Ce site est dédié aux millions d'Européens qui, malgré d'incessantes campagnes de désinformation, ne croient pas que les Juifs ne sont capables que du pire; ne dissimulent pas leur antisémitisme dans le langage de l'antisionisme; et savent qu'Israël représente ce qu'il y a de meilleur dans une démocratie.
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lundi 11 juillet 2011
Photo: un sud-Soudanais de Tel Aviv célèbre la création de son État
Israël-Sud-Soudan = amitié entre les deux peuples.
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Soudan
dimanche 10 juillet 2011
Des drapeaux israéliens à la fête d'indépendance du Sud Soudan
Jour 2 : un nouveau pays est né, le Sud Soudan.
Pendant que les médias européens (et en particulier les français) glorifiaient les flotilleurs et les flytilleurs qui sont allés avec leur habituel manque de dignité diffamer et diaboliser Israël en Israël même, à Juba, la population en liesse fêtait son indépendance, après deux décennies de guerre civile, en brandissant avec fierté le drapeau israélien. Un signe fort de l'amitié qui unit les deux peuples.
Le Financial Times le reconnaît: "The odd US flag and a placard in appreciation of the role played by US president George Bush in brokering the peace, plus several Israeli flags recognising that country’s support and supply of weapons, went alongside other memories."
Source: Reuters/TJP
Pendant que les médias européens (et en particulier les français) glorifiaient les flotilleurs et les flytilleurs qui sont allés avec leur habituel manque de dignité diffamer et diaboliser Israël en Israël même, à Juba, la population en liesse fêtait son indépendance, après deux décennies de guerre civile, en brandissant avec fierté le drapeau israélien. Un signe fort de l'amitié qui unit les deux peuples.
Le Financial Times le reconnaît: "The odd US flag and a placard in appreciation of the role played by US president George Bush in brokering the peace, plus several Israeli flags recognising that country’s support and supply of weapons, went alongside other memories."
Source: Reuters/TJP
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jeudi 16 décembre 2010
L'histoire presque perdue de l'ancienne communauté juive du Soudan
Source: Point of no return (The (almost) lost history of the Jews of Sudan)
Peu de gens le savent, mais une communauté juive a existé au Soudan. Comme la plupart des communautés juives des pays arabes, elle s'est éteinte au cours des 50 dernières années et ses descendants se sont dispersés en Israël, en France, en Suisse et aux USA. Mais une autre communauté, antérieure à l'arrivée des Britanniques, fut décimée quand les Juifs furent convertis de force à l'islam.
La communauté a grandi et prospéré après la conquête du Soudan par Lord Kitchener en 1898. Le pays tomba sous la domination anglo-égyptienne. Certains convertis retournèrent au judaïsme.
Un des rares livres sur les Juifs du Soudan à l'époque contemporaine a été écrit par Eli S. Malka, qui, à l'âge de 87 ans, s'est rendu compte que l'histoire des Juifs du Soudan serait perdue à moins qu'il ne l'écrive. Eli Malka, le fils de Salomon Malka, grand rabbin de 1906 à 1949, a été secrétaire, président honoraire et membre du Comité exécutif de la Communauté juive du Soudan pendant 30 ans jusqu'à son départ définitif en 1964.
La communauté a subi des persécutions à la suite des guerres israélo-arabe. Un Juif soudanais que j'ai rencontré, membre de la famille Tammam, m'a raconté comment dans les années 1970 son oncle avait été incarcéré pendant deux ans. Les Américains versèrent une rançon élevée pour sa libération, et lui et sa famille ont été admis en France en tant que réfugiés.
La communauté produit des dirigeants de la communauté juive particulièrement riches, comme Nissim Gaon, président de la Fédération Sépharade Mondiale, et Leon Tamman, l'un des fondateurs de l'Organisation mondiale des Juifs des pays arabes. Tamman est décédé en 1995. En 1975, par crainte de vandalisme, quelques-unes des tombes du cimetière juif du centre-ville de Khartoum (qui remonte au 19ème siècle), y compris celles de la famille d'Eli Malka, furent transférées au cimetière de Givat Shaul à Jérusalem. A la fin des années 1980, la famille Gaon et d'autres procédèrent à l'exhumation des tombes de leurs proches et à leur réinhumation à Genève.
Depuis lors, le cimetière juif, bien qu'étant un lieu bien connu, est devenu un dépotoir et une toilette publique. Lors d'une visite à Khartoum en 2004, le journaliste Tim Judah a rencontré deux frères qui voulaient lever des fonds pour protéger le cimetière en construisant un mur. Vraisemblablement, le plan n'a pas abouti, comme le montre cette vidéo.
