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lundi 16 décembre 2019

Sondage: 67 % des Français sont indifférents au départ des Juifs


Georges Bensoussan @ Marianne:
[…] Je crois surtout que la diabolisation de l’État d’Israël est l’héritage laissé par l’intense propagande communiste, aujourd’hui oubliée, en particulier celle de l’ex-Union soviétique qui entre les années 1950 et 1990, a produit une immense « littérature » anti-israélienne imprégnée du vieil antisémitisme russe mâtiné d’anticapitalisme.

La diabolisation de l’État juif tient aussi au nouveau rapport de force démographique qui s’est instauré en Europe par le biais d’une immigration arabo-musulmane importante, en particulier en France, le pays qui abrite la plus importante communauté musulmane d’Europe (25% des musulmans d’Europe vivent en France) comme aussi la plus importante communauté juive. Dans leur immense majorité, cette immigration vient du monde arabe et en particulier du Maghreb où la haine de l’État d’Israël est diffuse et quotidienne, en particulier en Algérie. […]

Cette faiblesse a des causes profondes, mais elle est camouflée par des discours de compassion, souvent émouvants, qui de la droite à la gauche nous signifient que « la France sans les Juifs ne saurait être la France ». Dans la réalité, on a oublié ce sondage récent, il y a deux ans à peine, qui nous montrait que 67 % des Français étaient indifférents au départ des Juifs. Certes, seule une minorité infime s’en réjouissait et un bon tiers le déplorait. Mais le chiffre de 67 % était là, écrasant qui montrait la force de l’indifférence, ce moteur du malheur. […]

[…] c’est signe de naïveté que voir dans l’enseignement de la Shoah le moyen de faire reculer l’antisémitisme. Asséner l’histoire de la Shoah aux élèves comme une forme de catéchisme moral censé les protéger de l’antisémitisme est un non-sens. D’une part, parce que la compassion ne protège de rien: dans nos sociétés, une émotion chasse l’autre. D’autre part, parce qu’à force d’asséner cette histoire sous une forme moraliste on semble oublier que tout catéchisme provoque le rejet. On semble oublier aussi qu’on alimente une concurrence mémorielle qui nourrit le communautarisme. Enfin, qu’enfermer le peuple juif dans une essence de victime ne protège pas de la violence, mais tout au contraire y expose davantage.
Lire l'article complet

En anglais: 67% of French people indifferent to Jews leaving France


samedi 15 juin 2019

Le désarroi des Juifs de France, sondage de l’AJC


Shmuel Trigano (à partir d’une chronique sur Radio J, le vendredi 7 juin 2019):
"[…] Les questions sur l’environnement social et politique sont aussi riches d'enseignement. Si 58% (question 16: 33+25) ont expérimenté concrètement l’antisémitisme, 42 % jamais. Il aurait fallu avoir des données socio-économiques pour vérifier si ceux qui ne l’ont jamais expérimenté habitent les beaux quartiers ou pas. Logiquement, ils sont 65% (question 15: 56+9) à penser que la France ne combat pas l’antisémitisme contre 35 % à penser le contraire. On retrouve ce partage à propos de l’appréciation de la politique israélienne de la France. 54% l’approuvent -une politique pro-palestinienne- contre 46%. De même sur la politique de l’ONU: ils sont 49% à l’apprécier contre 51% à la critiquer (on se souvient des scandales répétés de l’UNESCO concernant le patrimoine du judaïsme en Eretz Israel ou de l’hystérie anti-israélienne du Conseil des droits de l’homme). 56% ont confiance en l’UE, où le débat sur la circoncision et la cacherout n’est pas encore clos, concernant donc les Juifs français. Ces chiffres sont accablants. Ils montrent que ce large public est sous informé, ne comprend rien à la situation, a échappé à l’effort fait en France depuis 20 ans pour analyser ce qui se trame dans l’actualité. On peut supposer que ce public regarde la TV. Elle suffit à cet océan de sous-information. Mais on ne peut pas dire que les institutions juives éclairent la conscience de cette population… 
Cependant le résultat le plus bombastique concerne la vision du futur de cette population. Si 71% (soit: 60% +11 % sans opinion) estiment que les Juifs ont un futur en France, contre 29% qui veulent partir, si 55% ont réfléchi à l’émigration ces 12 dernières années contre 41% pour l’autre pôle, seuls 21% ont pensé partir en Israël alors que 29% choisissent les USA, 23% le Canada et 14% le Royaume Uni. Il y a fort à parier que ces 21% sont plus ou moins identifiables aux 25% qui lient leur judéïté à la religion (déduction faite des haredim). 
On a de quoi être plutôt inquiet à lire ces résultats. Tout d’abord le fait que 70% estiment avoir un avenir juif en France alors que 58% estiment que l’antisémitisme augmente et 65 % que le gouvernement ne lutte pas contre ses effets… témoigne d’une schizophrénie inquiétante. Y-a-t-il là un avenir? Quel avenir? Il y a une grave inconséquence dans ce jugement.

