"Une forme de vision sélective se manifeste chez les Allemands et les autres Européens. On proteste contre la pugnacité des Israéliens en ignorant avec désinvolture la terreur des attentats-suicides par laquelle des Palestiniens tyrannisent la société civile israélienne. Quand une Palestinienne se fait sauter dans un café où se trouvent également des Israéliennes et leurs enfants, on entend dire parfois qu’il faudrait aussi considérer - non pour excuser mais pour comprendre - qu’on a affaire à des victimes dont les actes ne font que refléter l’oppression subie et qu’on ne saurait sans autre forme de procès attendre de Palestiniens si profondément atteints dans leur dignité qu’ils reconnaissent que faire sauter des enfants est, au sens strict du terme, inadmissible. [...]Source
Le visage hideux de l’antisémitisme n’est pas nouveau. Ce qui l’est, en revanche, c’est l’enchevêtrement du global et du local au sein des conflits, c’est la globalisation du conflit israélo-palestinien. Et c’est ce paradoxe qui fait que c’est précisément la sensibilité aux droits de l’homme - et la critique d’Israël qui en découle - qui vient menacer les digues édifiées contre l’antisémitisme."
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