Le célèbre pédophile et assassin belge Marc Dutroux a fait à nouveau parler de lui ces derniers jours (La cellule de Dutroux fouillée! L’administration cherche à savoir comment la lettre du psychopathe a pu sortir de prison.).
En 2010, Dutroux s'était plaint de ses conditions de détention. Il était indigné qu'on le traite comme un misérable sous-Juif - donc même moins qu'un Juif, un sous-Juif: "Je suis ici un sous-Juif, un sous-Dreyfus. Je survis", se lamentait-il. En 2004, M. Dutroux avait été reconnu coupable d'assassinats, de viols sur mineurs, de séquestrations, d'association de malfaiteurs et de trafic de drogue.
De son côté, son père, Victor Dutroux, non moins indigné, trouvait que son fils Marc n'était pas si méchant que ça. Sa référence de la monstruosité? Un Juif. Ariel Sharon: "si Marc est un monstre, Bush est un monstre majuscule […] Et Sharon ne vaut pas mieux", confiait-il à Télémoustique.
"J.U.D." comme Judas ou comme ein Jud Bleibt immer ein Jud?
Et puis il y a également le cas de Geneviève Lhermitte, à l'époque Mme Bouchaïb Moqadem, qui a égorgé ses cinq enfants en 2007. "Geneviève Lhermitte a écrit «J.U.D.» avec le sang de sa fille qu'elle venait d'égorger". "Dès le 28 février, jour du drame, les enquêteurs avaient relevé sur le miroir de la salle de bains du deuxième étage un étrange «message» laissé par Geneviève Lhermitte et tracé avec le sang de sa fille Nora, 11 ans, qu'elle venait d'égorger. Trois lettres de sang tracées au doigt: J.U.D. Comme «Judas», aurait-elle précisé. [...] C'est là que Nora a été exécutée et qu'ont été tracées sur le miroir les trois lettres J.U.D." (Le Soir, 2007)
Jud ou Jude (hébreu : יהוד) est un nom d'origine hébraïque qui signifie signifie "celui qui est aimé de Dieu", "digne de louange divine" ou "confesseur divin". Selon d'autres sources, il signifierait simplement "appartenant à la tribu de Juda" ou Juif. Voir également ICI et ICI. Egalement: Ein Jud bleibt immer ein Jud.
Ariel Sharon, le mal absolu, écoeurant physiquement et moralement
Mais revenons à Ariel Sharon. Juan d'Oultremont écrivait-il pas en 2006 dans le quotidien de référence La Libre Belgique cette charge (humoristique?):
"Au-delà de sa férocité et de sa roublardise (et des quelques casseroles électorales qu'il a traînées derrière lui), le vrai génie de Sharon c'est d'être devenu physiquement incontournable. Dans ce début de millénaire, il est peu de leader dont l'excès pondéral ait incarné à ce point les sévices qu'il entendait faire subir à ceux qui se dressaient sur son chemin. Dans sa massivité et dans sa présence écoeurante, même le mur de sécurité semble avoir été fait de sa propre chair. Et voilà qu'à l'heure où j'écris ce billet, cette immense quantité de cholestérol lutte contre la mort. En principe, c'est beau un vieux qui résiste, ça donne envie de croire en la possibilité d'une rédemption. Envie de croire qu'en fin de compte ce sont moins les Palestiniens qui ont subi ses sévices, que les amortisseurs de sa voiture blindée... Pourtant il faut bien admettre que s'il avait vécu en territoires occupés et dû subir les vexations des check points, son ambulance aurait mis trois heures avant d'arriver à l'hôpital... Le temps de transformer son hémorragie en tsunami fatal..." (Voir La vulgarité c’est comme le mensonge: plus c’est gros, plus ça passe, M. Macina)
Ces cas nous rappellent que le nom Juif habite le conscient collectif européen en tant que force maléfique et en tant que victime. On ne sera pas surpris qu'on vient d'élire en Belgique un 'poète national' qui compare les Juifs aux nazis.
Ce site est dédié aux millions d'Européens qui, malgré d'incessantes campagnes de désinformation, ne croient pas que les Juifs ne sont capables que du pire; ne dissimulent pas leur antisémitisme dans le langage de l'antisionisme; et savent qu'Israël représente ce qu'il y a de meilleur dans une démocratie.
mercredi 22 janvier 2014
Le pédophile Marc Dutroux se plaint d'être traité comme un 'sous-Juif' et un 'sous-Dreyfus'
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1 commentaire :
Ma fille avait l'âge de Julie et Mélissa lorsqu'éclata cette affaire : je me souviens comme si c'était hier et cela me bouleverse encore aujourd'hui. J'avais décidé de ne rien écrire mais je n'ai pas tenu.
Une seule chose à dire : Qu'il crève.
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