Le choix des pays où partir montre un égarement certain. Que fuient-ils en France? Si c’est l’islam, c’est raté s’ils choisissent le Canada et Londres où le même cas de figure que la France se retrouve. La définition de la situation n’est donc pas très claire pour une majorité. Pour l’observateur qui analyse les faits depuis 20 ans, dire, comme la moitié de la population sondée, que le gouvernement combat sérieusement l’antisémitisme, est assez cocasse. […] 
L’impression globale qu’on retire de ce sondage est celle d’une communauté désorientée, mal consciente et mal informée de sa situation et de celle du pays, peu au fait des enjeux spécifiques au peuple juif. Il n’y a pas de grandes attentes à concevoir du côté du judaïsme français qui semble être aspiré dans une spirale de délitement… Quelle tristesse! 
On peut s’essayer à un pronostic. Le tiers de la population (30% de juifs attachés au judaïsme) est le socle de la continuité, soit ils persévèreront en France, soit ils partiront en Israël, les deux tiers restants risquent, eux, de se perdre dans la nature, en d’autres termes de s’assimiler. Une communauté vouée à l’effacement progressif si elle ne se ressaisit pas. Mais quel travail!
https://www.ajc.org/news/israeli-american-and-french-jews-on-the-issues-insights-from-ajc-surveys

Lire l'article complet sur JForum


mercredi 13 février 2019

Macron a emprunté le slogan “startup nation" à la société israélienne


Edouard Husson, historien français:
Atlantico: Emmanuel Macron, lors de ses vœux, avait déclaré: "Que certains prennent pour prétexte de parler au nom du peuple […] et n'étant en fait que les porte-voix d'une foule haineuse, s'en prennent aux élus, aux forces de l'ordre, aux journalistes, aux juifs, aux étrangers, aux homosexuels, c'est tout simplement la négation de la France". En quoi cette assimilation entre le mouvement des Gilets jaunes et une "foule haineuse" peut-elle être maladroite ?

Edouard Husson: C’est bien pire que de la maladresse. C’est une faute politique grave. […]  En l’occurrence, Macron a recours à la vieille ruse chiraquienne: un président le dos au mur crie au retour de l’antisémitisme et du racisme. Cela m’agaçait déjà profondément sous Chirac. A présent, je trouve cela irresponsable. Mais j’ai plutôt envie de dire au Président. Vous avez expliqué depuis un moment que la France devait être une “startup nation”, un slogan que vous avez emprunté à la société israélienne. Eh bien, chiche! Essayons d’apprendre de l’Etat d’Israël, qui est non seulement l’un des plus efficaces dans la Troisième Révolution Industrielle mais également un modèle en termes d’esprit national, de patriotisme, de démocratie, de volonté de survie dans un environnement hostile, de défense de l’état de droit alors que ce pays est entouré de dictatures et de totalitarismes. Et commencez par faire en sorte que nos concitoyens juifs se sentent bien en France, puissent vivre en sécurité et contribuer comme ils le souhaitent à la créativité et au bien-être de la nation.
Lire l'interview complète @ Atlantico

mardi 8 mai 2018

Guy Millière: 40% des Juifs vivant encore en France veulent partir


Guy Millière, essayiste:
"En deux décennies, plus de 20% des Juifs français ont quitté le pays. Selon une enquête, 40% des Juifs vivant encore en France veulent partir. Bien que les Juifs représentent désormais un peu moins de 0,8 pour cent de la population, la moitie des soldats et policiers déployés dans les rues en France le sont pour garder des écoles et des lieux de culte juifs.

Les Juifs français voient que ce qui subsiste de la présence juive en France se trouve effacé. Ils savent qu'ils doivent cacher le fait qu'ils sont juifs, et que même s'ils sont vigilants quand ils sont à l'extérieur et ferment soigneusement la porte de leur domicile, les risques sont omniprésents. Ils savent aussi que ce qui leur arrive n'intéresse guère le reste de la population française. L'Assemblée nationale française compte 577 députés. Un seul d'entre eux tente, inlassablement et courageusement, d'attirer l'attention sur ce qui se passe: Meyer Habib. Il représente les Français vivant en Europe du Sud et au Moyen-Orient et a été élu grâce au soutien des Juifs français qui vivent en Israël. Sans eux, il n'aurait eu aucune chance.

Après l'assassinat de Sarah Halimi, un hommage lui a été rendu devant son domicile. Seuls des Juifs sont venus. Ils ont été accueillis par des insultes et des jets de bouteilles depuis les fenêtres des bâtiments.

Lorsque les institutions juives ont été appelé à une marche silencieuse en mémoire de Mireille Knoll, des gens sont venus en plus grand nombre. Mais presque tous étaient des Juifs. Gilles-William Goldnadel, président d'Avocats sans frontières, et avocat de la famille Knoll, a déclaré que le défunt mari de Mireille Knoll était un survivant d'Auschwitz, que leurs enfants avaient vécu avec la mémoire de la Shoah, et que cela avait été terrible pour eux de voir leur mère assassinée et son corps brûlé.