Lire la suite en cliquant ICI
Peu de gens le savent, mais une communauté juive a existé au Soudan. Comme la plupart des communautés juives des pays arabes, elle s'est éteinte au cours des 50 dernières années et ses descendants se sont dispersés en Israël, en France, en Suisse et aux USA. Mais une autre communauté, antérieure à l'arrivée des Britanniques, fut décimée quand les Juifs furent convertis de force à l'islam.
La communauté a grandi et prospéré après la conquête du Soudan par Lord Kitchener en 1898. Le pays tomba sous la domination anglo-égyptienne. Certains convertis retournèrent au judaïsme.
Un des rares livres sur les Juifs du Soudan à l'époque contemporaine a été écrit par Eli S. Malka, qui, à l'âge de 87 ans, s'est rendu compte que l'histoire des Juifs du Soudan serait perdue à moins qu'il ne l'écrive. Eli Malka, le fils de Salomon Malka, grand rabbin de 1906 à 1949, a été secrétaire, président honoraire et membre du Comité exécutif de la Communauté juive du Soudan pendant 30 ans jusqu'à son départ définitif en 1964.
La communauté a subi des persécutions à la suite des guerres israélo-arabe. Un Juif soudanais que j'ai rencontré, membre de la famille Tammam, m'a raconté comment dans les années 1970 son oncle avait été incarcéré pendant deux ans. Les Américains versèrent une rançon élevée pour sa libération, et lui et sa famille ont été admis en France en tant que réfugiés.
La communauté produit des dirigeants de la communauté juive particulièrement riches, comme Nissim Gaon, président de la Fédération Sépharade Mondiale, et Leon Tamman, l'un des fondateurs de l'Organisation mondiale des Juifs des pays arabes. Tamman est décédé en 1995. En 1975, par crainte de vandalisme, quelques-unes des tombes du cimetière juif du centre-ville de Khartoum (qui remonte au 19ème siècle), y compris celles de la famille d'Eli Malka, furent transférées au cimetière de Givat Shaul à Jérusalem. A la fin des années 1980, la famille Gaon et d'autres procédèrent à l'exhumation des tombes de leurs proches et à leur réinhumation à Genève.
Depuis lors, le cimetière juif, bien qu'étant un lieu bien connu, est devenu un dépotoir et une toilette publique. Lors d'une visite à Khartoum en 2004, le journaliste Tim Judah a rencontré deux frères qui voulaient lever des fonds pour protéger le cimetière en construisant un mur. Vraisemblablement, le plan n'a pas abouti, comme le montre cette vidéo.
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mardi 19 août 2008
Le quotidien Le Soir prétend qu'Israël "privilégie les immigrants occidentaux"
La récente arrivée sur le sol israélien de 65 familles de Juifs d'Ethiopie a été mise à profit par le journaliste Serge Dumont du quotidien belge Le Soir pour rédiger un énième article stigmatisant Israël (7 août, p. 16), dont ce journal a le secret.
Voici quelques perles.
Serge Dumont déplore de désintérêt des Israéliens pour l'événement. Une simple recherche sur Internet permet de constater qu'au contraire l'intérêt a été grand et les débats nombreux. Rappelons que, si l'ère de l'alya massive d'Ethiopie est révolue, ce n'en est pas pour autant la fin.
Le journaliste prétend qu'il y aurait des dizaines de milliers de Juifs éthiopiens qui attendent de "revenir en terre promise" (ses guillemets), pour plus loin ramener le chiffre à 8.000 "parqués dans le camp de transit de Gondar".
Israël pays raciste?
Sans fournir le moindre élément de preuve, Serge Dumont ajoute que "les responsables privilégient désormais les immigrants occidentaux". Donc des Juifs de race blanche - propos qu'un providentiel témoin éthiopien anonyme aura l'obligeance de corroborer.
Quant à l'installation des Ethiopiens en Israël, lisons-nous sans surprise, elle serait un échec sur toute la ligne. Car les Ethiopiens sont "peu instruits" et rencontrent "les plus grandes difficultés à s'adapter à une société américanisée". Quant on connaît la capacité légendaire de la société américaine à intégrer des vagues successives d'immigrants, on est frappé par l’ineptie de l'argument.
Les témoins accusateurs providentiels
Dumont a été incapable de trouver un seul Ethiopien heureux. Par contre, il en a trouvé deux très mécontents et très en colère.
Sous le sceau de l'anonymat, une certaine Imanut D., étudiante en gestion, se fait accusatrice :
"Si nous étions blancs et riches, nous serions beaucoup mieux traités. En tout cas, on ne nous accuserait pas de propager le sida et d'être des parasites juste bons à balayer les rues."
