dimanche 6 mai 2012

Regarder en face l’antisémitisme viscéral de certains jeunes Français

Source: Le Causeur (la lecture de l'article par Iannis Roder est réservée aux abonnés)
Le mardi 20 mars 2012, dans des établissements scolaires de banlieue, des élèves ont protesté contre la minute de silence à la mémoire des enfants et du professeur juifs assassinés par Mohamed Merah, et parfois même, comme ce fut le cas à Saint-Ouen (93), refusé de l’observer. «On ne fait pas de minute de silence pour les enfants de Palestine!», a-t-on entendu à Saint-Denis comme à Bobigny, ou encore: «Il y a des enfants qui meurent partout dans le monde, comme par hasard, pour ceux-là on fait une minute de silence…», appréciations ponctuées de «Moi, j’aime pas les juifs» [...]

Des élèves français ricanent de la minute de silence pour les enfants juifs tués
- La moitié des élèves musulmans à Bruxelles est antisémite

2 commentaires :

prof a dit…

Ces jeunes sont alimentés par la haine. C'est le nouveau totalitarisme. Comme le dirait Alexandre del Valle, il s'agit du totalitarisme vert. Mais on constate que ces jeunes peuvent dire ce qu'ils veulent sans que cela ne soit réprimandé. Comment s'en étonner? Peut-être faudra-t-il un jour se cacher lorsque l'on voudra soutenir Israël? J'espère que non.

Monique a dit…

En France, si vous dites à vos collègues, à vos connaissances que vous soutenez Israël, très peu vous appprouvent : j'en ai en fait quelquefois l'amère expérience.
La parole n'est plus libre en France depuis plus de 3 décennies déjà en ce qui concerne Israël et les juifs : les médias et les gouvernements sucessifs ont beaucoup contribué à cela.
Confronté entre autres au nombre sans cesse croissant de musulmans vivant en France et en Europe et majoritairement pro-palestiniens, le monde médiatico-politique et artisitique privilégient les palestiniens et s'allient à la cause palestinienne de façon plus ou moins sournoise (notre "nouveau" président de la République pour qui je n'ai pas voté - ni pour l'ancien d'ailleurs - a promis de reconnaître un état palestinien s'il devenait président) pour ne pas froisser ce type de population et surtout par peur.

Si les dirigeants français et la majorité des français étaient courageux et tenaient à la défense de leurs valeurs, cela se saurait.
L'histoire, malheureusement, nous a prouvé le contraire : les gouvernants français n'auraient pas capitulé devant l'Allemagne nazi en mai 1940, 9 mois tout juste après le début du conflit : l'Angleterre a bien tenu elle.
Anjourd'hui, rien n'a changé plus de 60 ans après, les arabo-musulmans ont remplacé les nazis allemands dans le rejet et la volonté de faire disparaître les juifs, qu'aujourd'hui on appelle israëliens (pour cacher son réel anstisémitisme) et la majeure partie de la France a déjà capitulé, capitule et capitulera encore et encore devant eux.

NB : Pendant la deuxième guerre mondiale, les résistants français n'étaient qu'une poignée (ce sont les armées nord-américaines et britanniques qui ont libéré la France le 6 juin 1944; la poignée de résistants les ont juste un petit peu aidés). Il en est de même des Justes : ils étaient peu nombreux à vouloir sauver des enfants juifs.
Il y a surtout des français qui ont oollaboré (parmi eux beaucoup de politiques, journalistes, "intellectuels" et artistes) et une majorité qui se sont comportés comme des moutons de Panurge par indifférence totale au sort atroce réservé aux juifs et par peur, comme aujourd'hui.

Il est beaucoup plus facile et beaucoup moins courageux d'être pro-palestinen (là, vous avez le beau rôle) que pro-israëlien (là, vous êtes presqu'obligés de vous cacher sinon les insultes et parfois les menaces anonymes ou non contre vous et votre famille pleuvent) dans la France d'aujourd'hui.