jeudi 18 juillet 2013

Décès d'Ilan Halévi, juif et sous-ministre chez Arafat - tout un programme

Ilan Halevi est mort. C’était le juif que les ennemis d’Israël adoraient adorer par Luc Rosenzweig @ Causeur.

Notre commentaire: le ridicule de ce genre de personnage bouffi d'orgueil surprendra et fera sourire toute personne de bonne éducation.  

[...] Rien ne m’empêche, en revanche, de traiter comme ils le méritent ceux qui se sont livrés à de vibrants éloges funèbres d’Ilan Halévi, faisant de lui le modèle de ce que devraient être les juifs de France: "un métèque générique", selon Nicole Lapierre, épouse à la ville d’Edwy Plenel. Pour elle, c’est le fin du fin de l’existence humaine. "Un intellectuel juif engagé au coté des Palestiniens dans l’espoir de favoriser une paix véritable au Proche-Orient" selon Pierre Haski, co-fondateur du site Rue89. Un pacifiste, donc, dont le cœur saignait à chaque attentat anti-israélien, mais pas au point de démissionner de son poste [de vice-ministre des affaires étrangères de l’Autorité Palestinienne et intime de feu Yasser Arafat].

[...] Ce que cherchent ces antisionistes de salon, c’est moins à honorer la mémoire de leurs idoles qu’à faire honte aux juifs, intellectuels ou boutiquiers, qui ne voient aucune contradiction à aimer leur patrie et à s’y sentir bien, et à se soucier de la pérennité d’un Etat qui à la houtzpah de se vouloir juif et démocratique.

Pour que l’hommage posthume fût parfait, il fallait, de surcroît, qu’Ilan Halevi passât pour un martyr de son choix courageux. Il aurait été victime, selon Pierre Haski, d’une "haine tenace qui n’a pas disparu avec le temps". Au risque de décevoir Haski, et tous ceux qui qui prêtent aux Israéliens des passions qu’ils n’ont pas, il faut bien constater que les responsables de l’Etat juif prenaient Ilan Halévi pour ce qu’il était en réalité: un politicien mineur du Fatah, utilisé par Arafat dans des opérations de relations publiques avec l’intelligentsia française. Seuls quelques excités marginaux de l’extrême droite israélienne francophone tombaient dans le piège grossier tendu par Arafat: faire de lui un "traître générique" c’était lui donner une importance qu’il était loin d’avoir. Quand les Israéliens "haïssent" ceux qu’ils estiment constituer un danger majeur pour leur Etat, ils prennent des mesures qui réduisent notablement leur espérance de vie. À l’égard d’Halevi, la majorité des Israéliens, classe politique et opinion publique confondues, éprouvaient plutôt une vague curiosité: des "mauvais juifs", ce n’est pas cela qui manque sur cette terre – voir Noam Chomsky ou Richard Falk – mais on s’en est toujours accommodé. Celui-là était un peu différent des autres, car il parle hébreu, et est devenu sous-ministre chez Arafat. Et alors? On fait avec, de minimis non curat praetor… Si les Français veulent faire de lui un héros, c’est leur affaire, pas la nôtre. On a beaucoup d’autres chats, et des plus hargneux, à fouetter.


Nos auteurs de nécrologies hagiographiques d’Ilan Halevi ont cependant pieusement passé sous silence son choix de faire célébrer ses obsèques en terre française, au Père Lachaise, et non pas à Ramallah. Tout près du lieu où il a été incinéré se trouve la tombe d’un autre Halévy prénommé Ludovic (1834-1908), dont la gloire est, elle, immortelle: il fut, avec Henri Meilhac, le librettiste de Carmen et des plus célèbres opéras bouffes de Jacques Offenbach. Ce n’était, pour les deux derniers, pas toujours simple d’être juifs dans la France d’Edouard Drumont, mais au moins on ne leur reprochait pas sans cesse l’existence d’un petit Etat proche oriental…

*Photo : TV5.

3 commentaires :

Anonyme a dit…

Tous ces antisionistes de pacotille qui ressemblent étrangement aux kapos "juifs" de la deuxième guerre mondiale, sont une honte pour leur peuple.
Dommage que la religion juive n'excommunie pas comme la religion catholique : il y en a beaucoup qui seraient contraints de renoncer au titre usurpé de juif. Mais je ne désespère pas : d'ici quelques années, le "clergé" juif le fera vu une certaine augmentation de ces faux juifs.


C'est évident que ce genre d'énergumènes ne font pas peur à l'Etat d'Israël, sinon il y a bien longtemps qu'on aurait trouvé les moyens pour les empêcher de nuire.

Quant à Madame Plenel dont le mari est un antisioniste virulent pour ne pas dire plus, elle me fait penser à ces esclaves noires qui devenaient les concubines de leurs maîtres blancs jusqu'à penser comme eux sur le peuple noir. Au cours de l'histoire humaine, ce genre de femmes a toujours existé : elles sont la honte des femmes et sont des traîtresses pour leurs peuples.
Ce sont des femmes qui ressemblent à celles du film "Portier de nuit".

Deborah a dit…

Ilan Halévy était à l'état civil ALAIN ALBERT : il a été adopté ensuite par le second mari de sa mère un nommé Halèvy. Il n'est pas plus juif que moi je suis bouddhiste : ce qu'il a fait de mieux, c'est de trahir son père adoptif comme un certain nombre d'enfants adoptés, d'ailleurs. Cette trahison des parents adoptifs par leurs enfants est un des plus grands tabous modernes.

Allez sur le site de "Marcoroz, ces juifs qui ne le sont pas" et vous serez étonnés d'apprendre combien de personnes s'approprient le terme de juifs alors qu'ils ne le sont pas.
Soyons clair et précis, pour être juif, il faut soit être né d'une mère juive, soit avoir ces deux parents juifs : tous les autres ne le sont pas.
Avoir un père adoptif juif comme c'est le cas pour Halévy ne fait jamais de vous un juif.
Avoir un grand-père paternel vaguement converti au judaïsme comme Sarkozy ne fait pas de lui un juif non plus.
Monsieur Désir n'est pas juif non plus : ce n'est parce que sa mère porte un nom alsacien, qu'on pense souvent à tort être des patronymes juifs, qu'elle est juive. Une ancienne miss France parce qu'elle portait un nom alsacien avait été prise aussi pour une juive ce qu'elle avait démenti.
Il y a quelques mois, une antisioniste notoire a été obligé de dire qu'elle s'était inventé des origines juives, etc, etc...


Anonyme a dit…

C'est vieux comme le monde : les adversaires ont toujours exhibé ceux de l'autre camp convertis à leur cause au propre comme au figuré .
Les antisionistes utilisent à fond les "juifs" convertis à l'antisionisme, les chefs terroristes islamistes utilisent à fond aussi les chrétiens convertis à un islam radical comme les deux paumés qui étaient à la Une de Libé hier, etc...
La seule chose dont on est sûr, c'est que, instruits ou peu instruits, ce sont tous des demeurés.