette demande et cette situation sont absurdes ! Comment peut-on imposer un accord avec la Palestinienne usurpée sans arrêter d’abord les violations et le viol ? »
Dans ce texte, évidemment, le verbe transitif «violer» fait allusion à la notion de transgression, dans le sens de transgresser et enfreindre. Mais, je ne peux m’empêcher de penser que ce verbe n’a pas été choisi au hasard, pas plus que le mot «viol». L’exemple qui a été choisi par l’auteure de cet article est d’ailleurs symptomatique : l’allusion au viol (acte de pénétration sexuelle commis sur autrui par violence, contrainte, menace ou surprise), influe directement et construit la fin de son texte.
Alors, ce que je veux dire est on ne peut plus simple.
S’il est possible d’animer le débat sur ce conflit, si n’importe lequel d’entre nous peut critiquer une politique ou un gouvernement, l’utilisation folle et répétée de comparaisons douteuses et scabreuses, relèvent de l’irresponsabilité pure.
Le conflit israélo-palestinien aura finalement permis, malheureusement, je le pense, de réanimer, de réactualiser et de banaliser tous les vieux préjugés, poncifs, stéréotypes haineux, antisémites et moyenâgeux. Antisémitisme, vous avez dit antisémitisme ? Oui. Clairement, oui.
Cross-posted: French newspaper op-ed: analogy of occupation and rape of Palestine by Israel
Ce site est dédié aux millions d'Européens qui, malgré d'incessantes campagnes de désinformation, ne croient pas que les Juifs ne sont capables que du pire; ne dissimulent pas leur antisémitisme dans le langage de l'antisionisme; et savent qu'Israël représente ce qu'il y a de meilleur dans une démocratie.
vendredi 11 novembre 2011
Dans 'Libération' analogie entre occupation et viol de la Palestine par Israël
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1 commentaire :
Cette journaliste ne sait absolument pas ce que c'est que d'être violée, et je parle de ce que j'ai vécu, patce que sinon elle ne ferait pas de telles métaphores ineptes, absurdes et nauséabondes sur le conflit israëlo-palestinien.
C'est pareil pour les palestiniens et les organosations internationales qui comparent Gaza ou Jénine aux camps de concentration : lisez, écoutez ou regardez les témoignages de ces quelques persones qui ont été libérées des camps en 1944-1945 et qui y ont survécu malgré la famine, la vermine, les coups, le froid, les maladies, les conditions de travail dantesques qui régnaient dans ces vrais camps de concentration, et regardez la masse corporelle des palestiniens de ces soi-disant camps de Gaza ou autres dans les reportages télévisés, et la fertilité des palestiniennes dans ces mêmes soi-disant camps , et vous comprendrez vite d'où vient la propagande.
Ce type d'articles ne reflètent que de la propagande : je dois dire que journalistes palestiniens, musulmans ou autres, et journalistes allemands de la seconde guerre mondiale excellaient et excellent dans le même art de la propagande.
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