lundi 2 juillet 2018

Xavier Raufer: Le terrorisme palestinien démarre après l’écrasement de l’armée égyptienne par Israël en 1967


Xavier Raufer est un criminologue français, directeur des études au Département de recherches sur les menaces criminelles contemporaines à l'Université Paris II:
"Revenons à la question du terrorisme en général. Il s’agit d’une réaction à une sensation de désespoir. Le terrorisme palestinien démarre après l’écrasement de l’armée égyptienne par l’armée d’Israël en 1967 après la guerre des 6 jours. Pour les Palestiniens, le chevalier blanc Nasser viendrait les sauver et mettrait les Israéliens à la mer pour qu’ils puissent récupérer la Palestine.  
Cette guerre avait détruit tous ces espoirs. Il leur a fallu un an pour ne pas digérer cette défaite finale et terminale. Et les premiers détournements d’avions commencent en 1968 pour faire revenir le problème palestinien au premier plan de l’actualité pour montrer qu’ils sont toujours là, qu’ils réagissent et qu’ils se rebellent."
Source: Boulevard Voltaire

2 commentaires :

Anonyme a dit…

Bonjour,
Non, le terrorisme arabe découle de la triple faute des israéliens à la suite de la guerre des 6 jours :
1) Golda Meir et Moshé Dayan ont laissé la gestion du Mont du Temple aux Jordaniens au travers du waqf.
2) ils n'ont pas annexé (libéré) la Judée-Samarie, Jérusalem Est et Gaza de l'occupation arabe.
3) ils ont "oublié" d'exiger des arabes voulant demeurer en Israël un serment d'allégeance sous peine d'expulsion.
Alors, les arabes n'ayant pas été formellement et symboliquement totalement vaincus ont pu inventer le terrorisme tel qu'on le connaît aujourd'hui partout dans le monde et, sous l'impulsion du KGB, un pseudo peuple palestinien.

perditions idéologiques a dit…

Vous avez raison, c'est la manière dont Israël a géré sa victoire qui est la cause principale du terrorisme, pas la victoire. Une victoire militaire ne sert qu'à repousser le problème, si elle n'est pas utilisée pour se faire respecter.
Je dirais même plus, la manière de gérer la victoire de 1967 a aussi encouragé les pays arabes à lancer la guerre de 1973.

Donner les clés du mont du temple, c'est se comporter en dhimmi, se comporter en dhimmi c'est être traité comme tel.

Le problème d'une grande partie de la classe politique israélienne, c'est de ne pas pouvoir s'affranchir psychologiquement de son héritage européen et chrétien.
Cela se traduit par
1. La croyance que la civilisation chrétienne, avec le culte de l'amour et de la faiblesse (ce culte n'est qu'une façade en fait) est transposable partout y compris dans le monde arabe.

2. Comme du temps de l'exil en Europe, le réflexe c'est celui de céder, se montrer conciliant pour que l'ennemi finisse pas vous aimer ou vous haïr moins, et ainsi sauver sa peau.

Ce comportement n'a pas toujours fonctionné en Europe... cela fonctionne encore moins dans un monde arabe qui voit des concessions comme un signe de faiblesse.
Les accords d'Oslo sont un bel exemple de concessions qui alimentent encore plus de terrorisme.

Il n'y a qu'une seule solution pour éviter le terrorisme, se faire respecter, surtout dans cette région.

Il faudra malheureusement beaucoup de terrorisme et de morts pour qu'Israël (ou plutôt ses représentants) prenne enfin en compte que la culture arabe et différente de la culture judéo-chrétienne européenne.
Israël ne fait qu'attiser les conflits avec ses voisins en donnant des gages à l'ONU et une Europe qui se contrefout de sa survie.


Prendre en compte la réalité de la culture arabe, écouter leurs discours, c'est aussi les respecter tels qu'ils sont, ce qui n'est pas le cas du discours moralisateur, mais en réalité méprisant et paternaliste d'une grande partie de la gauche israélienne et européenne.