dimanche 30 novembre 2008

Attentats à Bombai : pourquoi les terroristes islamistes ont tué des Juifs

"... Enfin, en s’attaquant à un centre communautaire juif, les assaillants s’attiraient la sympathie immédiate d’une large part de la mouvance islamiste arabo-musulmane qui pourrait, sans cela, se sentir peu concernée par des attentats se produisant aussi loin de sa zone naturelle d’action."

"(...) L’attaque était extrêmement sophistiquée
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- Une attaque de ce type, dans une ville surpeuplée comme Mumbai a nécessité des mois de repérages et de préparation ; celle-ci n’a, sans doute, pu se faire qu’en terrain ami pour ne pas attirer l’attention (donc, peut-être, au Pakistan).

- D’après les premières indications, de faux uniformes et une ambulance ou un véhicule de police auraient été utilisés lors des premières attaques (entre autres, contre l’hôpital), ce qui souligne à nouveau la précision des préparatifs et le haut niveau "tactique" des assaillants.

- Il semblerait que le bateau utilisé pour acheminer les terroristes à proximité de la côte soit un chalutier indien qui aurait été "capturé" dans les eaux pakistanaises il y a une quinzaine de jours. Si ce point se confirme, il renforcera évidemment l’hypothèse d’une "piste pakistanaise".

- Le nombre de terroristes impliqués donnera une indication claire de l’importance réelle de l’opération que les médias locaux ont déjà baptisée "le 11 septembre indien". Mais, si l’on tient compte du fait qu’au moins 5 cibles distantes de plusieurs kilomètres les unes des autres ont été attaquées, on peut penser que les assaillants étaient, au minimum, entre 20 et 30.

- Le choix des cibles a été fait de manière minutieuse et intelligente. En attaquant une gare et un hôpital, les terroristes frappaient la population et s’assuraient d’une létalité maximale. En se retranchant dans deux hôtels de luxe, ils s’assuraient d’une part de la possibilité de mettre la main sur des Américains et des Britanniques, qui semblent avoir été leurs cibles privilégiées, et ils plaçaient les services de sécurité devant un véritable cauchemar. Reprendre le contrôle d’un hôtel – et le Taj Mahal comme l’Oberoi-Trident sont de véritables "villes" comptant des centaines de chambres chacun – est particulièrement ardu : il faut progresser chambre par chambre, fouiller des dizaines de couloirs et des centaines de recoins et d’installations (salles de bains, toilettes, cuisines etc.) pouvant se transformer en autant de pièges, faire le tri entre les hôtes légitimes et les terroristes et, bien entendu, limiter au maximum les victimes collatérales. Enfin, en s’attaquant à un centre communautaire juif, les assaillants s’attiraient la sympathie immédiate d’une large part de la mouvance islamiste arabo-musulmane qui pourrait, sans cela, se sentir peu concernée par des attentats se produisant aussi loin de sa zone naturelle d’action."
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Source : Premiers enseignements de la tuerie de Mumbai, par Claude Moniquet, président de l’ESISC, Copyright © ESISC 2008
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samedi 29 novembre 2008

Pour la première fois depuis l'Inquisition des Juifs sont massacrés en Inde

L'effroyable carnage perpétré à Bombay par des terroristes islamistes, avec la probable complicité du voisin pakistanais, continue d'être commenté par de nombreux "spécialistes". En fait on assiste à la critique systématique des Indiens par des commentateurs qui mettent surtout l'accent sur le fait que les droits pas la minorité musulmane - laquelle s'élève tout de même à environ 150 millions d'individus - ne seraient pas respectés. Or l'Inde, faut-il le rappeler, est une démocratie qui, comparativement, traite bien ses minorités et que le massacre relève de la pure barbarie et n'a aucune excuse.

Ces accusations évoquent celles utilisées pour faire porter toute la responsabilité du conflit israëlo-arabe aux seuls Israéliens et dédouaner complètement les Palestiniens.

Il est bien entendu plus facile d'être irréprochable à la façon du Pakistan, "le pays des purs" (de l'ourdou : "pak" signifiant "pur" et "stan" signifiant "pays"), où il y a 0% d'Hindous et 0% de Juifs. On y traite effectivement très bien les minorités car elles sont inexistantes, le problème ayant été réglé une fois pour toutes lors de le partition de l'Inde en 1947. On peut aisément prédire le radieux sort des populations non-musulmanes si jamais l'Inde venait à accorder l'indépendance à la province du Cachemire ou si elle était rattachée au Pakistan.

Gary Weiss a écrit un article sur les Juifs d'Inde paru en anglais dans Forbes (13.8.2007), dont voici quelques extraits :

"L'Inde pourrait être le seul pays au monde qui, tout au long de son histoire, a été exempt de préjugés antisémites. Comme le faisait remarquer un article paru récemment dans le journal de généalogie juive Avotaynu sur une communauté juive indienne, "Les Bene Israël ont prospéré pendant 2400 ans dans une terre de tolérance où ils n'ont jamais connu l'antisémitisme. Ils y ont mené des vies couronnées de succès dans tous les aspects de la vie socio-économique et culturelle au sein de la population de la région."

Comparant l'Inde à l'Europe, Weiss observe:

"Mais dans l'Inde "arriérée", les communautés juives, depuis leur arrivée, n'ont non seulement jamais fait l'objet d'aucune discrimination, mais ont occupé une place prépondérante dans la vie commerciale aux endroits où elles se sont installées – or en général c'était précisément leur réussite qui nourrissait l'antisémitisme européen."

Les Juifs indiens ont connu des persécutions du fait des Portugais:

"En effet, les Juifs de Cochin ont bel et bien été persécutés –non pas par les Indiens, mais par les Portugais, fidèles en cela à la glorieuse tradition de l'Inquisition. Avec l'aide d'un maharajah hindu et des Hollandais, la communauté juive de Cochin a pu reconstruire sa synagogue, qui avait été brûlée par les Portugais, sur son emplacement actuel près de son palais du maharadjah; où elle se trouve intacte jusqu'à aujourd’hui."

Et Gary Weiss de conclure :

"J'ai eu toujours du mal à aborder la question de l'antisémitisme avec les Indiens. Ils ne comprennent pas ce que c'est que l'antisémitisme, et pour vous dire la vérité, j'ai moi-même des difficultés à l'expliquer."

Juifs de Cochin, par Herbert Israël

jeudi 27 novembre 2008

Grave, grave : les chrétiens de Gaza sont privés de messe dominicale !

Source: UPJF

Grave, grave : les chrétiens de Gaza sont privés de messe dominicale ! Par contre, l’honorable correspondant de cette agence de presse catholique n’est pas troublé par le fait qu’un jeune citoyen israélien, enlevé par des Palestiniens, est détenu par eux depuis près de 2 ans et demi, sans visite de la Croix-Rouge, ni lien épistolaire régulier avec sa famille. La messe, c’est bien (pour les chrétiens), mais la liberté, c’est mieux (pour tous les êtres humains). (Menahem Macina)

On notera le ton, plus belliqueux encore, du communiqué du Patriarcat latin de Jérusalem, qui se termine en ces termes : "... ce qui s'est passé hier est non seulement une entorse aux relations diplomatiques, mais également une violation du droit des fidèles à exercer leur culte, estime le patriarcat latin de Jérusalem."
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Dépêche reprise du site de l’Agence de presse internationale catholique APIC

Titre original de la dépêche : "Jérusalem: Israël refuse l'entrée du nonce Antonio Franco dans la Bande de Gaza".

Les forces de sécurité israéliennes ont refusé l'entrée à Gaza du nonce apostolique en Israël, Mgr Antonio Franco, qui voulait se rendre dimanche 23 novembre dans la Bande de Gaza pour y célébrer la messe. L'archevêque italien, qui était accompagné de deux prêtres du Patriarcat latin de Jérusalem, avait pourtant coordonné ce déplacement avec les responsables du Ministère israélien des Affaires étrangères et le haut commandement de l'armée israélienne. (...)

Arrivé à 8h15 environ dimanche au point de passage d'Erez, le nonce, accompagné des Pères Shawki Baterian et Humam Khzouz, prêtres du Patriarcat latin, et la secrétaire de la délégation, se sont vus refuser le passage.

La délégation a passé plus de trois heures au "check-point". La prise de contact avec de hauts responsables du Ministère israélien des Affaires étrangères et du Bureau de l'administration civile n'a rien donné, les autorités israéliennes refusant absolument de laisser entrer la délégation dans la bande de Gaza, note le Patriarcat latin.