L'un des fils de Mireille Knoll, Daniel, a déclaré: "les Musulmans doivent réagir".
Les organisations musulmanes françaises ont condamné l'assassinat, mais pas la haine des Juifs."
Lire l'article complet (La France: bientôt sans Juifs?) @ Gatestone Institute

Lire également:

Marc Knobel : "L’Europe va se vider de ses juifs. En France, 60 000 sont partis en dix ans"

"Ces juifs apeurés qui déménagent pour fuir l'antisémitisme"

Françoise Giroud: "Cette Shoah qui ne passe pas" (2002)

France: Quand la communauté juive a peur pour ses enfants


vendredi 9 mars 2018

France: La communauté juive "en proie aux doutes et aux peurs" (Le Figaro)


"Une communauté en proie aux doutes et aux peurs
Soucieux, selon son entourage, de montrer que "la République se tient au côté de chacun de ses enfants", le chef de l'État s'était donné pour mission de rassurer une communauté en proie aux doutes et aux peurs"Il estime qu'il en va de la dignité du pays de protéger chacun des siens, en particulier ceux qui sont en butte aux violences les plus odieuses. Or, c'est le cas de la communauté juive depuis de trop nombreuses années" martèle un proche conseiller."
Extrait d'un article publié dans Le Figaro intitulé "Macron veut rassurer les Juifs de France - Au dîner du Crif, le chef de l'État entendait dénoncer l'instrumentalisation du conflit israélo-palestinien." (08/03/2018)

mardi 6 février 2018

France’s Jewish population has good reason to feel afraid (Gavin Mortimer)

Gavin Mortimer @ The Spectator:
(...) But it’s France that remains the most dangerous European country for Jews. This week saw another violent attack, when an eight-year-old boy wearing a Jewish skullcap was beaten by two teenagers in a northern suburb of Paris, the same suburb that was ransacked during a pro-Palestine rally in 2014. In response to this latest outrage, president Emmanuel Macron tweeted that ‘every time a citizen is attacked because of their age, appearance or religion, the whole republic is attacked’. It was a facile tweet, one that will do nothing to assuage the growing fear among France’s diminishing Jewish population.

As I wrote after the Marseille attack, around 7,000 French Jews emigrated to Israel in 2014, while an estimated 8,000 took the same route in 2015, (more than four times the number who emigrated in 2011). That number had dropped to 5,000 in 2016, largely because of the reassuring security presence outside Jewish schools and synagogues following the Islamist terror attacks that included the killing of four people in a Kosher supermarket, but that still adds up to more than 20,000 Jews who fled France in three years. It is a statistic that has drawn little honest analysis from politicians. (...) 
In the last couple of years the number of attacks may have diminished slightly, but the level of violence is on the increase. Prime Minister Edouard Philippe admitted as much to parliament on Wednesday, although he couldn’t bring himself to name those responsible, merely pointing to a ‘new brutal form of anti-Semitism’.
Lire l'article @ The Spectator

vendredi 13 octobre 2017

L'exode des juifs de banlieue qui "craignent désormais pour leur vie" (Alexandre Devecchio)

Alexandre Devecchio:
"Au-delà des concepts, on peut s'interroger sur le cynisme électoral d'un parti qui a fait ses meilleurs scores en banlieue. Comment expliquer la complaisance de La France insoumise pour les soutiens de Dieudonné qui ont envahi la mairie d'Évry au soir du second tour des législatives? Pire, lorsqu'il [Jean-Luc Mélenchon] invoque l'argument commode de "l'extrême droite israélienne" pour justifier son refus de siéger avec Valls, Mélenchon ne surfe-t-il pas en réalité sans scrupule sur l'antisionisme des territoires perdus de la République? Une haine d'Israël qui se confond de plus en plus souvent avec un antisémitisme assumé. Celui-là même qui provoque depuis des années l'exode des juifs de banlieue car ceux-ci, du meurtre d'Ilan Halimi à l'attentat de l'Hyper Cacher, craignent désormais pour leur vie."
Le Figaro (10 octobre 2017)

jeudi 26 janvier 2017

La majorité des Français indifférente au départ des Juifs français

Jean-Claude Milner écrivait en 2003:
... tout ce qu'il y a à comprendre, c'est que les Juifs n'intéressent plus personne en Europe. Même pas ceux qui se livrent, chaque jour plus ouvertement, aux pratiques et aux déclarations anti-juives. L'antijudaïsme moderne est devenu la forme naturelle du désoeuvrement; le déni de l'antijudaïsme et de la persécution, la forme naturelle de l'opinion raisonnable.   
Les faits semblent lui donner raison.

Extrait de «la vague 2» du «baromètre» sur «l’évolution de la relation à l’autre au sein de la société française» rendu public le 17 janvier 2017 par  l’Observatoire de la Fondation du judaïsme français (FJF) et IPSOS:
... 51% des Français considèrent désormais que les juifs ont «des raisons d’avoir des craintes de vivre en France», un chiffre en hausse de 16 points par rapport à 2014. De même, le départ de Français juifs pour l’étranger est un phénomène beaucoup mieux appréhendé qu’il y a deux ans (26% le jugent « massif » ou « important », +8 points), et il est désormais fréquemment perçu comme lié à la montée de l’antisémitisme : 70% des Français pensent que les juifs qui émigrent en Israël (et ailleurs, notamment aux Etats-Unis?) le font «par crainte de la montée de l’antisémitisme» (+29 points).  
Pour autant, ces départs laissent la majorité des Français indifférente : 60% jugent que ces départs ne sont «ni d’une bonne, ni d’une mauvaise chose», 33% « une mauvaise chose », 7% «une bonne chose».
Au sujet de ce rapport, veuillez lire l'analyse de Véronique Chemla: Un sondage français biaisé sur l’évolution de la relation à l’autre.

