The Vatican and Islam par Lawrence A. Franklin @ Gatestone Institute. Extraits:
The Popes and Palestine
Pope Benedict may be relying less on the counsel of the Vatican's individual Papal Nuncios, especially with papal representatives in Palestine. This is a diplomatic "lesson learned" for the Vatican, since a few delegates seem to have been unduly influenced by militant anti-Israel positions by Arab states in the Levant. Some of the pro-Palestinian pronouncements by Church officials are motivated by genuine concern for the plight of the Palestinian people. Others are more polemically motivated. It is an open secret, for instance, that within the offices of the Vatican's Secretariat of State, the Latinate Patriarch to Jerusalem, Michel Sabah, has been a virtual mouthpiece for the Palestinian Liberation Organization, and has supported the legitimacy of the role played by the terrorist group Hamas in the governance of Gaza. Sabah's relations with Israel are at best coolly correct. [...]
Despite local misunderstandings in Palestine, the Vatican maintains many direct avenues of communication between religious and secular Jewish organizations. For instance, the Holy See's "Committee for Religious Relations with the Jews" held its 10th meeting with Israel's Chief Rabbinate last year in late March. The Vatican apparently realizes that the Holy Land's dwindling minority of Christians is much more a consequence of prejudicial actions against them by the Muslim majority. There can be no doubt that the continued mass emigration of Christians from the Holy Land is an objective of Palestinian leaders. They evidently want, in addition to a region free of infidels, Christian land, homes, and businesses.
A few recent administrative decisions by the Vatican are congruent with the Holy See's decision to project a more balanced approach on the Arab-Israeli divide. Benedict named the former Papal Nuncio to Israel, Archbishop Pietro Sambi, to the Nunciate Post in Washington D.C. The Archbishop had earned a reputation among Israeli and Palestinian alike for being tough but fair. Sambi, a realist when it came to Vatican dialogue with Muslims, has said that the Holy See must approach such discussions with an open heart but without naivete. In private discussions at another time, Sambi echoed the Pontiff by welcoming inter-cultural dialogue with Muslims, but not theological dialogue. [...]
[...] all sides will miss Sambi's nuanced positions on divisive issues. It was Sambi's apolitical demeanor during the six-week occupation of the Church of Nativity in Bethlehem in 2002 that earned him praise from the Israeli government. During that period, he was quick to contradict the outlandish falsehoods spread by the Latin Patriarch Sabbah, about the comportment of Israeli forces at this revered Christian shrine. It was, after all the decision by Palestinian gunmen to enter the Church and seize hostages in the process. Sambi's sober attitude during this episode was in marked contrast to most Vatican media organs, which were critical of Israel. The Vatican at that time was concentrating on the IDF presence that surrounded the Basilica, rather than on the Palestinian occupation of the sacred site,[42] perhaps the product of a desire to protect the Christian community in the Holy Land at the expense of the Israelis. The anti-Israel stance may also have been motivated by a desire to shield the Church of the Nativity from more permanent desecration. Nonetheless, the critical comments did not do much for Vatican's relations with Israel.
There is one overriding distinction between how Christians are treated in Israel as opposed to most Arab and Muslim states. In Arab and Muslim states, Christians live in fear. In Israel, they practice their faith openly; there are Catholic Masses in both Arabic and in Hebrew, never failing to celebrate the religious freedom guaranteed for all, including Arab Israelis who make up about 20% of the country's population. The Vatican is acutely aware of the divide, how religious minorities are treated in Israeli and in Arab Palestine. When, for example, the annual meeting between Catholic and Muslim religious leaders took place on the Islamic "new year" (the 1st of Muharram 1433), 24 November 2011, the Catholics remonstrated with the Muslims for concrete efforts at improving tolerance for Bethlehem's Christian minority. The Catholics pressed their counterparts to implement long-promised textbook reforms. Father Ibrahim Shomali, a parish priest from the West Bank town of Beit Jala, also pleaded for greater respect for pluralism. It should be remembered that in the past, Palestinian Arab militants have violated the grounds of Beit Jala's Catholic Seminary to acquire better lines of fire for their automatic weapons into Jewish Jerusalem. The Mufti of Bethlehem, Sheikh Abdel Majid Ata, responded that he had instructed the region's Friday Imams "not to be too negative in their sermons."[43] [...]"
Essentiellement ce que les Européens apprennent c'est qu'Israël est coupable, forcément coupable. Dans ce texte anti-israélien, Mgr Jacques Perrier, ancien évêque de Tarbes et Lourdes, impute la situation difficile des chrétiens en Terre Sainte aux Juifs israéliens et ... cite Mgr Sabbah. Pour le consulter cliquer ICI. Nous relevons ce passage: "S’il n’y avait pas les stratégies des Etats défendant leurs propres intérêts, si les populations chrétiennes et musulmanes [sans les populations juives?] étaient laissées entre elles, elles pourraient très bien coexister comme elles l’ont fait depuis des siècles, plutôt bien que mal. Mais les manipulations sont toujours possibles. Alors, dit-il [Mgr Sabbah] tout en affirmant que ce n’est pas la perspective la plus probable, il faut accepter d’aller jusqu’au martyre."