Un porte-parole du Ministère israélien des Affaires étrangères a bien tenté d'expliquer que l'interdiction de passer imposée au représentant du Vatican était due à la menace permanente que font peser les roquettes palestiniennes et les attentats suicide sur les points de passage entre Israël et Gaza. Mais il n'a pas pu dire pourquoi, dans le même temps où la délégation catholique était bloquée à Erez, plusieurs véhicules de la Croix-Rouge et des Nations Unies étaient autorisés à entrer, tandis qu'un certain nombre de Palestiniens de la Bande de Gaza avaient pu sortir.

Mgr Antonio Franco devait célébrer la messe pour les fidèles de l'église de la Sainte-Famille de Gaza, en la fête du Christ-Roi et en ce dernier dimanche avant l'Avent, "afin de souligner la proximité du Saint-Siège avec la population de la bande de Gaza durement éprouvée, et plus spécialement avec les communautés chrétiennes".

1,4 million de Palestiniens victimes du blocus israélien
Célébrer cette messe était d'autant plus important que la paroisse de Gaza est en ce moment sans prêtre: son curé, Monseigneur Manuel Musallam, a été autorisé la semaine dernière à sortir pour rendre visite à sa famille à Bir Zeit, en Cisjordanie, après huit années passées dans la bande de Gaza. "La rétention à la frontière de Mgr Franco et des prêtres qui l'accompagnaient a donc privé de messe dominicale les fidèles de Gaza. Par conséquent, ce qui s'est passé dimanche est non seulement une entorse aux relations diplomatiques, mais également une violation du droit des fidèles à exercer leur culte", écrit encore le Patriarcat latin.

Les journalistes étrangers se plaignent de ne plus pouvoir pénétrer dans la Bande de Gaza pour y faire leur travail. Ainsi, il n'est plus possible d'avoir des reportages indépendants sur la situation réelle à Gaza, où la population est coupée du monde depuis trois semaines. Dans un communiqué, Caritas Jérusalem rappelle à son tour que les effets du blocus sont terribles pour la population civile. "L'enfermement de plus de 1,4 million de Palestiniens signifie que plus aucune nourriture, plus aucun approvisionnement médical ni aucune assistance humanitaire de toute sorte ne sont autorisés par les Israéliens à entrer à Gaza". Pour l'œuvre d'entraide catholique, ce siège de plus de vingt jours prive le territoire palestinien de tous les besoins de base pour la survie de la population. Des boulangeries ont fermé leur porte, faute de farine. Celles qui sont encore ouvertes ne peuvent fonctionner, faute d'électricité, ce qui a également de graves conséquences pour les nouveaux-nés qui sont en couveuse ou pour les malades qui sont aux soins intensifs.

Caritas Jérusalem, qui n'a pas pu obtenir des Israéliens de permis pour apporter de l'aide à la population civile de Gaza, lance un appel afin que la communauté internationale intervienne pour faire lever ce blocus qui contrevient à toutes les règles du droit humanitaire international. (apic/plj/carj/be), Jacques Berset, © Apic

mercredi 26 novembre 2008

Le plat favori d'Hitler: la télévision belge ironise sur la "grosse pression sémite"

Suite à la controverse provoquée par l'émission consacrée à la truite sauce au beurre d'Adolf Hitler (voir ci-dessous), celle-ci fut pas diffusée. Cette déprogrammation ne fut pas du goût de tout le monde et les choses n'en sont pas restées là, comme nous l'apprend ce communiqué du CCOJB :

"Trois jours après que la chaîne publique flamande Canvas ait déprogrammé in extremis son émission culinaire "Plat préféré" consacré le 28 octobre 2008 à celui d'Adolf Hitler, sa maison-mère VRT1 revenait, dans son émission satirique "Man bijt hond" [vidéo "Plat annulé": on y montre une Anne Frank toute souriante dans sa cuisine et des images de Juifs emmenés par les Nazis ..., le tout traité avec bonne humeur et humour], sur l'annulation du programme à la suite d'une "grosse pression sémite" et moquait l'émoi de la communauté juive pour "une innocente cuisine au gaz"."

Le mets préféré d'Hitler, un plat indigeste en Belgique, par Jean-Pierre Stroobants, Le Monde

""Plat préféré" - en français dans le texte - a cessé d'être une sympathique émission de la chaîne publique flamande Canvas. Et son chef, le maître queue Jeroen Meus, 30 ans, aurait sans doute dû tourner sept fois sa cuiller dans sa recette du succès avant de présenter, dans une émission programmée pour le mardi 28 octobre, le plat favori... d'Adolf Hitler. A savoir, si cela intéresse vraiment quelqu'un, la truite sauce au beurre.

Le chef flamand s'était contenté, avant cette initiative douteuse, d'explorer les secrets du moules-frites de Jacques Brel ou la langouste à la catalane qui ravissait Salvador Dali. Décidé, selon ses dires, à explorer, cette fois, les richesses trop méconnues de la gastronomie bavaroise, il a, explique-t-il, estimé "avoir le droit de se demander ce que mangeait Adolf Hitler". Et le droit d'en rendre compte au cours de ce qui doit être, toujours d'après M. Meus, un "excellent festin" réalisé à Berchtesgaden (Allemagne).

A propos d'Hitler, le cuisinier note quand même qu'il s'agit d'un "homme atroce". Il ne s'émeut toutefois pas outre mesure d'être devenu une idole sur les sites néo-nazis qui pullulent sur Internet. "Dommage, mais ces gens aussi ont le droit de regarder l'émission. Chacun a le droit d'avoir un avis", s'est-il enferré. Le directeur de Canvas, Jan Stevens, ajoutant tout aussi maladroitement que le programme vise, non pas à "humaniser Hitler" mais à en avoir "une meilleure compréhension". M. Stevens a néanmoins présenté ses excuses anticipées à ceux que l'émission choquerait.

SÉANCE MACABRE
Parmi eux, il y a Francis De Coster, un ancien déporté qui a perdu son frère et son père à Buchenwald. M. De Coster, président de l'association belge des anciens prisonniers politiques, a conseillé au jeune cuistot de présenter plutôt le menu réservé aux détenus du camp de Breendonk, d'où étaient déportés les opposants au nazisme. A savoir "trois tasses de café et 100 grammes de pain par jour". Hugo van Minnebruggen, animateur du site Internet verzet. org, consacré à la seconde guerre mondiale, a indiqué, quant à lui, que le plat favori d'Hitler n'était pas la truite au beurre mais "le partisan fraîchement abattu", "le juif battu à mort" ou "le nouveau-né tzigane fouetté".

Le magazine juif d'Anvers Joods Actueel, qui a révélé l'affaire a, quant à lui, déploré "la naïveté" d'une vedette de la télévision, incapable, selon lui, de mesurer la charge émotionnelle de son projet pour tous les survivants de l'époque nazie. (...)"

Quelques exemples de l'exploitation de l'image d'Anne Frank:
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Anne Frank au lit avec Hitler (European-Arab League), ADL
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Israelis are not Nazis, David Hirsh, Engage
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Exploiting Anne Frank, The most tasteless T-shirt ever, Alvin H. Rosenfeld, Weekly Standard
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Living like Anne Frank?, Ruth Ellen Gruber, JTA
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Bad Taste from the Netherlands, Deborah Lipstadt

mardi 25 novembre 2008

Marche à Neuilly pour Guilad Shalit

Guilad Shalit, prisonnier du groupe terroriste Hamas depuis 888 jours et dont le sort n'intéresse ni les ONG ni les humanitaires présents dans la bande de Gaza.

"Un millier de manifestants ont couru et marché, dimanche 23 novembre au matin, à Neuilly-sur-Seine, pour réclamer la libération du soldat franco-israélien Guilad Shalit détenu dans la bande de Gaza depuis 888 jours, rapporte Direct Matin ce lundi 24 novembre 2008.

Cette manifestation de solidarité était organisée par le maire de Neuilly-sur-Seine, Jean-Christophe Fromantin, et le réalisateur, Elie Chouraqui. Ils étaient accompagnés, entre autres personnalités, par Claude Goasguen, député maire du XVIème arrondissement de Paris.

"J’ai décidé d’organiser cette course après ma rencontre avec Noam Shalit, le père de Guilad", a expliqué Jean-Christophe Fromantin à Direct Matin, ajoutant que "sur ces sujets, il y a besoin en permanence de secouer l’opinion.""

Source: Leblogdenoach
Photo : © Erez Lichtfeld

Gilad Shalit, cause indéfendable?, Yvan Rioufol

dimanche 23 novembre 2008

Belgique: avec la Vierge, St Joseph et l'âne une chaîne humaine contre le "mur de l’apartheid"

"Chaîne humaine contre le mur de l'apartheid. Marie et Joseph passeront-ils le checkpoint avec un âne ?"