mardi 24 mai 2016

"Jew flight": l’"aliyah interne" de juifs franciliens

Un phénomène comparable à ...  Molenbeek: Les commerçants juifs de Molenbeek à Bruxelles ont été chassés (2012)

Martin Peltier, écrivain, @ Boulevard Voltaire

C’est une question de cours de la sociologie américaine depuis les années soixante : on a constaté une «white flight» de certains quartiers des villes des États-Unis, sous la pression de nouvelles populations considérées comme hostiles ou dangereuses par les habitants habituels. Un phénomène semblable se passe en France, plus précisément en Île-de-France, pour les juifs, dont la communauté est évaluée, dans notre pays, à un demi-million de personnes.

On relève que de nombreux juifs ont quitté et continuent de quitter les départements de l’Est parisien depuis quelques années. D’après Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l’IFOP, repris par de nombreux sites journalistiques ces derniers jours, en quinze ans, la population juive s’est «effondrée», en Seine-Saint-Denis notamment. Les juifs fuient le 9-3. « À Aulnay-sous-Bois, le nombre de familles de confession juive est ainsi passé de 600 à 100, au Blanc-Mesnil de 300 à 100, à Clichy-sous-Bois de 400 à 80 et à La Courneuve de 300 à 80.» Il a recensé et expliqué ce phénomène dans son livre L’an prochain à Jérusalem ? , coécrit avec Sylvain Manternach.

Or, précisément, les partants ne s’en vont pas tous à Jérusalem, même si l’aliyah croît : 8.000 départs pour Israël en 2015. Beaucoup choisissent le Royaume-Uni, le Canada ou les États-Unis, de plus nombreux choisissent simplement… Paris ou les départements de l’Ouest parisien. Comme beaucoup d’autres Français gênés par le Grand Remplacement et les inconvénients provoqués par les nouveaux arrivants, les juifs de France participent à la grande fuite vers les beaux quartiers.

Ce « Jew flight » a commencé avec la seconde intifada en 2000. Alain Benhamou, 71 ans dont 40 passés à Bondy, explique : « Jusqu’aux années 2000-2005, la ville était agréable… [les] synagogues remplies pour shabbat. » Mais les choses ont aujourd’hui bien changé : « Après un deuxième cambriolage en l’espace de deux mois et demi, qui plus est à caractère antisémite, notre place n’est plus à Bondy. » Et de déplorer « les territoires perdus de la République ».

lire la suite


vendredi 15 avril 2016

La BBC va diffuser un documentaire sur la situation critique des Juifs français le 26 avril



@ Jewish Chronicle

A BBC programme to be broadcast during Pesach will compare the increase in French Jews emigrating to Britain with the exodus from Egypt.

The programme, Never Again: Fear and Faith in Paris will centre around St John’s Wood Synagogue in north-west London, which has hosted a separate service in French on every Shabbat since 2013.

The BBC claimed one British synagogue had seen its congregation become 90 per cent French in the past few years.

Due to be shown on BBC One on April 26, the documentary will look into “the decision of 8,000 Jews to leave France in 2014, concerned about the recent terror attacks and rising antisemitism in the country”.

It also features Rudi Leavor of Bradford Synagogue, which appointed a Muslim to its executive board last year.

@ BBC: Never Again: Fear And Faith In Paris

This documentary will explore a much more recent phenomenon, the decision of 8,000 Jews to leave France in 2014, concerned about terror attacks and rising anti-Semitism in the country.
We will hear from the families most affected, and explore the reasons behind the rise in anti-Semitism. With insight from those who live in the notorious Paris suburbs, often accused of being a breeding ground for anti-Semitism, and from Lassana Bathily, a Muslim from the suburbs who saved Jewish lives during the kosher supermarket attack in 2015.
Many French Jews are coming to London, and one synagogue has been transformed recently by French arrivals, with their congregation in a few years becoming 90 percent French. Is the climate for Jews any better in Britain?

BBC One,  le 26 avril de 23h45 (heure locale en France, Belgique)

Voir également: L'antisémitisme en France inquiète en Grande-Bretagne

Why French Jewish people are moving to London (BBC)

mardi 1 mars 2016

Hoenlein: Les juifs de France devraient avoir des “projets ordonnés” pour partir


David Horovitz @ Times of Israel:

Les juifs de France devraient préparer des projets pour quitter leur pays, a déclaré un important responsable juif américain.

« Ils ne devraient pas fuir. Mais ils devraient avoir des projets ordonnés en place, » a déclaré Malcolm Hoenlein, le vice-président exécutif de la conférence des présidents des organisations juives américaines majeures.  