Essentiellement ce que les Européens apprennent c'est qu'Israël est coupable, forcément coupable. Dans ce texte anti-israélien, Mgr Jacques Perrier, ancien évêque de Tarbes et Lourdes, impute la situation difficile des chrétiens en Terre Sainte aux Juifs israéliens et ... cite Mgr Sabbah. Pour le consulter cliquer ICI. Nous relevons ce passage: "S’il n’y avait pas les stratégies des Etats défendant leurs propres intérêts, si les populations chrétiennes et musulmanes [sans les populations juives?] étaient laissées entre elles, elles pourraient très bien coexister comme elles l’ont fait depuis des siècles, plutôt bien que mal. Mais les manipulations sont toujours possibles. Alors, dit-il [Mgr Sabbah] tout en affirmant que ce n’est pas la perspective la plus probable, il faut accepter d’aller jusqu’au martyre."
2 commentaires :
* Subtile diplomatie
L'État d'Israël est sacrifié sans problème à la nouvelle politique favorable à l'Islam. En janvier 2009, des milliers de musulmans ont défilé devant le Dôme de Milan pour protester contre l'opération Plomb durci à Gaza. Ils ont brûlé des drapeaux israéliens et chanté des slogans antijuifs. Joachim Navarro-Vals, qui fut le porte-parole de Jean-Paul II durant 22 ans, défendit la "liberté d'expression" des musulmans qui avaient brûlé l'Étoile de David.
Des mois plus tard, le Pape Benoît visita Bethléem, dont la population chrétienne est passée d'un pourcentage majoritaire à moins de 20 %. Benoît XVI adressa un message de solidarité aux un million quatre cent mille Palestiniens isolés dans la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas. Il ne dit rien de la souffrance qu'endurent 3 000 chrétiens depuis que le Hamas s'est emparé de ce territoire en 2007.
Par ailleurs, le Vatican a déclaré que la finance islamique pourrait aider les banques occidentales en crise.
Le Vatican a déclaré que les banques devraient prêter attention aux règles de la finance islamique pour restaurer la confiance chez leurs clients en ces temps de crise économique mondiale.
"Les principes éthiques sur lesquels est basée la finance islamique rapprochent les banques de leurs clients et du véritable esprit qui devrait caractériser tous services financiers" a écrit le journal officiel du Vatican, l’Osservatore Romano, dans un article du 3 mars 2009.
La "Terre Sainte" a représenté une question centrale à laquelle les Papes ont été confrontés depuis le Moyen-Age. Les Papes et le Saint-Siège durent accomplir leur service de promotion de la paix parmi les peuples et de rassemblement des différentes traditions religieuses, tout en gardant toujours en mémoire la Ville de Jérusalem et les Lieux Saints, qui faisaient déjà l'objet d'une confusion politique.
À la veille de la Première guerre entre Arabes et Israéliens, Pie XII, s'adressant aux délégués du Comité arabe pour la Palestine, rappela que "la paix ne peut être atteinte que dans la vérité et la justice". Cette idée, qui devait devenir une constante dans ses documents ainsi que dans ceux de ses successeurs, fut répétée dans les Encycliques de 1948, 1949 et 1956, établissant également les conditions qui pourraient rendre la paix possible.
Par la suite, dans son Encyclique Redemptoris nostri, en date du 15 avril 1949, le Pape Pie XII invita chacun, et en premier lieu les catholiques du monde, à s'engager à "persuader les gouvernants des nations, et ceux dont le devoir est de régler cette importante question, à garantir à la Ville Sainte et à la région environnante un statut juridique approprié, dont la stabilité ne peut être assurée que par un accord commun entre les nations qui aiment la paix et respectent les droits des autres".
Enfin, dans la Lettre Encylique Laetamur Admodum, en date du 1er novembre 1956, avec la menace du conflit à propos du Canal de Suez, le Pape exhorta les gouvernants des nations à considérer la nécessité de "choisir la voie de la justice et non celle de la violence", sans négliger les "sacrosaints droits de l'Église qui lui sont garantis par son Divin Fondateur".
Avec le Concile Vatican II, l'Église a une fois de plus placé la Ville Sainte au centre de ses intérêts, et ses trois dimensions - terrestre, humaine et spirituelle - ont représenté un thème constant dans les déclarations pontificales.
En conclusion de la première rencontre du Saint-Père avec le Président Arafat, le 15 septembre 1982, le Bureau de Presse du Saint-Siège publia le communiqué suivant:
"Le Saint-Père, poussé par sa préoccupation constante de promouvoir le processus de paix au Moyen-Orient, a reçu M. Yasser Arafat [...] Au cours de la rencontre, le Souverain Pontife a manifesté sa bonne volonté envers le peuple palestinien et sa solidarité pour ses longues souffrances, en exprimant l'espoir qu'une solution juste et durable au conflit du Moyen-Orient soit trouvée au plus tôt, une solution qui, en excluant le recours aux armes et à la violence, - de toute forme, en particulier celle du terrorisme et des représailles - conduirait à la reconnaissance du droit de tous les peuples, et en particulier du peuple palestinien, à posséder une terre propre, et à celle du peuple israélien à garantir sa propre sécurité".
Et cetera ....
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