S'inspirant du thème chrétien de la nativité ... une trentaine d'ONG belges - dont Oxfam et 11.11.11 (qui sont très généreusement financées par la population pour venir en aide aux plus démunis et non pour mener des actions idéologiques qui finiront par les discréditer) lancent une nouvelle campagne de délégitimation d'Israël.

On aurait, à tort, pu supposer que ces ONG consacreraient tous leurs efforts à demander qu'une intervention urgente et massive soit mise sur pied pour venir en aide aux populations du Kivu en proie à la guerre. Pure illusion.

Rappelons que l'érection de la barrière de sécurité a permis de mettre fin aux attentats attentats suicides perpétrés par des terroristes palestiniens (photo: ceintures d'explosifs utilisées par des terroristes transformés en bombes humaines).

Repris du site belge MC Palestine:

"Bethlehem est une prison à ciel ouvert. La ville est enfermée, encerclée par le Mur de l’Apartheid, un réseau de chemins réservés aux colons et interdits aux Palestiniens, et des colonies juives (voir la carte en page 3). Toutes ces constructions israéliennes sont illégales au regard du droit international. En outre, tout un système de permis, une quantité innombrable de checkpoints militaires et un ensemble de réglementations politiques de "bouclage" empêchent toute liberté de mouvement aux Palestiniens.

Les conséquences pour les Palestiniens de Bethlehem sont désastreuses: le tourisme a chuté ( 20% de l’activité par rapport à l’an 2000); les emplois, les écoles, les hopitaux de Jérusalem ne sont plus accessibles; rien que dans les environs du Tombeau de Rachel, 72 des 80 magasins ont fait faillite; un tiers des terres a été volé par Israël; plus de 400 familles chrétiennes ont été obligées ces dernières années de partir à l’étranger.

Toute la société palestinienne dans son ensemble est opprimée par la politique israélienne: l’occupation, le vol des terres et une épuration ethnique sournoise. Et pendant ce temps là, les responsables politiques de notre pays détournent les yeux.

Dès lors, nous formerons une CHAINE HUMAINE CONTRE LE MUR DE L’APARTHEID. MARIE ET JOSEPH PASSERONT-ILS LE CHECKPOINT AVEC UN ANE ?"

- Belgique: Baudouin Loos fait la pub pour une ONG qui accuse Israël d'apartheid
- Appel au boycott israélien à l'Espace Wallonie-Bruxelles de Paris
- "La Wallonie soutient un projet appelant à la destruction d'Israël", Joods Actueel
- Flamands=Israéliens, Wallons=Palestiniens, et autres délires de la propagande palestinienne, Menahem Macina
- La ministre Fadila Laanan casse le mur (même la ministre s'y met...)
- Masarat: "de muur" et "le mur de la ségrégation"
- Incitation à la haine d'Israël dans un hebdomadaire catholique belge

samedi 22 novembre 2008

Durban II ou la conférence du racisme à Genève en 2009

"La quatrième session des 'Conférences mondiales contre le racisme' organisée par l’ONU doit avoir lieu en avril 2009 à Genève en Suisse. On s’attend à ce que de nombreux pays y participent, pourtant ce sommet s’annonce d’ores et déjà comme un "remake" de la Conférence de 2001 qui s’était tenue à Durban en Afrique du Sud. Israël, via son ministre des Affaires étrangères Tsipi Livni, a d’ailleurs fait savoir qu’il ne prendra pas part à cela.

"Cette conférence n’a rien à voir avec la lutte contre le racisme. Au regard de cette situation, j’ai décidé qu’Israël ne participerait pas à Durban II et ne la légitimerait pas" a déclaré Tsipi Livni devant les dirigeants des communautés juives nord-américaines lors d’une conférence à Jérusalem mercredi 19 novembre.

Mme Livni avait déjà fait savoir en février dernier qu’Israël boycotterait le sommet. Le ministère des Affaires étrangères et les autres gouvernements occidentaux lui avaient suggéré qu’il serait impossible d’empêcher que la conférence se transforme en un "festival d’attaques anti-israéliennes".

"Les documents préparés pour la conférence indiquent clairement la tournure que prennent les choses. Il s’agira une nouvelle fois d’un tribunal anti-israélien, discriminant et délégitimant l’Etat d’Israël" a-elle ajouté.

Des discussions en amont de la conférence de Genève s’étaient tenues entre des représentants de 21 pays africains. Ces derniers ont adopté un texte qui recommande d’aborder en avril prochain le sujet de "la situation critique des Palestiniens sous l’occupation étrangère". Selon eux il ne s’agirait que d’un sujet de discussion parmi d’autres.

Tsipi Livni a également enjoint mercredi 19 novembre la communauté internationale à ne pas participer à une conférence qui "cherche à légitimer la haine et l’extrémisme sous la bannière du combat contre le racisme".

La Grande-Bretagne, les Pays-Bas et la France mettent en garde les Nations Unies, la conférence se tenant sous ses "bons" auspices. Ils se tiendront à l’écart de ce sommet si le conflit israélo-palestinien en venait à éclipser tout le reste. Le Canada a annoncé qu’il ne prendra pas part à ce symposium, indiquant que la rencontre promouvrait davantage le racisme qu’elle ne le combattrait.

Les Etats-Unis, qui avaient déjà pris leurs distances en 2001, n’ont pas encore tranché. Leur participation à ‘Durban II’ reste très incertaine, d’autant plus qu’ils ont protesté contre cette conférence à l’occasion d’un vote à l’Assemblée générale des Nations Unies l’an passé.

En septembre 2008, Navi Pillay, le Haut Commissaire aux Droits de l’Homme de l’ONU, a pressé tous les pays menaçant de boycotter la conférence de Genève de reconsidérer leur décision. Les organisateurs de ce rassemblement "contre le racisme" ne se sont livrés à aucun commentaire en public pour le moment. Néanmoins une chose est sûre, cette fois-ci Israël a tiré tous les enseignements de Durban I.

L’Etat juif ne tendra pas à nouveau le bâton pour se faire battre. Pour rappel, la 'Conférence contre le Racisme, la Discrimination Raciale, la Xénophobie et l’Intolérance Apparentée' de l’été 2001 à Durban en Afrique du Sud avait culminé avec une proposition de résolution, qui n’a jamais abouti, condamnant "l'alliance impie entre le racisme sud-africain et le sionisme".

Le "traitement des Palestiniens par Israël" avait occupé presque tout le champ des débats, supplantant à lui-seul tous les autres sujets. Cela n’avait pas été du goût d’Israël et de son allié américain qui avaient d’abord diminué leur représentation à la conférence pour finalement la quitter. La conférence avait aussi fourni un cadre pour une convention globale d’ONG qui s’était transformée en plateforme visant à délégitimer Israël.

Ignorer tous les autres conflits dans le monde pour se focaliser uniquement sur Israël était déjà douteux, mais le parallèle entre sionisme, racisme et apartheid était franchement insultant. Ainsi, c’est pour éviter de se retrouver une nouvelle fois sur le banc des accusés que l’Etat hébreu a décidé de ne pas prendre part à ce qui risque de devenir une fois de plus un "Nuremberg à l’envers"."

Sources:
Article de Guillaume Borrione pour Guysen International News
Affiches: Eye on the UN et Magenta Foundation

Affiche à gauche: "Que se serait-il passé si j’avais gagné ? Les bonnes choses: Il n'y aurait pas eu d'Israël ni de sang palestien versé. Je vous laisse deviner le reste. Les mauvaises choses: Je n'aurais pas permis la création de la nouvelle coccinelle. Je vous laisse deviner le reste."

ONU: Le Canada ne participera pas à Durban II, Mario Roy
Boycotter Durban II, Pascal Bruckner
A Bruxelles : Prélude à Durban II ?

vendredi 21 novembre 2008

L’actrice syrienne Amal Arafa: "La haine d’Israël est dans nos gènes et dans notre sang"

L’actrice syrienne Amal Arafa: "La haine d’Israël est dans nos gènes et dans notre sang ; aucun traité de paix ne pourra changer cela." Et elle ajoute que cette haine, qui est imbibée par les Syriens avec le lait maternel, continuera de se perpétuer à travers les générations, même si un traité de paix avec Israël intervient... Au moins elle a la franchise de le dire.

Source: Memri: programme de la chaîne Hiwar TV diffusé au Royaume-Uni le 4 octobre 2008
Vidéo: http://www.memritv.org/clip/en/1916.htm
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mercredi 19 novembre 2008

Pie XII, la Shoah et la race maudite !, Pierre Raiman

(...) Pie XII qui fut pape de 1939 à 1958 est présenté dans l’exposition sur l’histoire de l’holocauste comme ayant refusé de prendre une part active dans le soutien aux victimes du génocide nazi.

