Un observatoire belge dénonce une caricature antisémite de Stephen Miller
The Times of Israel:
Le principal observatoire de Belgique en matière d’antisémitisme a accusé un dessinateur de bandes dessinées local, qui a été récompensé à l’occasion du festival de caricatures de l’Holocauste en Iran, d’avoir réalisé une caricature nazie du conseiller de la Maison Blanche Stephen Miller. [Note: A Téhéran, Luc Descheemaeker était en bonne compagnie: Un proche de Dieudonné gagne un concours iranien de caricatures sur l’Holocauste - Le caricaturiste Zéon fait l’objet de poursuites en France pour d’autres dessins sur la communauté juive.]
Luc Descheemaeker, qui en 2016 avait reçu un prix de 1 000 dollars à Téhéran lors de son concours annuel de caricatures sur le génocide, a publié la caricature de Miller en janvier. Miller, qui est juif, apparaît avec un nez crochu, des oreilles surdimensionnées et des lèvres charnues. Sur Twitter, Descheemaeker a utilisé le hashtag «Influencer».
«Une caricature exagère normalement les traits du visage», a déclaré Joel Rubinfeld, président de la Ligue belge contre l’antisémitisme (LBCA), à propos de la caricature.
«Mais ces trois caractéristiques sont des éléments typiques des caricatures antisémites comme celles de Der Sturmer» , a-t-il ajouté, faisant référence à une publication de propagande de l’Allemagne nazie.» Et elles ne sont pas très marquées sur le visage de Miller.»
Couplé avec le hashtag «Influencer» et à la lumière des «précédentes œuvres antisémites de Descheemaeker, il s’agit très clairement d’une caricature antisémite», a déclaré Rubinfeld.
Descheemaeker, qui en 2016 a été nommé «ambassadeur culturel» de sa municipalité de Torhout, n’a pas répondu aux demandes de commentaires de JTA. Le Conseil municipal n’a pas non plus répondu aux demandes répétées. [Note: La maire de Torhout, Mme Hilde Crevits, est également la ministre flamande de l'éducation.]
Parmi les œuvres antérieures de Descheemaeker, on trouve une caricature représentant un juif orthodoxe stéréotypé qui tentait de frapper une mère arabe et son bébé avec une étoile géante de David pendant que le petit garçon tenait un ballon orné d’une colombe tenant une branche d’olivier.
Une autre présente un Juif orthodoxe qui attend dans un coin une musulmane portant un gilet explosif, peut-être pour l’inciter à déclencher les explosifs.
Il a remporté le prix à Téhéran pour une caricature avec les mots «Arbeit Macht Frei» inscrits au sommet d’un mur représentant la barrière de sécurité israélienne contre les terroristes palestiniens. La phrase en allemand, qui signifie «le travail libère», apparaissait à la porte du camp de la mort nazi de Birkenau-Auschwitz en Pologne.
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