mercredi 15 février 2012

Pour Claude Askolovitch Enderlin serait une victime du fascisme juif

Les Français ont été amenés à croire que l'armée israélienne avait tiré à l'arme lourde pendant de longues minutes contre Jamal et son fils Mohamed al-Durah de Gaza et que celui-ci avait été tué.  Or on ne voit pas la moindre trace de sang - l'enfant lève même le bras après sa mort!  Un architecte nous écrit: "Père et fils sont adossés à un mur en maçonnerie de parpaings (blocs creux en ciment), qui après un tir nourri groupé de quelques minutes - de surcroît le poste de tir israélien se trouvait près de la cible (environ 80 mètres) - aurait été réduit en poussière de part en part.  Et les corps après ça?" ll ne faut pas être grand savant pour avoir de sérieux doutes.  Visiblement ce n'est pas le cas d'un certain nombre de journalistes qui bien entendu ne se trompent jamais et qui disent toujours la vérité et ont toujours raison.
     
Source: Victor Perez (Encore l’affaire Al-Dura !)

Le magazine Regards, de la communauté juive de Belgique, a diffusé dans sa dernière parution du 1er février un article intitulé Al-Dura : L’affaire dans l’affaire qui visait à recueillir l’appréciation d’observateurs de ce débat qui continue d’occuper la place publique. Lire l’opinion mais aussi les révélations de quelques uns de ces observateurs à la lueur de la décision de l’avocat général, Jean Berkani, de recommander le 14 février dernier à la Cour de Cassation de rejeter le pourvoi de Charles Enderlin et France 2, contre les arrêts rendus en faveur de Philippe Karsenty les 3/10/2007 et  21/05/2008 par la Cour d'appel de Paris, est parfois très intéressant, parfois plus que comique.  Il est vrai que le ridicule ne tue plus de nos jours.  [...] (Voir la déclaration de Philippe Karsenty ICI)

Le troisième témoin est de la même veine. Journaliste au Point et signataire de l’appel de soutien à Charles Enderlin en juin 2008, Claude Askolovitch assure de son "Soutien inconditionnel à Enderlin contre des agitateurs comme Karsenty (…) C’est une position affective, morale, politique, raisonnée : la paranoïa et le glissement à l’extrême droite d’une partie de la Diaspora est terrifiant, et ce qu’on a appelé l’affaire Al-Dura en a été un prétexte et un vecteur" contre l’envoyé permanent de France 2 à Jérusalem. Celui-ci, selon ce témoin "a été victime de ce qui peut devenir un fascisme juif "!

C’est ce même journaleux qui a osé qualifier le peuple suisse de "salaud" pour avoir voter majoritairement à un référendum populaire en faveur de l'expulsion des étrangers délinquants.  [...]

Ancien journaliste du quotidien Le Monde, mais aussi ancien rédacteur en chef du mensuel Regards, auteur de plusieurs essais, Luc Rosenzweig pose la question qui "tue". Il s’étonne, quant à lui, que France 2 n’ait pas jugé utile de poursuivre le documentaire de la journaliste Esther Shapira, diffusé par la principale chaîne allemande ARD, qui "pourtant l’accable" par les faits et arguments qui accréditent la thèse de la mise en scène?

Il conclut que "France 2, Charles Enderlin et Talal Abou Rahma se sont livrés à une méprisable opération de désinformation dont les conséquences furent dramatiques. Les mensonges réitérés pendant plus d’une décennie par Charles Enderlin doivent être pris pour ce qu’ils sont: un misérable kit de survie professionnelle. Rien de moins! 


Le dernier intervenant est historien, professeur à l’Université hébraïque de Jérusalem et se présente comme "ami" de Charles Enderlin. Simon Epstein se positionne contre le complot anti-israélien et pour l’erreur journalistique. Ce grand "ami" prétend "de manière absolue que son correspondant n’est pas crédible, parce que le jour du déclenchement de l’intifada, un Palestinien comme Talal Abou Rahma, professionnel mais aussi militant engagé, ne peut pas dire: ce sont peut-être les Palestiniens qui ont tué Al-Dura. La faute d’Enderlin est de faire confiance à son représentant et de répéter que ce sont les Israéliens, parce qu’on ne peut pas le savoir". Les tenants de la "cabale" anti-Enderlin -forcément de droite paraît-il- ne disent pas autre chose. Ceci dit, reconnaître la marque de fabrique de Pallywood tout en soutenant un "ami" est très fort! S’il aurait été honnête jusqu’au bout, cet historien aurait dü admettre la possibilité qu’un professionnel juif et israélien peut-être, également, un militant engagé et donc de parti-pris. Exit, en conséquence, la déontologie du métier! 


A l’aune de ces remarques, et quel que soit le verdict prochain de la Cour de Cassation, il n’en reste pas moins que le refus de France télévision de toute commission analysant objectivement les dires des opposants mais aussi les blessures de Jamal Al-Dura, prétendument infligées par les soldats israéliens, restera comme un aveu de soutien à la thèse anti-israélienne et donc un grave manquement à la règle de neutralité qui doit diriger le service publique.

3 commentaires :

Bonjour chez vous a dit…

Le père de Claude Askolovitch, Roger Ascot (excellent directeur de L'Arche) et décédé récemment, se retourne tellement dans sa tombe qu'il est surnommé Claude ventilateur.

Bonjour chez vous a dit…

... Oups !

Voilà ce que je voulais dire :
Le père de Claude Askolovitch, Roger Ascot (excellent directeur de L'Arche) et décédé récemment, se retourne tellement dans sa tombe qu'il est surnommé Roger le ventilateur.

Veuillez excuser ma distraction.

amouyal a dit…

c'est pas grave puisque claude , lui est une girouette !!!