Dans la légende de la photo concernant Pie XII au mémorial de Yad Vashem, on peut lire :

"La réaction de Pie XII à l'égard du massacre des Juifs pendant la période de l'holocauste est controversée (...). Bien qu'il ait été informé au Vatican du massacre des Juifs, le pape n'a pas protesté, ni par oral, ni par écrit (...). Même lorsque des Juifs ont été déportés de Rome à Auschwitz, le pape n'est pas intervenu (...). Il a maintenu une position de neutralité sauf à la fin de la guerre où il a lancé un appel au nom des gouvernements de Hongrie et de Slovaquie. Son silence et son absence de directives ont contraint le clergé en Europe à décider de façon indépendante de l'attitude à adopter face à la persécution des Juifs".

Le texte qui accompagne la photo précise que:

"Pie XII a écarté une lettre encyclique de dénonciation du racisme et de l'antisémitisme préparée par son prédécesseur Pie XI (...). Alors que des informations sur l'extermination des Juifs arrivent au Vatican, le pape ne proteste ni oralement, ni par écrit. En décembre 1942, il s'abstient de signer la déclaration des Alliés condamnant l'extermination. Quand les Juifs de Rome sont déportés à Auschwitz, le pape n'intervient pas". (...)

Panneau consacré à Pie XII à Yad Vashem

Cette polémique prend de l’ampleur alors que le processus de béatification de Pie XII se poursuit. De nombreux historiens ont souligné la passivité et le silence fasse à la Shoah de Pie XII, tandis que le Vatican a toujours mis en avant ses interventions en faveurs des Juifs à cette période.

Le Vatican, qui persiste à contrôler rigoureusement les archives de la période, continue de distiller périodiquement des informations choisies qui témoignent de prises de positions ponctuelles et limitées du souverain pontife, comme une circulaire (...) en date du 25 octobre 1943, date à laquelle la plus grande partie des Juifs polonais, par exemple, avaient déjà été assassinés. Mais cette circulaire qui est, semble t-il, adressée au clergé italien demande d’offrir "l'hospitalité aux Juifs persécutés par les nazis dans tous les instituts religieux et d'ouvrir les instituts et aussi les catacombes".

La Commission mixte d'historiens juifs et catholiques, constituée en 1999 et chargée d'examiner les archives du Vatican couvrant la période la Seconde Guerre mondiale, a annoncé, le 20 juillet 2001, la suspension de ses travaux en mettant en cause le refus du Vatican d'ouvrir plus largement ses archives : "Nous ne voyons plus aucun moyen à présent de conduire notre rapport final et estimons que nous devons suspendre notre travail".

La polémique concernant l’attitude de Pie XII n’est pas récente. Elle a pris de l’ampleur à partir de 1963 lorsque le pape a été mis en cause par la pièce Le Vicaire du dramaturge allemand Rolf Hochhuth qui accusait le souverain pontife d’avoir fait passer, avant la morale chrétienne et son devoir, ses sentiments germanophiles, sa méfiance envers les Juifs et sa haine du communisme, jusqu’à le dissuader de condamner publiquement et clairement l'entreprise génocidaire des nazis.

Les motivations de Rolf Hochhuth font elles-mêmes l'objet de polémiques, quant au rôle éventuel du pouvoir communiste est-allemand dans l'écriture de la pièce. [Notons ce paradoxe: alors qu'il dénonce le comportement de Pie XII, Rolf Hochhut est un défenseur et un ami de longue date de l'écrivain négationniste britannique David Irving.]

Mais toujours est-il qu'un an après le procès Eichmann, le monde avait pris conscience de la singularité de la Shoah. Le secret qui entourait l’action du Vatican pendant la guerre commençait à être mis en question.

Monseigneur Pacelli, le futur Pie XII, qui depuis 1901 travaillait dans les arcanes de la diplomatie Vaticane, fut nommé en 1917 nonce en Bavière puis en 1920 nonce en Allemagne. Devenu cardinal en 1929, il a signé le concordat avec l’Allemagne en 1932.

Les années de la montée du nazisme avaient suivi en Allemagne les années de troubles et de tentatives de révolutions spartakistes et communistes. Le nonce Pacelli fut-il impressionné par ce climat ? Sa crainte du bolchevisme l’a-t-elle porté à des compromis et des silences envers les nazis dès cette période ? Le futur pontife et toujours nonce en Allemagne a-t-il influencé les évêques Allemands qui le 28 mars 1933 levaient certaines préventions qui existaient auparavant contre les nazis et permettent aux catholiques "d’être loyaux envers les autorités légales".

Toujours est-il que Pacelli signe en juillet 1933 un nouveau concordat avec von Papen, "le ministre des affaires étrangères" du Führer. Ce concordat, qui ne fut d’ailleurs pas appliqué par les nazis, était toutefois une spectaculaire victoire diplomatique et morale pour Hitler.

A gauche Franz von Papen, au centre Mgr Pacelli

On sait que le pape précédent, Pie XI, sur la fin de sa vie, et devant les menaces nazies et communistes contre la liberté religieuse publia la célèbre encyclique Mit Brennender Sorge (Sur un Sujet Brûlant) qui condamnait l’idéologie nazie en termes clairs : "Celui qui sépare la race, la nation, le gouvernement (…) de toutes les valeurs humaines de référence et en fait des normes supérieures, plus hautes que les valeurs religieuses et les révèrent avec idolâtrie, pervertit et détruit l’ordre recommandé par Dieu (…)". L’encyclique condamnait aussi le néo-paganisme des théories raciales, mais s’abstenait toutefois de dénoncer la forme constitutionnelle du régime nazi.

L’attitude de Mgr Pacelli, qui devient Pie XII en mars 1939, n’est pas exempte d’interventions ponctuelles en faveur des Juifs, limitées à la sphère diplomatique. Ainsi l’obtention de 1000 visas effectifs pour le Brésil en 1939, après le pogrome de la Nuit de Cristal.

Mais le Saint-Siège refusa de répondre aux sollicitations du Grand Rabin de Palestine qui lui demandait en mai 1940 d’intervenir en faveur de Juifs réfugiés en Espagne et menacés d’expulsion vers l’Allemagne.

Le pape était parfaitement informé du développement des persécutions puis du génocide nazi. Même le secret qui entoure encore nombre d’archives ne saurait obscurcir des faits établis.

Dès le printemps 1941, le cardinal Theodor Innitzer de Vienne avisait Pie XII de la déportation des Juifs. Le chargé d’affaires du Vatican en Slovaquie, Giuseppe Borzio envoyait en octobre de cette année une note à Rome qui explicitait le massacre systématique des Juifs et le même Borzio télégraphiait à nouveau en mars 1942 à propos de la déportation de 80 000 Juifs.

Le 18 septembre de cette même année, Mgr Montini, le futur Paul VI, écrivait que le massacre des Juifs atteignait des proportions effroyables. Un curé polonais informait le mois suivant que selon ses estimations plus de deux millions de Juifs avaient été tués.

Pourtant Pie XII, au même moment, déclinait les demandes d’interventions répétées du Grand Rabin de Palestine et des gouvernements américain et anglais. Au représentant américain Myron Taylor, il était répondu qu’il n'était pas possible de vérifier les informations de massacres à grande échelle.

La déchéance morale à laquelle Pie XII a conduit le Vatican est donc considérable, particulièrement par le refus de s’associer à une protestation publique à laquelle l’invitaient les Alliés.

Osborne Francis d’Arcy, le représentant britannique auprès du Saint-Siège, soulignait auprès du Secrétariat d’État du Vatican, en charge de la diplomatie combien: "La politique de silence envers des crimes commis contre la conscience du Monde, implique nécessairement une renonciation à toute autorité morale et en conséquence entraîne une atrophie de l’influence du Vatican."

En France, Pétain s’étant enquis de savoir si le Vatican objecterait à l’instauration des lois anti-juives, se vit répondre par son ambassadeur au Saint-Siège, qu’ayant interrogé le Secrétariat d’État, l’Église condamnait certes le racisme, mais n’objectait pas à toutes mesures contre les Juifs.

La protestation de Mgr Saliège, archevêque de Toulouse, "Les Juifs sont des hommes, les Juives sont des femmes... Tout n'est pas permis contre eux... Ils font partie du genre humain. Ils sont nos frères comme tant d'autres. Un chrétien ne peut l'oublier", ne fut pas relayée par le Vatican.

Plusieurs autres exemples en Allemagne, en Bulgarie et en Italie notamment vont dans le même sens et créent un faisceau de faits et de témoignages qui vont dans le sens de l’exposition de Yad Vashem.