« Les gens qui veulent partir devraient pouvoir partir », a-t-il déclaré en parlant de la communauté d’un demi-million de personnes. « Les choses ici [en Israël] devraient être préparées. Le processus d’obtention de licences pour les avocats, les médecins, etc., devraient être facilités afin de les intégrer rapidement. »
Il y a « des zones entières en France aujourd’hui, a tristement souligné Hoenlein pendant un entretien couvrant de multiples sujets, « où la police ne s’aventure pas, et où les juifs et les chrétiens ne vont pas. »
Cherif and Said Kouachi, deux des trois suspects dans l'attaque terroriste de Charlie Hebdo qui a fait 12 morts 
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(Capture d'écran/Police française)
Deux des trois suspects dans l’attaque terroriste de Charlie Hebdo qui a fait 12 morts
(Capture d’écran/Police française)

Alors que le gouvernement français a alloué des ressources considérables au combat contre le terrorisme islamiste, a précisé Hoenlein, le directeur d’une des principales agences de sécurité françaises lui a récemment dit qu’il manquait d’hommes pour surveiller de manière appropriée la menace posée par les citoyens français rentrant du combat avec l’Etat islamique et d’autres groupes islamistes au Moyen Orient. Ce chef de la sécurité, qu’Hoenlein n’a pas nommé, lui a dit que Chérif et Saïd Kouachi, les frères nés à Paris qui ont reçu un entraînement militaire au Yémen et ont tué 12 personnes dans l’attentat contre le magazine satirique Charlie Hebdo le mercredi 7 janvier 2015, ont été étroitement surveillés par la sécurité française jusqu’à quelques jours avant les attentats.


mercredi 10 février 2016

France: Verbal abuse against the Jews is a matter of routine and they also endure spitting, kicks and threats


Ynet News rapporte:
A long list of Jews who recently
made aliyah from France
(Photo: Zed Filman)

Baron Hirsch, who founded the school in 1901, named it after his son Lucien. He wanted to preserve the Jewish identity of the students, but had no idea that 115 years later, most of its alumni would be making aliyah to Israel. This is not only because of the Zionist education they received, but primarily because of the growing anti-Semitism in France. Out of the 70 high school students that graduated in 2015, 40 of them immigrated to Israel without their parents.
 
The classrooms are becoming increasingly empty, causing principal Paul Fitoussi to seek new students among those that up to now studied in the public schools in Paris. The task is not hard: Jewish parents who thought in the past that if their children study in a public school, they would not be bothered - realized they were wrong, and prefer to enroll their children at Lucien de Hirsch and take advantage of the security offered there.
A survey conducted recently by the Diaspora Affairs Ministry showed a substantial increase in the number of Jews wishing to make aliyah to Israel from France. The current number is about 57 percent out of about 500,000 Jews in France.
“Praise God, our children are immigrating to Israel,” Fitoussi says. “Every child that studies at the school and immigrates to Israel is a success in my opinion. My daughter also immigrated a year and a half ago, after graduating, and she is now doing National Service (Sherut Leumi). 
"People nowadays think it is dangerous to be Jewish in France because there was a series of events: The kidnapping and murder of Ilan Halimi ten years ago, the terror attack at the Jewish school in Toulouse four years ago, the stabbings in Marseille, last year’s attack at Hyper Cacher, there is a problem. For the French, worrying about security issues is new to them. I talk to the police and I understand they don’t know what to do. They brought armed soldiers to the schools, but I know that in the long term this is not a solution.”
These soldiers became part of the landscape of the school. They sit down to eat with the teachers, so it is not unusual to see a Jewish teacher with a skullcap on his head eating a kosher chicken with cauliflower and endive salad, sitting next to a commando who is armed from head to toe.
The students there feel safe. Their problems start when they go home from school. Zechariah Berkovich, an eighth grader, says, “Paris is now more dangerous than Jerusalem. We are receive insults on the streets constantly, saying, ‘dirty Jews.’ I feel safer in Israel, because there are plenty of weapons there. Here there is not enough security.”
His classmate Reuven Cohen explains, "Not long ago I came home from school, and an Arab saw me with a skullcap and wanted to beat me up, so I ran away from him.”
The students say verbal abuse against the Jews is a matter of routine. In other cases, they endure spitting, kicks and threats. [...]
Eighth grader Nathan Lambrozo says he is especially shocked at the fact the French public is demonstrating indifference to anti-Semitic attacks. "My friends walked down the street," says Lambrozo, "and the Arabs attacked them. They cried for help, and the French people who were there moved to the other side of the street and said, 'This is not my problem .' If such a thing happened in Israel, everyone would immediately call for help. Israel is our country, not France."  
L'article en entier.

dimanche 27 septembre 2015

Israël a enregistré la plus forte progression d'immigration parmi les pays développés en 2014 selon l'OCDE

Le plus fort contingent venant de l'Europe - notamment l'exode des Juifs de France vers Israël, comme l'a fait remarquer David Horovitz.  Israël (36%) n'est battu que par la République tchèque (38%).

Source: British Telecom

Britain has seen one of the largest jumps in international migration among the world's developed countries, a major international report indicates.

A total of 558,000 people came from other countries to the UK last year - a rise of almost a quarter (24%) compared with the previous year, according to preliminary data compiled by the Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD).

Of the 27 other nations analysed in the think-tank's International Migration Outlook, only Israel and the Czech Republic recorded larger year-on-year rises at 36% and 38% respectively.  La suite.

