samedi 2 août 2014

"Il est plus facile de dissoudre la LDJ que la banlieue...", Benoît Rayski

Benoît Rayski Atlantico:

"Le gouvernement français envisage de dissoudre la Ligue de Défense Juive (LDJ). Il s'agit d'une organisation qui combat, avec violence parfois, tout ce qui est suggéré plus haut [dans son article]. C'est faisable. Il est en effet plus facile de dissoudre la LDJ que la banlieue..."

Gabriel Robin estime que la dissolution de la Ligue de défense juive reflète "l’opportunisme d’un pouvoir versatile" @ Boulevard Voltaire

"[...] Plusieurs raisons peuvent expliquer cette prise de position du gouvernement.

Premièrement, le gouvernement – et au premier chef Manuel Valls – a fait de la lutte contre l’«hydre fasciste» un écran de fumée pour masquer sa désastreuse politique. Tous les mouvements para ou méta-politiques sont donc assimilés à un retour aux années 30, y compris la LDJ.

Ensuite, ce groupe est communautaire et «identitairement» juif; et donc s’oppose à l’idée de la gauche libérale et progressiste, héritée des Lumières, et particulièrement d’Anacharsis Cloots, de l’«universalité du genre humain». Car, derrière la tentation communautaire régulièrement évoquée, pour critiquer la politique des «sociétalistes» au pouvoir, se cache une vision du monde basée sur l’indifférenciation.

Les socialistes donnent aussi des gages à leur électorat le plus fidèle jusqu’en 2012, et souhaitent montrer qu’ils ne sont pas plus liés à une communauté qu’à une autre. Cette dissolution sert à flatter l’électorat «divers» (et notamment musulman), tel que conçu par Terra Nova, c’est-à-dire comme une «clientèle».

Autre raison inavouable : la police a été dépassée par les événements récents. [...] Face à des groupes dispersés et prêts à l’action, police et gendarmerie n’ont plus les moyens d’assurer correctement leur mission et laissent le champ libre à des associations pratiquant l’auto-défense. Il s’agit d’une conséquence déplorable, mais logique, de la faiblesse de l’État quant à la bonne pratique de ses fonctions régaliennes. Le pouvoir socialiste ne tolère pas qu’une «milice» assure la protection des synagogues et souhaite réaffirmer son autorité en la matière."

1 commentaire :

Anne juliette a dit…

La France est incapable de défendre la communauté juive : les "forces" de police ont été dépassées, inefficaces, et en sous-nombre dans la bagarre qui a dégénéré Rue de la roquette.
Par contre, l'Etat socialiste laisse fleurir bon nombre de mouvements antisémites-islamistes dans les caves des banlieues et ne songe à aucun moment à les dissoudre car il veut préserver son électorat.

Que l'Etat dissolve donc la LDJ (entre 50 et 300 personnes très mal organisés, avec des fléchettes et des pots de peinture comme armes). En face, il y a quand même 6 millions de français ou résidents musulmans dont le bon quart est antisémite et autrement plus violent, soit 1 million 500000 individus.
300 individus qui n'ont jamais tué en France d'enfants musulmans parce que musulmans, brûlé des commerces halal ou attaqué des mosquées à coups de cocktail molotov, contre 1 million 500000 qui, eux, l'ont déjà fait. C'est évident que ce sont les deuxièmes qui sont les plus dangereux sauf pour Cazeneuve et Hollande qui pensent eux que ce sont les premiers qui le sont : c'est en continuant ainsi que notre pays deviendra dans quelques décennies un Etat islamique.


“If European countries fail to protect their Jews, the State of Israel will. Jewish blood is not cheap blood.”
Quand il n'y aura plus la LDJ qui, d'ailleurs, ne défend pas grand-chose, Israël ne laissera pas les juifs français et européens se faire agresser et tuer : elle enverra, si cela n'a pas déjà commencé, des centaines d'agents des services secrets israêliens totalement indétectables, parfaitement organisés et parfaitement armés pour protéger les juifs de France. Nul alors ne pourra les dissoudre.