Et ajoute-t-elle:
"A compétence égale [pour balayer les rues?], les employeurs israéliens préfèrent des gens nés ici ou en Europe. (...) Dans le regard des Israéliens blancs, nous valons peut-être mieux que les Palestiniens, mais nous restons de pauvres nègres qui tentent de se civiliser."
Et ici encore on demeure perplexe. En arrivant en Israël en 1998, Imanut B. était peu instruite selon la théorie de Dumont. Or en à peine dix ans, on la retrouve qui poursuit des études d'enseignement supérieur. Modèle d'intégration ou intégration ratée?
Un autre témoin, Adissu Massala, ex-député travailliste "ricane" – ici c’est le thème du Juif rapace qui est évoqué:
"La vérité, c'est que les Ethiopiens n'intéressent personne parce qu'ils n'ont aucun poids économique et politique en Israël".
Un autre regard
Mais jetons un autre regard sur la réalité israélienne que Le Soir s'obstine à ne jamais voir.
Profil: Gabriel Kuol, 25 ans, Soudanais, catholique pratiquant, a fuit les persécutions qui ont décimé sa tribu. Arrivé en Israël le 28 juin 2007, il est heureux et bien intégré. Il est le neveu de John Garang.
Gabriel Kuol travaille à l'hôtel Sheraton de Jérusalem, où il supervise le recrutement d'autres Soudanais. Il a une copine israélienne et vit dans un petit appartement dans le quartier de French Hill.
Il apprécie l'attachement des Israéliens pour les droits de l'homme et leur intérêt pour son histoire personnelle.
"Là d'où je viens on aime Israël," dit-il avec un sourire. "Les Soudanais du sud l'aiment, et nous espérons qu'un jour nous pourrons avoir de très bonnes relations avec Israël."
Source: The Jerusalem Post
Pour en savoir plus:
Lettre ouverte à Monseigneur Tutu..., Fratérnité Judéo-Noire de France
Voici quelques perles.
Serge Dumont déplore de désintérêt des Israéliens pour l'événement. Une simple recherche sur Internet permet de constater qu'au contraire l'intérêt a été grand et les débats nombreux. Rappelons que, si l'ère de l'alya massive d'Ethiopie est révolue, ce n'en est pas pour autant la fin.
Le journaliste prétend qu'il y aurait des dizaines de milliers de Juifs éthiopiens qui attendent de "revenir en terre promise" (ses guillemets), pour plus loin ramener le chiffre à 8.000 "parqués dans le camp de transit de Gondar".
Israël pays raciste?
Sans fournir le moindre élément de preuve, Serge Dumont ajoute que "les responsables privilégient désormais les immigrants occidentaux". Donc des Juifs de race blanche - propos qu'un providentiel témoin éthiopien anonyme aura l'obligeance de corroborer.
Quant à l'installation des Ethiopiens en Israël, lisons-nous sans surprise, elle serait un échec sur toute la ligne. Car les Ethiopiens sont "peu instruits" et rencontrent "les plus grandes difficultés à s'adapter à une société américanisée". Quant on connaît la capacité légendaire de la société américaine à intégrer des vagues successives d'immigrants, on est frappé par l’ineptie de l'argument.
Les témoins accusateurs providentiels
Dumont a été incapable de trouver un seul Ethiopien heureux. Par contre, il en a trouvé deux très mécontents et très en colère.
Sous le sceau de l'anonymat, une certaine Imanut D., étudiante en gestion, se fait accusatrice :
"Si nous étions blancs et riches, nous serions beaucoup mieux traités. En tout cas, on ne nous accuserait pas de propager le sida et d'être des parasites juste bons à balayer les rues."
Et ajoute-t-elle:
"A compétence égale [pour balayer les rues?], les employeurs israéliens préfèrent des gens nés ici ou en Europe. (...) Dans le regard des Israéliens blancs, nous valons peut-être mieux que les Palestiniens, mais nous restons de pauvres nègres qui tentent de se civiliser."
Et ici encore on demeure perplexe. En arrivant en Israël en 1998, Imanut B. était peu instruite selon la théorie de Dumont. Or en à peine dix ans, on la retrouve qui poursuit des études d'enseignement supérieur. Modèle d'intégration ou intégration ratée?
Un autre témoin, Adissu Massala, ex-député travailliste "ricane" – ici c’est le thème du Juif rapace qui est évoqué:
"La vérité, c'est que les Ethiopiens n'intéressent personne parce qu'ils n'ont aucun poids économique et politique en Israël".
Un autre regard

Profil: Gabriel Kuol, 25 ans, Soudanais, catholique pratiquant, a fuit les persécutions qui ont décimé sa tribu. Arrivé en Israël le 28 juin 2007, il est heureux et bien intégré. Il est le neveu de John Garang.