Voir également l'article du Daily Telegraph.

dimanche 26 avril 2015

L'exode des Juifs de France: le Canada considéré comme un refuge après les attaques antisémites


Graeme Hamilton writes @ The National Post: The new Jewish exodus: Canada seen as safe haven for French Jews in wake of anti-Semitic attacks

Annual Israel march in downtown
Montreal, April 23, 2015.
When a gunman stormed into a kosher supermarket in Paris, seizing hostages and killing four people, Julien Catan felt tremors all the way to Montreal. A Paris native, he had walked the streets around the Hyper-Cacher market thousands of times. His fiancée’s mother had been shopping there 20 minutes before it was attacked. “What happened in January was a real shock, like never before,” Catan said in an interview. “I think the impact it had is very profound, and I think the Jewish community has taken a real hit.”

The murderous targeting of shoppers buying groceries before the Sabbath, two days after an attack on the journalists of Charlie Hebdo, came amid a surge in anti-Semitism that has Jews questioning how long they can remain in France. More than ever, Canada is seen as a safe haven, and leaders of Montreal’s Jewish community are only too happy to extend a welcoming hand.

It was love that brought Catan, 28, to Montreal last year when he joined his fiancée, who had moved from France five years ago to pursue her studies. But the rise of anti-Semitic hatred back home makes the Jewish couple reluctant to return as they contemplate raising a family. Among their circle of Jewish friends in France, many are planning to leave. “It was perhaps the straw that broke the camel’s back,” Catan said of the January attacks. “It will lead people who were thinking of leaving to take action.”

Like Catan, Adam Scheier was shaken by news of the January terror attacks in Paris. The senior rabbi at Montreal’s Congregation Shaar Hashomayim was at an event in Nashville, and instead of returning home, he flew immediately to Paris as an expression of solidarity. “I found fear,” he said in an interview. “Parents were telling me how terrified they were to send their children to school.”
For Scheier, the sight of heavily armed soldiers guarding Jewish schools clashed with the safety felt by North America’s Jewish communities. Since his return, he has been pushing to make that North American safety available to French Jews. “I think Quebec should proactively be looking to welcome Jews from France who are looking to leave,” he said.

“This is a Jewish community that has western liberal values that are consistent with our Canadian values. This is a Jewish community that is filled with professionals, people of achievement in law, in business, medicine, sciences and the arts. This is a vibrant, dynamic community that could make a contribution to our country, and this is a community that speaks French, which is something that is very attractive for the Quebec government.”

Montreal Jewish organizations have recently created a task force in response to a steep increase in requests for information from French Jews interested in moving to Canada. Monique Lapointe, manager of immigration services for the social services agency Ometz, said her organization alone received 70 such requests in the three months since the January attacks, double what it would normally receive in a year. The task force is looking at how the community can smooth immigration from France, starting by helping potential immigrants navigate the bureaucracy and letting them know what services are available once they arrive. [...]

Whatever hurdles immigrants have to overcome, Frederic Saadoun says it is worth the trouble. He moved from Paris to Montreal with his wife and young children 10 years ago, as anti-Semitism began to rise in France. There were assaults on Jewish children, anti-Semitic graffiti near Jewish schools and advice from a rabbi not to wear Jewish symbols in public. “We preferred leaving before things got worse,” Saadoun, 46, said in an interview.

At the time, fellow Jews in France criticized him for leaving, but now the same people tell him he did the right thing. “There are not a lot of countries where you die because you are Jewish, but it happens in France,” he said citing the Hyper-Cacher attack and the 2012 assault on a Jewish school in Toulouse by an Islamist terrorist who murdered three children and a rabbi.  “There is a physical threat, but what is even more terrible — because in the end, there is little chance of dying — is to be assaulted in daily life,” he said. “My father, who lives in southern France, faces verbal and physical abuse when he leaves synagogue. That sort of thing happens every day.”  He said his son and daughter, 17 and 15, are now perfectly at ease displaying their Jewish identities in public. 

It is when they return to France to visit family that he has to warn them. “I tell them to be careful. In the métro, don’t show your Star of David. Don’t display any distinctive symbol showing you are Jewish. They no longer understand, because here they have no problem, they feel safe,” he said. “Canada is peaceful and they do not at all feel threatened as Jews. We have to teach them when they go to France how to behave as threatened Jews.”  More.

vendredi 13 mars 2015

Partir? Rester? Que faire, Shmuel Trigano

"Depuis Hitler, j'ai toujours su que l'intérêt de la France ne coïnciderait pas toujours ou nécessairement avec celui des Juifs ou des Israéliens." Raymond Aron, De Gaulle, Israël et les Juifs (1968) 

Shmuel Trigano @ Desinfos:

Les milieux les plus conscients du destin juif sont secoués par un dilemme existentiel profond quant à l’avenir et la continuité de la vie juive en France. C’est un phénomène social d’ampleur réelle qui fascine les médias et suscite angoisse, voire panique, pour certains milieux juifs, sermonnage grandiloquent pour l’environnement. On pense en général à la dimension de la sécurité comme facteur déterminant. Il est très réel, effectivement: si la France entière est sous la menace des islamistes français, les Juifs le sont plus particulièrement et sans aucun prétexte : ni caricaturistes, ni «à cause de Gaza» - ce que nous avions dit depuis 15 ans à l’opinion (qui nous avait accusé de racisme) - mais par pure haine religieuse, dont le retour cyclique dans l’histoire de l’islam est avéré par les historiens dignes de ce nom.
Face à cette haine délirante, toutes les armées du monde ne pourront pas protéger des civils paisibles sous peine d’une militarisation étouffante de leur existence. De fait, le dipositif de vigilance armée adopté par le pouvoir s’est vu maintenu. La question est de savoir ce qui se passera quand il cessera. Le caractère endémique de l’antijudaïsme dans le monde musulman [consulter, par exemple, le site
shawarmanews.blogspot.com] ne cessera pas alors - et encore plus avec la prochaine guerre au Moyen Orient. Il se trouvera toujours dans la communauté musulmane française - malgré les efforts qu’elle pourra faire - des milieux activistes dormants pour s’en prendre aux Juifs comme tels. Je crois que les musulmans français ne se sont pas rendu compte de la situation, à voir les réactions de Dalil Boubakeur à la suite des remarques de Roger Cuckierman, qui n’a fait qu’énoncer des évidences sociologiques et policières. Et je dirais plus, la convocation des deux représentants par l’Elysée est encore plus inquiétante quant à la capacité de ce gouvernement de régler avec force la situation. Le projet pour l’islam qu’il a rendu public est de ce point de vue pathétique en matière de compréhension de la situation. C’est l’effet « pas d’amalgame » porté à l’extrême ! De ce point de vue là, il n’y a pas eu de changement de politique, si ce n’est la militarisation de la politique sécuritaire mais rien quant au fond du problème.

Cependant, le critère sécuritaire ne doit pas être le seul. Il faut laisser ouverte la possibilité que la situation sur ce plan là puisse changer. Le critère de la décision doit se hausser pour les individus au dessus du destin individuel, si tant est qu’être juif a un sens et une valeur. Il y a des raisons bien plus profondes qui posent la question du départ. Suite.

jeudi 12 mars 2015

Plus de 1.000 Juifs français sont partis en Israël depuis l'attentat terroriste de l'Hyper Cacher

Le quotidien économique et financier israélien Globes rapporte que plus de 1.000 Français juifs se sont installés en Israël depuis l'attaque terroriste de Paris commise en janvier par des musulmans.  L'article ne mentionne pas ceux qui sont partis vers d'autres destinations pour les mêmes raisons.

Forecasts of a large wave of immigration from France pushing up Israeli apartment prices might be materializing. Data published yesterday by the Ministry of Finance showed a sharp rise in home purchases by investors in January and cited Netanya as a city where many French Jews are buying homes, in the wake of January's terror attacks in Paris. 

Adv. Elior Asherian, a partner in the Rothschild Lev Asherian Law Firm, is familiar with the foreign residents flocking to buy Israeli real estate and knows exactly what they are looking for.

Asherian, who is well acquainted with the Netanya market, and has undertaken conveyancing over the years for many French Jews buying property in the city, talks of a dramatic change following the terrorist attack on a kosher supermarket in Paris.

He said, "Following the escalation in the security situation in France, many French Jews who bought apartments in Israel as a vacation home are now seriously considering immigrating to Israel. As a result they are even selling their businesses in France and coming here with a lot of money. I personally represent clients who are businesspeople - one has a supermarket chain, another is a work contractor and so on. There are people who have shut down their business in France and come to Israel. They are buying apartments for investment and renting them out, or homes in need of renovation, improving them and then selling, thus making a relatively quick profit."

Asherian added, "We've recently notice additional investments following the terror attacks in Paris. They've begun buying businesses here. The day after the terror attack we began getting calls from French Jews that wanted to buy businesses here."  [...]

There are many French Jews in Netanya. In my opinion more than 1,000 French Jews have come to Israel since the Paris attacks. French Jews themselves are talking about another 5,000-6,000 French Jews preparing to immigrate to Israel. L'article en entier.

mercredi 11 février 2015

Il y a 310.000 Juifs en France contre 320.000 avant la Shoah

As many French Jews today as before Holocaust. Despite significant declines in Europe’s Jewish population during the course of the 20th century, nearly as many Jews live in France today as did prior to the Holocaust, according to the Pew Research Center.

jeudi 5 février 2015

André Comte-Sponville a des amis juifs qui pensent s'installer en Israël parce qu'ils ont peur pour leurs enfants

Invité de LCI, le philosophe André Comte-Sponville, qui publie "Du tragique au matérialisme (et retour)", commente l'actualité de la semaine @ Le Point (extrait):

Q. Mardi, les 70 ans de la libération d'Auschwitz. Est-ce que ce n'est pas une honte que, comme en 1940, la France ne soit pas capable de défendre ses juifs ?

ACS: C'est une honte, c'est une douleur. Si l'on m'avait dit, quand j'avais 16 ans, que l'antisémitisme reprendrait la vigueur qu'il a aujourd'hui, j'aurais eu du mal à y croire... Alors, c'est très différent de ce qui s'est passé en 1940, il n'y a pas d'antisémitisme d'État. Aujourd'hui, l'État se bat contre, et c'est la moindre des choses...

Mais disons que cette remontée de l'antisémitisme est un problème majeur. Et je comprends l'angoisse, l'inquiétude de ces milliers de juifs, religieux ou pas. Moi, j'ai plusieurs amis juifs parfaitement athées qui n'ont aucune sympathie particulière pour les autorités d'Israël mais qui pensent en effet s'installer en Israël parce qu'ils ont peur pour leurs enfants! C'est une terrible souffrance...

lundi 2 février 2015

Les Juifs s'en vont parce que les jihadistes sont déjà parmi nous

This is Christian Europe, which, of all the continents of the world, ought to feel the deepest shame at the rise of this “new anti-Semitism”.

