L’archevêque de Canterbury a prononcé un discours (Wiener Lecture) à l’House des Lords sur le thème du blasphème. Il a également abordé l’antisémitisme chrétien et sécularisé :
"… nous devrions nous rappeler de certains aspects de l'histoire de l'antisémitisme. Il existe dans le Nouveau Testament un discours polémique et passionnel contre le peuple juif qui s’explique par la faiblesse numérique et la précarité dans laquelle se trouvaient à l’époque les groupes chrétiens face à un ordre politico-religieux bien établi. Mais par la suite, lorsque le l'Eglise eut cessé d'être minoritaire et que les Juifs étaient plus vulnérables que jamais, ce langage se pérennise et se radicalise.
Le besoin de s'appuyer sur le mythe qu'une minorité visible détiendrait un pouvoir secret et omniprésent fait partie de la pathologie de l’antisémitisme (comme celle d'autres préjugés de groupe irrationnels). C'est ce schéma que l’on retrouve dans le cas de l'Inquisition espagnole, qui cherchait partout d’hypothétiques relaps parmi les Juifs convertis ; c'est le mythe des Sages de Sion et d'autres fantasmes de complots comparables pour la domination du monde ; c’est le fait de rendre de manière indiscriminée responsable (et ce ne sont pas seulement certains musulmans) un "Sionisme", on ne peut plus indéterminé, de tous les maux dont souffre le monde occidental."
Via Stephen Pollard
Ce site est dédié aux millions d'Européens qui, malgré d'incessantes campagnes de désinformation, ne croient pas que les Juifs ne sont capables que du pire; ne dissimulent pas leur antisémitisme dans le langage de l'antisionisme; et savent qu'Israël représente ce qu'il y a de meilleur dans une démocratie.
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