Quelles étaient donc les raisons de ce silence ?

Différents motifs, pour la plupart dénués aussi bien de valeurs morales que d’efficacité pratique ont pu funestement se conjuguer, et sont parfois invoqués encore aujourd’hui.

- L’idée que pour sauver les victimes il fallait agir discrètement,
- La crainte qu’en parlant haut et fort les persécutions ne feraient que s’accentuer,
- La volonté de Pie XII d’intervenir comme médiateur entre les belligérants pour mettre fin à la guerre, ce qui lui imposait de son point de vue de rester neutre,
- La crainte d’entraîner des persécutions contre les catholiques allemands,
- Le concept de séparation de l’Église et de la politique,
- La peur de favoriser une victoire communiste en Europe de l’Est et au-delà,
- La crainte que la Gestapo ne s’en prenne au pape lui-même.

Il est probable que ces différentes raisons n’aient donc servi que de prétexte à une politique lamentable d’indifférence et au naufrage moral d’un pape qui ne saurait être béatifié tandis que l'évidence de la demande d'ouverture complète des archives s'impose.

Dans une lettre à l'évêque de Berlin von Preysing qui passait pour un adversaire du nazisme, le 30 avril 43, Pie XII se révèle un peu : "Seul le recours à la prière devant Dieu qui voit tout devant le tabernacle du Seigneur permet de trouver la force morale pour surmonter psychiquement de tels actes". Auparavant Pie XII signale que jour après jour il est averti "d'actes inhumains qui n'ont rien à voir avec les techniques de la guerre"; il parle aussi de "la nécessité de protéger soigneusement la Sainte Eglise contre les conséquences" [de la guerre]. Dans cette lettre Pie XII conseille la réserve "face aux dangers de représailles et de pressions".

François Mauriac dans sa préface au livre de Léon Poliakov Le Bréviaire de la Haine (1951) a remarquablement averti: "Nous n'avons pas eu la consolation, d'entendre le successeur du Galiléen, Simon Pierre, condamner clairement, nettement et non par des allusions diplomatiques, la mise en croix de ces innombrables frères du Seigneur".

Dès 1950, en termes plus poétiques, Léo Ferré chantait :

"Monsieur Tout-Blanc
Vous enseignez la charité
Bien ordonnée
Dans vos châteaux en Italie
Monsieur Tout-Blanc
La charité, c'est très gentil
Mais qu'est-ce que c'est ?
Expliquez-moi
(....)

Monsieur Tout-Blanc
L'oiseau blessé que chaque jour
Vous consommiez
Étaient d'une race maudite
Monsieur Tout-Blanc
Entre nous dites, rappelez-vous
Y a pas longtemps
Vous vous taisiez

Pendant c'temps-là moi j'vivais à Aubervilliers
Ça n'était pas l'époque à dir' des rosaires
Y avait des tas d'questions qu'il fallait s'poser
Pour durer faut lutter mon p'tit père (…).""

Texte repris du site Autour de la Liberté

- L'indifférentisme de Pie XII entre l’agresseur et la victime et les leçons à en tirer, M. Macina
-
Dirk Verhofstadt publie un livre sur Pie XII et la Shoah
- Dirk Verhofstadt écrit sur Pie XII et l'extermination des Juifs

mardi 18 novembre 2008

Sondage: seulement 6% des Américains soutiennent les Palestiniens

Une nouvelle étude vient confirmer l'attachement des Américains à Israël.

"Seulement 6% des Américains pensent que les USA devraient soutenir les Palestiniens dans le processus de paix au Moyen-Orient. C'est ce qu'a révélé un récent sondage mené par Public Opinion Strategies, Greenberg Quinlan Rosner Research et mandaté par 'The Israel Project'.

En comparaison, 66% des sondés se sont déclarés en faveur d'un soutien américain à Israël dans le processus de paix. 80% des électeurs de droite, et 59% des démocrates se déclaraient en faveur d'un appui à Israël.

Parmi les personnes interrogées, seules 19% pensent que "faire la paix entre Israël et les Palestiniens" devrait être une des priorités majeures du président élu Barack Obama en matière de politique étrangère.

Presque deux tiers des Américains se sentent concernés par le problème nucléaire iranien et la recherche présumée d'acquisition de l'arme atomique.

Pour 56% des sondés, la plus grande priorité de la future politique étrangère de Barack Obama doit être de terminer la guerre en Irak, tandis que 41% penchent plutôt en faveur de la restauration de la croissance économique mondiale.

Quelques 35% pensent qu'Obama doit s'atteler à vaincre Al-Qaïda et les Talibans, 33% pensent qu'empêcher l'Iran d'acquérir l'arme atomique est une des taches les plus importantes à laquelle doivent faire face les USA.

15% déclarent l'instabilité au Pakistan comme une préoccupation majeure sur laquelle les USA doivent travailler. Enfin, 8% s'inquiètent de la "menace" de Poutine en Russie."

Source: Guysen News

- Poll finds US support for Israel soaring (2007), TJP
- Poll: Only 6% of Americans think U.S. should back Palestinians in peace talks, Haaretz
- The New Israel and the Old, Why Gentile Americans Back the Jewish State par Walter Russell Mead, Foreign Affairs (juillet/août 2008)

lundi 17 novembre 2008

Berlin: des "antisionistes" saccagent une exposition sur la Shoah

Source: article paru dans Indymedia Toulouse

"Le 13 novembre dernier a eu lieu en Allemagne une action étudiante nationale contre le manque d’enseignants et de salles de cours et contre la réforme des examens.

A Berlin, la manifestation étudiante a connu d’étranges dérapages. La manifestation (1 000 personnes environ) a abouti à l’occupation de l’Université Humboldt.

C’est pendant l’occupation de l’université que se sont produits d’inquiétants et étranges dérapages.

Le hall de l’université abritait une exposition sur la Shoah, plus exactement sur la spoliation des biens juifs pendant la période nazie ( 1933-1945).

L’intitulé de l’exposition : "Trahis et vendus : les biens juifs à Berlin, 1933-1945".
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Un groupe de manifestants a saccagé l’exposition en criant des slogans antisionistes: "Scheiß Israel" ("merde à Israël").

L’université Humboldt a un accord de partenariat avec l’Université Hébraique de Jérusalem.

Maya Zehden, porte-parole de la communauté juive de Berlin, a déclaré que "la communauté juive de Berlin était horrifiée par la destruction de l’exposition sur la spoliation des biens juifs pendant la période nazie, qui se tenait à l’Université Humboldt".

Christoph Markschies, président de l’université, a identifié le groupe de vandales comme faisant partie des "Black Block", dont l’antisionisme affiché n’est selon lui pas autre chose que de l’antisémitisme déguisé.

Pour lui le saccage de l’exposition est lié directement au partenariat de l’université avec l’Université Hébraïque de Jérusalem où s’est tenu récemment un symposium organisé par l’Université Humboldt."
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German kids, activists destroy anti-Nazi exhibit, par Benjamin Weinthal, TJP

Guillaume Ribot, les yeux sur la Shoah

"Je sais, depuis, que les morts dépendent entièrement de notre fidélité."

Extraits d'un article de Alexandra Laignel-Lavastine paru dans Le Monde

"Une histoire qui, décidément, le hante. Après un livre sur Auschwitz, le voilà qui publie Camps en France : histoire d'une déportation (Fondation pour la mémoire de la déportation, 30 euros). De Gurs à Drancy, en passant par Fort-Barraux, ce magistral ouvrage d'enquête et de photos relate plusieurs mois de pérégrinations à travers les camps d'internement de Vichy. L'auteur s'est transporté avec son appareil sur les pas de Gerhard Kuhn, un juif allemand dont il a retrouvé le dossier aux archives. Parce qu'il importe selon lui de "réinscrire la mémoire des camps dans l'histoire des hommes". (...)

Mais qu'est-ce qui pousse donc un jeune photographe grenoblois ayant débuté dans le photojournalisme, issu d'une famille mi-protestante mi-catholique, à consacrer depuis une décennie l'essentiel de son oeuvre à la Shoah ? Le processus s'est enclenché quand Le Dauphiné libéré l'a envoyé couvrir une visite de lycéens en Pologne. "Comment se contenter simplement d'aller voir ? Et que répondre à ceux qui vous demandent : "Alors, Auschwitz, c'était bien ?" Un vrai trouble s'est installé en moi."

En rentrant, il lit beaucoup, notamment L'Imprescriptible, de Vladimir Jankélévitch (Seuil, 1996). "Ce livre a orienté ma carrière de photographe et ma vie d'homme. Je sais, depuis, que les morts dépendent entièrement de notre fidélité." Son ouvrage, paru en 2005, s'intitule Chaque printemps les arbres fleurissent à Auschwitz (Ville de Grenoble éd.), une citation empruntée au philosophe, qui se demandait par quelle aberration l'herbe pouvait bien repousser dans ces campagnes maudites.