Repris d'un blog chrétien, Archbishop Cranmer:

Massacre antijuif Hyper Cacher : 
des jeuness exultent sur les lieux du crime
The words of French Prime Minister Manuel Valls echo down the centuries of anti-Semitic Europe, where Jews have been marginalised, persecuted, reviled, expelled and turned to ash in the ovens of Auschwitz. France could survive the emigration of any ethnic group, he avers. But if the Jews leave, “France will no longer be France. The French Republic will be judged a failure.” [...]

You see, it isn’t only France: incredibly, half of the Jewish populations of many European countries are so fearful, intimidated and oppressed that they are considering leaving their homes, families and communities and emigrating to a foreign land.

Car vandalisé à Paris avec
des inscriptions antisémites

Cries of “Death to the Jews” ring across towns and cities as the spectre of Nazi ghettos descends once again. “They pursue the Jews in the streets of Berlin… as if we were in 1938,” says Israel’s Ambassador to Germany, Yakov Hadas-Handelsman. He has also heard chants of “Jewish pigs” and “Gas the Jews”.

“Since March 2012, I am ambassador of Israel in Germany,” he said. “If someone had told me that I witnessed such hateful, incites hatred and anti-Semitic phenomena would be in public in this country, I would not probably have thought it possible.”

Jews are being advised not to go out onto the streets wearing a kippah. In Toulouse, Jewish children are shot in a Jewish school. In Brussels, people are randomly killed in a Jewish museum: if they happen to be Jews or Israelis, all the better. In Liege, a café displayed a sign in its window which said dogs were welcome, but Jews were not allowed to enter.

This is Christian Europe, which, of all the continents of the world, ought to feel the deepest shame at the rise of this “new anti-Semitism”.

And the oppressors are not all hardened Islamists obligingly plotting their next spectacular on SnapChat and WhatsApp for the convenience of MI5: no, many are simply ordinary but angry, young, male Muslims, itching for some self-proclaimed imam to issue the Call to Jihad. To these young male Muslims, the Israeli occupation of Gaza is a certain grievance, but the Jewish occupations of Paris, London and Amsterdam also need sorting. To the media, they may be male; they may be Asian or “of Asian appearance”. But no, they may not be called Muslim, for that would cause great offence.

These extremists, Baroness Warsi insists, “do not follow any faith”. Sajid Javid, the first elected Muslim to join the Cabinet, is not so blind: “The lazy answer from people out there is to say that this had got nothing whatsoever to do with Islam and Muslims and that should be the end of that part of the debate,” he said. “That is lazy and that would be wrong. You can’t get away from the fact that these people are using Islam, they are taking a great religion, a peaceful religion of a billion people around the world, taking this religion and using it as their tool to carry out their horrible activities.”

The Jews are leaving Europe not because the Jihadists are coming, but because they are already here, dwelling among us. They hate Israel and they loathe Jews, but, pace Manuel Valls, we say almost nothing and do very little. Instead, we let the Jews emigrate to the United States or “go back” to Israel, and they are doing so in their thousands every year. In the Holy Land they may be surrounded on all sides by the enemies of Zionism, but at least they have in Benjamin Netanyahu the leader of a government which will not hesitate to shelter and defend them. It will even bury their martyred bodies in fortified Jewish cemeteries in Jerusalem, where their sanctified graves will never be defiled with swastikas.

Article:  Cranmer

mercredi 28 janvier 2015

Ils racontent des blagues antisémites de Dieudonné devant leur collègue juive

Dans les rues de Paris...
Ceci ce passe à Paris dans une grande entreprise française entre jeunes gens de bonne compagnie.

Une jeune femme française juive a confié au quotidien allemand Spiegel qu'un événement a précipité son départ avec son mari et ses trois enfants en Israël, où elle avait de toute façon l'intention de s'installer.

Lors d'un déjeuner d'affaires avec ses collègues de l'importante société d'IT où elle travaillait, des Français tout à fait normaux, racontèrent, devant elle, des blagues antisémites de Dieudonné qu'ils trouvaient très amusantes.. Ce fut la goute de trop.. Le soir elle téléphonait à l'Agence Juive.

Il est désolant qu'aucun de ceux présents ne soit intervenu pour mettre un terme à la franche rigolade antisémite - ne fût-ce que par égard pour leur collègue juive.

On met l'accent sur les violences faites aux Juifs, mais rarement sur ce type d'humiliations. Les Juifs eux-mêmes sont gênés d'en parler.  Si Dieudonné est devenu le comique le plus populaire en France c'est parce que des membres de l'establishment français l'y aident en leur louant leur salles de spectacles, en vendant les billets pour ses performances etc.  Et les autres se taisent.  Un tel succès serait impensable en Angleterre ou ailleurs en Europe où ce genre de personnage ne bénéficie d'aucune sympathie..

Voir: Le cas Dieudonné et la responsabilité des élites européennes dans la montée de l'antisémitisme "populaire", analyse de Deborah Lipstadt