Gabriel Kuol travaille à l'hôtel Sheraton de Jérusalem, où il supervise le recrutement d'autres Soudanais. Il a une copine israélienne et vit dans un petit appartement dans le quartier de French Hill.
Il apprécie l'attachement des Israéliens pour les droits de l'homme et leur intérêt pour son histoire personnelle.
"Là d'où je viens on aime Israël," dit-il avec un sourire. "Les Soudanais du sud l'aiment, et nous espérons qu'un jour nous pourrons avoir de très bonnes relations avec Israël."
Source: The Jerusalem Post
Pour en savoir plus:
Lettre ouverte à Monseigneur Tutu..., Fratérnité Judéo-Noire de France
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mercredi 12 décembre 2007
Simon Deng répond à Desmond Tutu: Israël n'est pas un Etat d'apartheid

A la fin du mois dernier, je suis allé à Boston pour écouter Monseigneur Desmond Tutu qui participait à la conférence qui se tenait à l'église Old South sur le thème "Israel Apartheid". Monseigneur Tutu est un homme d'église respecté. Il a œuvré à la réconciliation entre les noirs et les blancs d'Afrique du Sud. Le fait qu'il préside une conférence ayant pour but la diabolisation de l'Etat juif me trouble énormément.
L'Etat d'Israël n'est pas un état d'apartheid. Je le sais parce que je suis à Jérusalem d'où j'écris ce billet et où je vois des mères arabes se promener en toute quiétude avec leur famille - même si je circule sur des routes israëliennes protégées des balles et pierres arabes par des murs et des barrières. Je sais que les Arabes fréquentent les écoles israëliennes, et bénéficient des meilleurs soins médicaux au monde. Je sais qu'ils votent et que des élus arabes siègent au parlement israëlien. Je vois des signes routiers en arabe, une langue officielle du pays. Sous le régime d'apartheid dans l'Afrique du Sud de Monseigneur Tutu, les noirs n'avaient droit à aucun de ces avantages.
Par contre, je connais des pays qui méritent le label d'apartheid : mon propre pays, le Soudan, figure en tête de liste, et on y trouve également l'Iran, l'Arabie Saoudite et l'Egypte. Ce que mon peuple subit au Soudan est mille fois pire que ce que le régime d'apartheid sud-africain imposait. Et les souffrances des Palestiniens ne sont rien en comparaison de celles de mon peuple. Vraiment rien. De plus, une grande partie de leur souffrance peut être imputée à leurs dirigeants. Monseigneur Tutu, je vois de mes propres yeux des juifs noirs se promener dans les rues de Jérusalem. Des noirs comme vous et moi, libres et fiers.
Desmond Tutu a déclaré que les checkpoints israëliens sont un cauchemar. Mais les checkpoints existent parce que les Palestiniens sont envoyés se faire exploser en Israël pour tuer des femmes et des enfants innocents. Desmond Tutu veut le démantèlement des checkpoints. N'avez-vous point de portes dans votre maison, M. l'Archevêque ? Est-ce que ces portes transforment votre maison en une maison d'apartheid ? Si quelqu'un, par malheur, essayait d'y pénétrer avec une bombe, nous serions les premiers à vouloir que vous ayez des gardes qui "humilient" vos hôtes en les fouillant, mais ne vous traiterions pas de raciste pour autant. Nous nous soumettons à des checkpoints dans chaque aéroport. Est-ce que les compagnies d'aviation sont racistes ? Bien entendu que non.
Oui, les checkpoints gênent les Palestiniens. Mais pour quelle raison, Monseigneur Tutu, attachez-vous plus d'importance à leur inconfort qu'aux vies israëliennes ?
M. l'Archevêque, lorsque vous dansiez pour la libération de Mandela, nous Africains - partout en Afrique - nous vous soutenions. Notre soutien a été essentiel pour votre liberté. Mais lorsque les enfants du Burundi et de Kinshasa, jusqu'à ceux du Libéria et de Sierra Leone, et en particulier les enfants du Soudan, pleuraient et appelaient au secours, vous les entendiez, mais avez fait le choix de rester silencieux.
Aujourd'hui, des enfants noirs sont réduits en esclavage au Soudan - le seul pays d'Afrique où des êtres humains sont la propriété d'autres êtres humains. J'ai aussi milité pour la suppression de l'esclavage en Mauritanie, où cette pratique vient d'être abolie. Mais vous n'étiez pas à nos côtés, M. l'Archevêque.
Où est donc Desmond Tutu quand mon peuple réclame sa liberté ? Massacres, génocide et esclavage sont le lot des Africains en ce moment même. Que faites-vous donc pour le Soudan, M. l'Archevêque ? Vous êtes occupé à attaquer l'Etat juif. Pourquoi ?
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