samedi 1 octobre 2011

Le Congrès américain bloque 200 millions de dollars à l'aide fournie à l'AP

Le Congrès américain a décidé de retirer près de 200 millions de dollars à l'aide fournie à l'Autorité palestinienne, selon le journal britannique The Independent et menace d'imposer des sanctions.
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Contexte: Mahmoud Abbas, en méprisant ses amis, il a aidé ses adversaires

En choisissant une position maximaliste, consistant à solliciter auprès du Conseil de Sécurité l’admission de la Palestine comme Etat de plein droit au sein de l’organisation mondiale, le chef de l’Autorité palestinienne a mis dans l’embarras ceux-là mêmes qui auraient pu l’aider à atteindre cet objectif. Barack Obama, d’abord: la proximité de l’élection présidentielle américaine et sa situation délicate vis-à-vis d’un Congrès massivement pro-israélien, lui interdisaient de «renverser la table» en ne mettant pas son veto à cette démarche unilatérale. Les Européens, ensuite, que l’initiative palestinienne forçait à dévoiler, au moment du vote, leur profonde division sur la question, ce qui n’est jamais agréable.


Mahmoud Abbas a refusé toutes les perches tendues pour lui permettre de sortir la tête haute et renforcé d’une épreuve de force dont, une fois de plus, la population palestinienne fera les frais.

La suggestion française de renoncer à la demande d’adhésion plénière au Conseil de sécurité pour solliciter de l’Assemblée générale de l’ONU le statut «d’Etat non membre» était astucieuse: Mahmoud Abbas rentrait à Ramallah avec un vote massif en sa faveur, et une position renforcée dans de futures négociations bilatérales avec Israël.

En n’écoutant personne, même pas quelques «frères» arabes qui lui conseillaient d’accepter la suggestion française, Mahmoud Abbas a foncé droit dans le mur. Les Etats, contrairement aux opinions publiques, ne se laissent pas entraîner par les émotions. Le discours doloriste tenu à la tribune de l’Assemblée générale – assorti de quelques perles révisionnistes déniant aux Juifs toute relation avec la Terre Sainte1- a peut-être fait pleurer dans les chaumières pro-palestiniennes de nos contrées. Mais il n’a pas pu masquer le fait qu’il est pour le moins prématuré de donner un statut étatique à des territoires où ne règne pas, c’est le moins qu’on puisse dire, une unité de vue sur la stratégie vis-à-vis d’Israël: les maîtres de Gaza ne se sentent nullement liés par ce qui est décidé à Ramallah.

2 commentaires :

Anonyme a dit…

La "loose", ce sont les champions incontestés toutes catégories confondues de la "loose". Pathétique...Il faut vraiment avoir un fond antisémite ou un Q.I de 0.5 pour soutenir une pareille bande de c*

Franco

prof a dit…

Et oui, le Congrès américain est majoritairement républicain et le Président actuel de la Maison Blanche n'a plus son mot à dire contre Israël.
Merci à ce Congrès de bloquer ces millions qui nourrissent la haine et le terrorisme palestinien. Enfin un peu de justice dans ce bas monde.