Israel Valley:
C'est un chiffre impensable en Israël où les femmes sortent assez facilement le soir (il suffit de de sortir après minuit à Tel-Aviv pour le constater, de nombreuses femmes sont seules dans la rue et ne craignent pas pour leur sécurité). Selon (1) : "C’est un chiffre concret qui transforme le sentiment d’insécurité en réalité palpable. Un quart des femmes ont déjà renoncé à sortir de chez elles pour des raisons de sécurité. C’est vingt points de plus que chez les hommes, révèle ce mardi l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). Dans l’immense majorité des cas, cette décision de rester chez soi a lieu le soir, mais elles sont 5 % à s’y résoudre « la plupart du temps, y compris dans la journée", note l’étude.
Si ces derniers mois ont permis de mettre l’accent sur les violences physiques et verbales subies par les femmes notamment dans l’espace public, les chiffres de l’étude mettent en lumière un phénomène stable. "Depuis 2007, nous observons, dans chaque enquête de victimation, ce renoncement à sortir, dans des proportions similaires, aussi bien chez les hommes que les femmes", assure Hugo d’Arbois de Jubainville, chargé de mission au sein de l’observatoire. Un décalage lié, selon le chercheur, au fait que non seulement les femmes sont plus exposées dans l’espace public à certaines atteintes mais également par le fait qu’elles ont tendance à ressentir de manière plus importante cette insécurité.Lire l'article complet
Derrière ces chiffres, la réalité reste néanmoins très variée. Car les 26 % avancées par l’étude est un chiffre global. Il englobe notamment les 8 % de femmes à avoir répondu "très rarement" à la question "Dans la vie courante, vous arrive-t-il de renoncer à sortir seul(e) de chez vous pour des raisons de sécurité?". Elles sont 10 % à avoir répondu "souvent" à cette question et 12 % "parfois".
(1) 20Minutes.fr
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