Exaspéré par ses contemporains, qui estiment que l'on parle trop de la Shoah, Ribot, lui, considère que l'on n'en parle jamais assez. Parce que "si nous cessions d'y penser - c'est le titre de son exposition de 2003 au Musée de la Résistance et de la déportation de l'Isère - nous achèverions de les exterminer", observe-t-il, en faisant sienne une autre formule de Jankélévitch.

L'un des aspects les plus étonnants de ce parcours tient à la découverte "après coup" de la déportation de deux membres de sa famille. Il avait certes le souvenir lointain d'une soirée où les adultes s'étaient mis à parler de René et Raymond, obligés d'arracher des dents en or sur des cadavres. Savait-il sans savoir ? Toujours est-il qu'il n'en fut plus jamais question. Jusqu'à ce mois de mai 2007 où sa grand-mère - qui avait elle-même caché des enfants juifs près de Bordeaux - se mit à parler. Le photographe apprend alors qu'un grand-oncle et son fils en sont eux-mêmes revenus. Ils soutenaient les maquis, avaient été dénoncés par des gens du village, puis déportés à Auschwitz avec le poète Robert Desnos, avant d'être expédiés à Buchenwald et affectés aux crématoires.

Guillaume Ribot était alors déjà devenu un pilier du programme de recherche sur la Shoah par balles en Ukraine. Patrick Desbois évoque l'une de leurs premières rencontres. C'était à Borové, près de Lvov.

Au milieu d'une forêt, des villageois, qui avaient assisté au massacre d'un bout à l'autre, venaient de leur raconter comment 1 500 juifs avaient été fusillés à cet endroit. "Guillaume était assis seul à l'écart, et il m'a dit : "Pour moi, tout a changé. Je ne pensais pas rencontrer des témoins oculaires." Il s'est tenu silencieux sur ce banc, très longtemps, avant d'accepter de devenir le photographe de nos expéditions."

Celui-ci admet que travailler dans le présent d'une histoire passée est périlleux. Mais il assume pleinement cette façon de se tenir au plus risqué, presque "à la limite" de la pratique photographique. "C'est là que j'aime chercher", dit-il. Sur le terrain, son rôle consiste à montrer ceux qui ont vu. Alors, il photographie leurs yeux - "Plus les voyages avancent, plus je serre mon cadrage". Avec une difficulté : parvenir à faire comprendre que sous un banal potager gisent les corps d'enfants juifs assassinés, comme l'atroce découverte vient d'en être faite à Sataniv. L'importance accordée aux légendes, la sobriété de la composition et, souvent, la rigueur du protocole - point de vue frontal, cadrage au pied, profondeur de champ maximale - lui permettent d'éviter à peu près tous les stéréotypes. Un tour de force."

vendredi 14 novembre 2008

Greenspan et Bernanke prouveraient l’existence du lobby juif selon l’économiste Pedro Arroja

Qui en Europe n'a pas entendu parler du maléfique et redoutable lobby juif qui contrôlerait l’Amérique et le monde ?

Un économiste portugais, Pedro Arroja, s’est employé à démontrer de manière scientifique et irréfutable l’existence dudit lobby,bien qu'il se garde de le définir comme tel. Les lecteurs de ce site seront peut-être surpris d'apprendre que ce spécialiste des turpitudes des juifs est à la tête du département d’économie de l'Université Autonome de Lisbonne (UAL) et qu'on peut supposer qu'il transmet son savoir à ses étudiants. Le fruit de ses recherches se trouve dans le blog Portugal Contemporâneo sous le titre Ben Shalom Bernanke (photo):

"Le fait est que sous l'administration Bush deux juifs occupèrent la charge de Président de la Réserve Fédérale. C’est en 2006 qu’Alan Greenspan, qui avait été nommé à ce poste par le Président Reagan en 1986, céda sa place à l’actuel président, Ben S. Bernanke, nommé quant à lui par le Président Bush.

Ma question est la suivante: quelle est la probabilité que, parmi les candidats ayant des compétences et qualifications équivalentes pour occuper le poste de Président de la Réserve Fédérale, le choix se porte précisément sur deux juifs - l'un à la suite de l'autre - en admettant qu’aucune autre considération ou influence n’intervienne dans le choix ?

Sachant que la communauté juive aux Etats-Unis représente 2.5% de la population totale, il s'ensuit que la probabilité qu'il y ait successivement deux Présidents juifs de la Réserve Fédérale est de l’ordre de 0.06%, ce qui est une impossibilité pratique. Nonobstant, c’est ce qui est arrivé.

Il faut néanmoins souligner que la culture juive attache beaucoup d'importance à l'éducation et qu'il y plus d’hommes et de femmes de mérite dans cette culture que dans la culture chrétienne ou autres. Je vais donc postuler que les juifs sont trois fois meilleurs [l'utilisation du vocable "meilleur" au lieu de "plus compétent" n'est évidemment pas innocente] que les non-juifs et que, bien que représentant à peine 2.5% de la population, la probabilité qu'un juif soit nommé à la tête de la Réserve Fédérale est donc trois fois supérieure, à savoir de 7.5%. Dans ces conditions, quelle est donc la probabilité que deux Présidents successifs de la Réserve Fédérale soient juifs? La réponse est 0.56%, ce qui est également une impossibilité pratique. Cependant, c'est ce qui est arrivé.

Je vais donc formuler la question différemment. Combien de fois faut-il que les juifs soient meilleurs [plus compétents] que les hommes et les femmes issus d'autres cultures en Amérique (où une majorité écrasante est chrétienne) pour (…) qu'il y ait une probabilité supérieure à 50% que "deux Présidents successifs de la Réserve Fédérale soient juifs", supposant toujours qu’hormis le mérite aucune autre considération ou influence n'intervienne dans le processus de choix ?

La réponse est d'environ 30 fois. Comme il est invraisemblable qu’en moyenne les juifs soient 30 fois meilleurs [plus compétents] que les chrétiens, la conclusion qui s’impose est que le choix du Président de la Réserve Fédérale n’obéit pas exclusivement à des critères de mérite et que des considérations ou influences d'un autre ordre interviennent."
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Le charabia de notre grand savant a suscité quelques commentaires, tous plus pertinents les uns que les autres, dont voici un petit échantillon:
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"Il est important de savoir que toutes les grandes banques aux Etats-Unis sont gérées par des juifs. Il n'y a pratiquement pas de WASP's dans le système."

"C’est qu’ils doivent montrer leur zizi avant d’être nommés… ."

"De toute façon, même tous les juifs américains ensemble ne pourront pas sauver le dollar qu'ils ont tant contribué à couler avec l'émission pléthorique de dollars pour subsidier les wars for issrael [en anglais dans le texte - remarquer le SS dans Israël] ... La Chine, qui est la plus grande détentrice de dollars au monde (plus d'un trillion) se prépare à leur donner un monumental coup de pied dans le derrière ... bye bye dollar... ."

Selon Francesco Cossiga il y aurait un accord entre l'Italie et le Hezbollah

Petits accords entre amis: dans les années 70 l'Italie conclut un accord très sélectif avec l'OLP et ses satellites et actuellement un autre avec les terroristes du Hezbollah. Pour être toujours du bon côté.

Source: LE BLOGNADEL

"Au mois d'août dernier, l'ancien Président de la République italienne et sénateur à vie, Francesco Cossiga, a révélé au Corriere della Sera qu'au début des années 70, le Premier ministre de l'époque, Aldo Moro, avait signé un accord avec l'OLP de Yasser Arafat et ses organisations satellites qui leur permettaient d'accueillir des terroristes et de stocker des armes en Italie en contrepartie d'une immunité totale pour les intérêts italiens tant dans la péninsule que dans le monde.

En cela, il ne s'agissait pas vraiment d'une révélation.

Mais l'essentiel est ailleurs : Cossiga révèle que les Juifs italiens n'étaient pas compris dans l'accord : c'est ainsi que le 9 octobre 1982, six terroristes ouvraient le feu sur des fidèles qui quittaient la Grande Synagogue de Rome. Des dizaines de Juifs blessés, et un enfant de deux ans, Stefano Tache, fut assassiné. Quelques heures avant l'attaque, les policiers italiens chargés de la sécurité, avait curieusement disparu.

Surtout, Cossiga admet pour la première fois que la plus grande attaque terroriste jamais survenue sur le sol italien, à savoir l'attentat à la bombe de la gare de Bologne en juillet 80, tua 85 personnes – était l'œuvre de terroristes affiliés à l'OLP du FPLP, de Georges Habache.

