mercredi 12 janvier 2011

Le passé nazi de Walter Sommerlath, père de la reine de Suède

Source: Vos Is Neias (Sweden - Scandal Hit Royal Family Rocked by Queen's Nazi Links, (01/12/2010) adaptation)

A peine remise des révélations sur les incartades du roi, la Suède est confrontée à une nouvelle crise concernant le passé nazi du père de la reine.

La télévision suédoise a diffusé un documentaire révélant que le père de la reine Silvia s'est enrichi grâce à la fabrication d'armements dans une usine volée à un Juif.

Quand elle s'est mariée en 1976, son père Walter Sommerlath qui était allemand a nié avoir jamais été membre du parti nazi. Cette fiction fut mise à mal quelques années plus tard par un journal suédois qui a prouvé qu'il avait rejoint le parti en 1934.

En 2010 la reine Silvia a pour la première fois abordé cette question dans un documentaire télévisé dans lequel elle a déclaré que son père n'avait pas été "politiquement actif" et que son usine (spoliée à un Juif) fabriquait des trains jouets, des sèche-cheveux, ainsi que les pièces pour masques à gaz à usage civil. Elle affirma que l'usine n'avait pas été prise à des propriétaires juifs.

Maintenant, les nouvelles révélations sur Walter Sommerlath - qui vivait au Brésil au moment où il avait rejoint le mouvement nazi et était retourné en Allemagne à la veille de la guerre - ont plongé la famille royale dans une nouvelle crise.

Le journaliste d'investigation suédois Bosse Schön la déclaré: "La vérité sur le père de la reine Silvia, que ni elle ni sa famille ne veulent admettre, c'est qu'il a rejoint le parti nazi d'Hitler très tôt, le 1er décembre 1934".

"En outre, pendant son séjour au Brésil, le père de la reine Silvia travaillait pour la société allemande Acos-Burderus-do Brasil Ltda, qui a utilisé des prisonniers de guerre comme esclaves dans l'Allemagne nazie."

De retour à Berlin, Walter Sommerlath s'appropria le 24 mai 1939 l'entreprise Wechsler & Hennig. Les programme révèle qu'il a repris la firme d'Efim Wechsler, un Juif, dans le cadre de la soi-disant "ayranisation" de l'économie prévue par les lois de Nuremberg qui spolièrent les Juifs de leurs droits et de leurs biens.


Il a acheté l'usine à un prix ridiculement bas, comme c'était courant à l'époque. Les Juifs n'avaient pas d'autre choix que d'accepter et avaient besoin d'argent pour essayer de s'échapper d'Allemagne.

Les documents montrent également que son usine avait fabriqué des canons anti-aériens pour la Luftwaffe ainsi que des pièces pour les chars.

Ralf, le frère de la reine, a dit qu'elle était "bouleversée" et considérait que le documentaire était un ramassis de "mensonges et de calomnies".

Les tentatives de la reine pour minimiser le passé nazi de son père ont donné lieu à de vives critiques tant en Allemagne qu'en Suède.

- Queen Silvia of Sweden—Opponent of Democratic Freedoms?
- Swedish queen's family 'made fortune from Jewish factory seized by Nazis'

1 commentaire :

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, la Suède, qui est devenue avec la fin de la guerre le pays le plus riche en Europe, a été officiellement "neutre" mais ce n'est qu'un mythe. Les entreprises suédoises ont grandement collaboré avec les nazis, y compris en fournissant à l'Allemagne du minerai de fer, des roulements à billes, des denrées alimentaires, du bois et beaucoup d'autres matières premières, tout en offrant du crédit qui a permis la livraison de matériel de guerre à la Wermacht, fournissant le transport ferroviaire afin d'aider à l'invasion de la Norvège et agissant comme un intermédiaire pour le transit des marchandises et des devises à destination et en provenance d'Allemagne.

Le roi de Suède Gustave V a été un ami proche de Herman Goering (dont la première femme était suédoise) et d'autres hauts responsables nazis.

Après la guerre, la Suède "neutre" a accepté de payer près de 70 millions de dollars de réparations, mais ne l'a toujours pas fait et elle détient toujours plusieurs tonnes d'or pris par les nazis, quelque part dans ses coffres de banque. Aujourd'hui, en Suède "neutre", le parti Svenskarnas qui se proclame néo-nazi est autorisé à participer officiellement à la politique suédoise, alors qu'il incite à des attaques racistes contre les immigrants et les "non-Suédois".

Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, autant Electrolux (alors propriété de Wenner-Gren) que la famille Wallenberg ont collaboré avec les nazis. Selon l'American Jewish Committee, Electrolux AG à Berlin a utilisé de la main-d'oeuvre esclave pour fabriquer ses produits. En 2005, Electrolux a acheté la marque AEG, le plus grand fabriquant allemand de produits électriques durant la guerre, et maintenant
transige "fièrement" à la bourse en utilisant la marque AEG-Electrolux, même si, pendant la Guerre, AEG a donné de l'argent aux nazis, a fait partie du "Cercle des Amis" de Himmler et a exploité de la main-d'oeuvre esclave, y compris au camp de concentration d'Auschwitz.

La banque de Wallenberg, Enskilda Banken (qui a fusionné en 1972 avec Skandinaviska Banken pour former Skandinaviska Enskilda Banken), a collaboré avec les nazis en les aidant à disposer de millions de dollars en avoirs confisqués aux prisonniers, en convertissant l'or volé nazi en monnaie suédoise. Au cours de l'année 1939-1940, la Banque Enskilda a secrètement acheté toutes les succursales étrangères du groupe Robert Bosch, un fabricant allemand de bougies qui utilisait de la main d'oeuvre esclave. À son tour, Bosch a facilité la vente de 3,6 millions de dollars d'obligations allemandes détenues par Enskilda. La Banque Enskilda a également aidé les sociétés nazies telles IG Farben et Krupp à dissimuler leurs filiales à l'étranger pour éviter la confiscation par les Alliés.