... tout ce qu'il y a à comprendre, c'est que les Juifs n'intéressent plus personne en Europe. Même pas ceux qui se livrent, chaque jour plus ouvertement, aux pratiques et aux déclarations anti-juives. L'antijudaïsme moderne est devenu la forme naturelle du désoeuvrement; le déni de l'antijudaïsme et de la persécution, la forme naturelle de l'opinion raisonnable.Les faits semblent lui donner raison.
Extrait de «la vague 2» du «baromètre» sur «l’évolution de la relation à l’autre au sein de la société française» rendu public le 17 janvier 2017 par l’Observatoire de la Fondation du judaïsme français (FJF) et IPSOS:
... 51% des Français considèrent désormais que les juifs ont «des raisons d’avoir des craintes de vivre en France», un chiffre en hausse de 16 points par rapport à 2014. De même, le départ de Français juifs pour l’étranger est un phénomène beaucoup mieux appréhendé qu’il y a deux ans (26% le jugent « massif » ou « important », +8 points), et il est désormais fréquemment perçu comme lié à la montée de l’antisémitisme : 70% des Français pensent que les juifs qui émigrent en Israël (et ailleurs, notamment aux Etats-Unis?) le font «par crainte de la montée de l’antisémitisme» (+29 points).
Pour autant, ces départs laissent la majorité des Français indifférente : 60% jugent que ces départs ne sont «ni d’une bonne, ni d’une mauvaise chose», 33% « une mauvaise chose », 7% «une bonne chose».Au sujet de ce rapport, veuillez lire l'analyse de Véronique Chemla: Un sondage français biaisé sur l’évolution de la relation à l’autre.
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