Selon Cossiga, la bombe avait explosé par mégarde, et n'était pas destinée à tuer des non Juifs.
C'est dans ces conditions que, comme dans le cas de l'attentat de la rue Copernic, les autorités incriminèrent l'Ordre Noir des néofascistes italiens.

Compte tenu de la fascination des médias français pour tout ce qui touche au conflit proche-oriental, il est extrêmement étrange que cette révélation de l'ancien président italien n'ait pas été reprise dans les journaux de l'hexagone.

Cossiga, le 3 octobre dernier, s'est étendu sur ces révélations au Corriere della Sera, dans un entretien avec le correspondant romain du Yediot Aharonot.

Il rappelle qu'en décembre 85, des terroristes palestiniens ouvrirent le feu contre un comptoir de vente de billets de l'aéroport de Rome. Dix personnes sont blessées. Sept personnes furent assassinées lors d'une attaque simultanée contre le comptoir de vente de billets de l'aéroport de Vienne. Selon lui, les services de renseignements italiens avaient reçu un avertissement avant l'attaque, mais n'avaient pas pris le soin d'en faire part aux Israéliens.

Et Cossiga d'expliquer au Yediot Aharonot : "Aucune cible italienne n’a été frappée. Ils ont attaqué la compagnie israélienne à l'aéroport. Les personnes assassinées étaient toutes des Israéliens, des juifs, et des Américains."

Il y eut également le détournement du bateau de croisière italien, Achille Lauro, en octobre 85. Des terroristes palestiniens arraisonnèrent le bateau. Ils tirèrent sur un passager juif américain, handicapé en chaise roulante, et le jetèrent par-dessus bord alors qu'il était encore vivant. Les Égyptiens libérèrent les pirates, et les expédièrent en Libye. Des jets américains contraignirent l'avion à atterrir sur une base de l'OTAN en Sicile. Les Italiens libérèrent les terroristes et présentèrent sans grande peine leur geste comme une marque d'indépendance à l'égard des yankees.

En réalité, et ainsi que Cossiga l'explique sans ambages : "Du fait que les Arabes pouvaient nuire à l'Italie davantage que les Américains, l'Italie leur a cédé."

Mais l'ancien président actualise ses propos : il indique que l'accord entre son pays et les radicaux arabes s'est récemment étendue jusqu'à y inclure le Hezbollah.

Après la deuxième guerre du Liban, l'Italie a accepté de commander la force de la Finul, chargée théoriquement d'empêcher le Hezbollah de reprendre le contrôle du Sud Liban et de bloquer ses efforts de réarmement conformément à la résolution de l'ONU.

Cossiga affirme cependant : "Je puis indiquer, avec une certitude absolue, que l'Italie a conclu un accord avec le Hezbollah suivant lequel les forces de la Finul ferment les yeux sur le réarmement du Hezbollah tant qu'aucune attaque n'est perpétrée contre les soldats de notre force."

La presse française, s'est montrée, également sur ce point, d’une remarquable discrétion."

mercredi 12 novembre 2008

La Nuit de Cristal dans la presse espagnole pendant la guerre civile

Source: Kristallnacht in Civil War Spain par Eamonn McDonagh dans Z-Word

"Le quotidien El País du 11 novembre a publié un excellent article d'Alejandro Baer sur la façon opposée adoptée par les médias franquistes et républicains pour évoquer la Nuit de Cristal pendant la guerre civile espagnole. Baer, qui est professeur d'anthropologie sociale à l'Université Complutense de Madrid, y détaille l'approbation, voire la jubilation, avec lesquelle l'événement fut salué par les franquistes, alors que les médias du côté républicain le condamnèrent (...).

L'article se termine ainsi:

"Lorsqu'on analyse les représentations de la Nuit de Cristal dans les médias de l'époque, nous constatons que ces faits nous concernent également dans l'Espagne d'aujourd'hui. D'un côté, on trouve les républicains espagnols et les juifs européens - et tout particulièrement ceux qui avaient rejoint les Brigades Internationales - qui reconnaissaient que leurs destins étaient liés. De l'autre, les préjugés et stéréotypes antisémites tenaces qui furent diffusés en novembre 1938 par ceux qui allaient être les gagnants dans la guerre civile, et qui ont perduré pendant des décennies. Leurs traces et ramifications font encore partie de notre présent.""

[Tradution libre]

- Mediáticamente, España es el país más antisemita de Europa, Pilar Rahola
- En Espagne la généalogie des banquiers juifs sert à expliquer la crise bancaire
- L'antisémitisme reste élevé en Europe, surtout en Espagne

Le CCOJB met les médias en garde contre la banalisation du discours antijuif

"La participation consciente ou irréfléchie de médias dans la banalisation de ce type de discours dans l'espace public engagent leur responsabilité quant aux dérives qu'ils contribuent ainsi à ressusciter", Joël Rubinfeld

Suite à un article paru dans Vers l'Avenir, le quotidien a publié le droit de réponse Vers l'Avenir: Retour vers le Passé?:

"M. Joël Rubinfeld, président du Comité de Coordination des Organisations Juives de Belgique (CCOJB), nous adresse le droit de réponse suivant.

En page 4 de son édition du 27 octobre consacrée aux élections américaines, la rédaction de Vers l'Avenir a réservé à ses lecteurs, à côté d'un regard sur les lobbies du "PETROLE" et de l'"ARMEMENT", un encadré intitulé "JUIFS". En dessous de ce titre racoleur, le texte présentait une analyse du politologue de l'ULg Michel Hermans censée expliquer "la raison de la puissance du lobby juif aux Etats-Unis".

Pour ce faire, l’universitaire recourra aux fantasmes ("les USA ont une présence juive très importante sur leur territoire" – ces derniers représentent moins de 2% de la population américaine…), aux accusations ("[les Juifs] cherchent à obtenir le soutien des Américains dans la guerre") et aux poncifs antisémites ("les grosses fortunes, les grosses entreprises aux Etats-Unis se trouvent entre les mains de patrons juifs") qui renvoient aux mythes responsables d'un passé assassin.

Mais le problème tient peut-être moins ici aux élucubrations troubles de leur auteur qu'à la caution qu'elles tirent de leur parution dans un quotidien de grande diffusion, sans critiques ni réserves de la rédaction. La participation consciente ou irréfléchie de médias dans la banalisation de ce type de discours dans l'espace public engagent leur responsabilité quant aux dérives qu'ils contribuent ainsi à ressusciter."

M. Pascal Belpaire, Rédacteur en chef de Vers l'Avenir, ne renie rien. A peine concède-t-il un certain manque de nuances imputable à la mise en page ... alors que le but du dossier était justement de nuancer et décrypter : "On accuse souvent George W. Bush d’être soumis à la pression de certains lobbies. Une vision que nuance un politologue qui décrypte pour nous le phénomène". Il évoque également un avis du Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme sur l'expression "lobby juif", la définition du terme "Juifs" et la réaction attristée de l'auteur des propos en question.

Extraits de sa mise au point:

(…) 2. L’expression "lobby juif", que nous avons utilisée, "(...) est habituelle et donc anodine aux États-Unis, cela n’est pas (encore) le cas en France et en Belgique, où le terme comporte encore une connotation péjorative", comme le mentionne par ailleurs un courrier du Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme. Précisons que pour l’instant, un débat académique fait rage, y compris aux États-Unis, sur l’expression "lobby juif".

3. Le mot "Juifs" a été utilisé dans nos colonnes selon la définition qu’en livre Le Petit Robert "Personne descendant du peuple juif, répandu dans le monde entier et demeuré généralement fidèle à la religion et aux traditions judaïques".

4. L’amalgame fait avec les articles consacrés aux lobbies du pétrole et de l’armement tient au fait qu’ils figuraient côte à côte dans la même page. Cette juxtaposition des textes, ressentie douloureusement, ne signifie pas que nous souhaitions en lier les différents contenus.

5. Le point de vue du professeur de sciences politiques Michel Hermans (HEC/ULG) a dû être condensé pour des questions de place et a donc malheureusement perdu en nuances. Pour autant, on ne peut en aucun cas accuser M. Hermans d’antisémitisme. Cela ne correspond en rien à ses idées. Il a d’ailleurs été personnellement très attristé qu’on puisse en douter. (…)"

"La puissance du lobby juif aux Etats-Unis" expliquée par Michel Hermans

mardi 11 novembre 2008

Ministre des Affaires étrangères norvégien: l'Europe est trop pro-israélienne

Dans cette lamentable affaire, saluons l'agence de presse norvégienne qui a eu la décence et le courage de dénoncer les propos du ministre.

