Sans parler de toutes les ONG qui agissent très efficament contre l'Etat d'Israël en Europe même et qui sont financées et soutenues par les gouvernements, l'Union européenne, les églises, etc.
Article de Brian Blondy (NGO report: B'Tselem tops European funding list) - traduction en français via Le Blog de Noach
L’organisme d’extrême gauche B’Tselem est l’ONG (organisation non gouvernementale) israélienne qui reçoit le financement le plus important des gouvernements européens. En effet, d’après un nouveau rapport publié par NGO Monitor et l’Institut pour les stratégies sionistes, 16 ONG ont reçu un total de 31,5 millions de shekels, sous la forme de financements européens entre 2006 et 2009.
B’Tselem, HaMoked et Yesh Din ont chacune reçu au moins 8,5 millions de shekels. En tête, B’Tselem a reçu plus de 12 millions de shekels durant cette période.
"Depuis plus d’une décennie, les gouvernements européens manipulent la politique israélienne et promeuvent sa diabolisation en finançant un petit groupe d’organisations non gouvernementales", a expliqué Gerald Steinberg, président de NGO Monitor, lors d’une conférence à la Knesset consacrée mardi à l’impact et à la transparence de gouvernements européens.
Intitulé "Le cheval de Troie – L’impact du financement du gouvernement européen sur les ONG israéliennes", le rapport fournit une analyse détaillée des activités de plus de 20 ONG israéliennes qui ont reçu un financement de l’Europe. Le rapport examine le programme politique de ces groupes et la manière dont ils ont influencé la politique israélienne et le débat public, ainsi que leur utilisation du système juridique.
"Les ONG évoquées participent très activement aux débats internationaux et nationaux sur des questions comme le statut et le sort de Jérusalem, les territoires disputés en Judée-Samarie et les actions de Tsahal. Elles publient des déclarations et des rapports (…), organisent des manifestations, parlent aux groupes d’étudiants et aux unités de l’armée ou encore utilisent les tribunaux pour promouvoir leurs propres programmes politiques", explique le rapport.
- Gerald Steinberg on European funding for Israeli NGOs
- Analysis of EC Response on Funding for Political NGOs
- Made in Europe: How government funded NGOs shaped the Goldstone report
- European Governments: Manipulating the marketplace of ideas
1 commentaire :
Le droit d’ingérence est la reconnaissance du droit des États de violer la souveraineté nationale d’un autre État, en cas de violation massive des droits de la personne. Le devoir d’ingérence, quant à lui, est conçu comme plus contraignant. Il désigne l’obligation morale faite à un État de fournir son assistance en cas d’urgence humanitaire. Ni le droit, ni le devoir d’ingérence n’ont d’existence dans le droit humanitaire international. L’ingérence elle-même n’est pas un concept juridique défini. Au sens commun, il signifie intervenir, sans y être invité, dans des affaires qui relèvent essentiellement de la compétence nationale d’un État.
La notion d’ingérence humanitaire est ancienne. Elle reprend et élargit la notion d’intervention d’humanité qui au XIXème siècle autorisait déjà une grande puissance à agir dans le but de protéger ses ressortissants ou des minorités (religieuses par exemple) qui seraient menacées.
Dans "De Jure Belli ac Pacis"
(1625), Hugo Grotius avait évoqué un “droit accordé à la société humaine” pour intervenir dans le cas où un tyran “ferait subir à ses sujets un traitement que nul n’est autorisé à faire”.
Le droit d’ingérence oppose d’un côté des humanistes qui entendent régir les relations internationales et leurs principes d’action par les droits de la personne et de l’autre les défenseurs des principes de souveraineté et de non-ingérence énoncés par le droit international, dont la violation risquerait de conduire à des interventions unilatérales. La vive réaction des juristes vis-à-vis de ce concept est liée au fait qu’on leur a présenté un concept aux contours juridiques flous. Bien qu’il jalonne une évolution marquante du droit humanitaire, le droit d’ingérence n’a pas pris consistance dans le droit international.
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