Le chef de la diplomatie norvégienne a-t-il comparé les habitants des implantations aux nazis ?

"Jonas Gahr Støre a publié un livre To make a difference où il évoque des ''associations nazies'' en parlant des devantures des commerces palestiniens brisées à Hébron et certains graffitis appelant à ''envoyer les Arabes dans les chambres à gaz''.

Une agence de presse norvégienne lui a carrément reproché d'''assimiler les 'colons' à des nazis'', ce qu'il a rejeté, arguant qu'''il y a d'autres exemples dans l'Histoire''. Il a estimé que son pays et l'Europe ont exprimé jusqu'à présent des positions trop pro-israéliennes. Pour rappel, la Norvège a été le premier pays à lever le blocus à Gaza quand l'un de ses députés a rencontré le Premier ministre Hamas Ismaïl Haniyeh."

Source: Guysen.International.News
Photos: membres du Hamas

Did Norway's FM compare settlers to Nazis?, YNet

Norway Funding PA Hate Media, Arutz Sheva

Le peuple choisi par Dieu, Jostein Gaarder,UPJF

lundi 10 novembre 2008

dimanche 9 novembre 2008

1938 - le gigantesque pogrom de la nuit de Cristal

Il y a 70 ans, le 9 novembre 1938 : la nuit où le monde a vu, a su et s'est tu.


Allemagne: magasin juif vandalisé
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"(...) les nazis avaient déclenché à travers toute l'Allemagne le gigantesque pogrom de la nuit de Cristal. Dans tout le pays, des centaines de magasins juifs avaient été pillés. Cent quatre-vingt-onze synagogues avaient été incendiées. Onze centres communautaires et chapelles de cimetières avaient été partiellement brûlés, et trois autres entièrement détruits. Plus de trente mille Juifs avaient été internés dans les camps. Plus d'une centaine avaient été tués au cours des scènes de saccage. Ce fut une explosion d'une brutalité inouïe, l'instant où, comme l'écrit Klaus Mann dans son Journal, "les frontières du Reich s'étaient transformées en un cercle de feu derrière lequel il n'y avait plus que l'extermination"."
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Michel Laval, L'Homme sans concessions, Arthur Koestler et son siècle, Calmann Lévy, 2005 (pp. 273-274)

L'incendie de la synagogue de Ober Ramstadt

Belgique: Baudouin Loos fait la pub pour une ONG qui accuse Israël d'apartheid

Baudouin Loos du quotidien Le Soir a consacré un article élogieux (Dexia finance des colonies juives) à la nouvelle campagne de diabolisation d'Israël (Dexia hors d'Israël : Action mercredi 12/11) lancée par l’ONG belge Intal.

Intal a immédiatement publié un communiqué de presse sur la caution apportée par Le Soir. Curieusement, sur le site d'Intal les seules informations sur cette campagne font référence précisément à l'article du Soir - il s'agit sans doute d'une fortuite et fort heureuse coïncidence.

Baudouin Loos présente Intal en ces termes:

"Avec d’autres mouvements, Intal, qui travaille sur divers dossiers de solidarité dans des pays du tiers-monde – Amérique du Sud, Congo, Philippines, Cuba – dont les territoires palestiniens, a décidé de lancer une campagne pour dénoncer l’implication de Dexia dans le financement des colonies juives en Cisjordanie et à Jérusalem-Est."

Or on s'aperçoit en consultant leur site internet que le seul pays qui fait l'objet de campagnes - et quelles compagnes - de "sensibilisation" auprès du public belge est Israël. On n'y trouve rien de tel sur l'Amérique du Sud, le Congo, les Philippines, Cuba...

Mais ce n'est pas tout. Outre la campagne dirigée contre la banque franco-belge Dexia, Intal prépare activement depuis le 11 octobre une nouvelle action de solidarité [cette page a été rendue inaccessible au lendemain de la publication de cet article] que l’onctueux Baudouin Loos a omis de divulguer : elle vise tout simplement à "informer les gens de Bruxelles" qu’Israël est "un état d’apartheid".

Boycott d'Israël: "un nouvel angle d'attaque" pour "informer les gens de Bruxelles"

"Lors du 11 octobre, nous avons décidé de mener une campagne d'information sur le Boycott. Notre moyen serait une série d'affiches papier et diffusion sur le net... Nous voulons percuter le public et susciter l'intéret en utilisant un nouveau message, un nouvel angle d'attaque.

# La campagne à pour but d'informer les gens de Bruxelles sur l'importance et le bien fondé du boycott contre israël en expliquant d'une façon simple la situation en Palestine.

# Nous voulons mener une campagne d'envergure. Coller l'affiches dans les rues, la divulguer par e-mail, demander sa publictaion sur des sites, dans des mag,... l'exposer lors 'évéenemenst culturels... Les moyens de diffusions restent à définir passer dans les médias avec notre campagne.

Le mur de l'appartheid de 8 mètres de haut autour de la Grand Place de Bruxelles

# Nous voulons transposer le problème de l'occupation israélienne en Belgique. Par exemple, développer une affiche où l'on transpose le mur de l'appartheid [de 8 mètres de haut] autour de la Grand Place de Bruxelles. Pour ainsi rendre l'occupation plus manifeste: "Les forces israéliennes occupent la Grand Place de Belgique, l'accepteriez vous?" . Nous pourrions créer dex, trois voire quatre duos.

# Les affiches parraiteraient en 2 étapes: a) une affiche qui tire attention et qui intérroge en transposant l'occupation israélienne enBelgique b) Une affiche, quelques semaines plus tard, qui présentel'occupation réelle, en Palestine, et invite les spectateurs à poserleur conculsions.(…)

Israël est un Etat d'apartheid

Mettre en avant le fait qu'Israël est un Etat d'appartheid."

Journée de travail intal brux palestine
"Quelques idées sont déjà: faire un Mur d'Apartheid de 8 mètres de haut lorsd'une action, faire une campagne d'affichage sur le thème del'occupation, faire un petit-déjeuner, organiser une exposition itinérante sur la Palestine, un checkpoint dans la rue pour sensibiliser... ".

- Le Zan Studio de Ramallah
- CODIP , documentatiecentrum Palestina: Leugens, desinformatie en oneerlijkheid troef, par Savasorda, Joods Actueel (Nr. 22, novembre 2008)

samedi 8 novembre 2008

Belgique: un sénateur dénonce le lobby juif, un autre se moque de la Shoah

Triste actualité, effrayante banalité.

Au cours de l'émission Controverses sur RTL (2.11) consacrée aux élections présidentielles américaines, on en vint à parler du conflit israélo-arabe. Le sénateur Josy Dubié (Ecolo), qui soutenait le candidat démocrate, a néanmoins déclaré que l'élection de Barack Obama représenterait une régression par rapport à la présidence de George W. Bush car il avait indiqué que Jérusalem devrait rester une et indivisible.

Dubié ajouta le plus naturellement du monde - oui, cela allait vraiment de soit, c'était une telle évidence, aucun doute n'était permis - que Barack Obama avait, par opportunisme (mot répété plusieurs fois), cédé aux pressions du "lobby juif" (notion qu'il partage par ailleurs avec le mouvement terroriste du Hamas).

A part un invité sur le plateau qui s'est dit très choqué qu'un sénateur ose encore et toujours ressortir publiquement le grand mythe judéophobe de la domination du monde par les juifs au point que même le futur président des Etats-Unis, aussi remarquable soit-il, succombait par opportunisme à leur pouvoir, la tirade du sénateur a été accueillie avec la plus grande indifférence.

Très justement, un chroniqueur du magazine Joods Actueel observait:

"... mon objection réside dans le fait que Dubié est un homme public qui a fait ce dérapage en public. De simples regrets en privé ne sont pas de mise dans ce cas. (...) Il y a eu trop de dérapages ces temps-ci dans les journaux, les blogs etc... pour qu'un politicien ne doive pas en ajouter."

Or mercredi, on apprenait avec stupéfaction l'existence d'une vidéo où l'on voyait le sénateur Michel Delacroix (Front national) au cours d'une fête privée entre bons copains fredonner une chansonnette sordide :

"Ma petite Juive est à Dachau, Elle est dans la chaux vive. Elle a quitté son ghetto, Pour être brûlée vive."

La classe politique et les médias ont unanimement condamné Michel Delacroix. Et le premier fut bien entendu le très médiatique Josy Dubié ... Son nom est évoqué dans des dizaines, si pas des centaines, de journaux et blogs (ici, ici, ici, ici, ici, ici, ici, ici, ici, ici etc etc).

Obama opportuniste ? Tiens donc.

"La puissance du lobby juif aux Etats-Unis" expliquée par Michel Hermans