mercredi 10 février 2010

Oxford: un étudiant crie en arabe "Mort aux juifs"

"Itbah al-Yahud" (mort aux Juifs).

Ayalon à Oxford : accueil glacial, article de Jonny Paul dans The Jerusalem Post

"Mort aux Juifs", le mot a été lancé. Au milieu des actions pro-palestiniennes organisées à l'occasion de l'arrivée du ministre adjoint aux Affaires étrangères, Danny Ayalon, à l'université d'Oxford [photo], un étudiant n'a pas hésité à crier en arabe "itbah al-Yahud". Littéralement : "mort aux Juifs". "De tels propos sont la preuve que ceux qui haïssent Israël, haïssent aussi les Juifs", a expliqué Ashley Perry, conseiller en communication d'Ayalon. L'incident a été rapporté à la police mardi, qui a ouvert une enquête. L'université, indépendamment des autorités, prévoit de se pencher sur l'affaire.

Ayalon a reçu un accueil hostile à l'université : il s'est fait chahuter tout au long de son discours, accusé de "crimes de guerre" et de racisme. Les services de sécurité ont refoulé un étudiant brandissant un drapeau palestinien qui tentait de s'approcher de l'estrade sur laquelle Ayalon prononçait son discours. À l'extérieur, se tenait une manifestation organisée par une association estudiantine de solidarité aux Palestiniens.

Une audience mitigée
Malgré les questions et remarques désobligeantes, le ministre a été applaudi à la fin de son intervention. Ayalon a raconté que plusieurs étudiants avaient tenu à le saluer, au terme de la conférence, et l'avaient remercié d'avoir "présenté les faits sous un angle inédit". "Quand un discours israélien est expliqué posément, comme l'a fait le ministre adjoint, nous pouvons augmenter la compréhension de ceux qui n'ont pas encore été exposés aux autres discours", a affirmé Perry.
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"Death to the Jews" - at the Oxford Union (extrait du blog "the edge of where?"):

"Free free Palestine from the river to the sea"
"Outside the debating chamber, all the while, protestors were shouting "free free Palestine from the river to the sea". When Ayalon argued that this chant amounted to a call for Israel’s destruction, and asked where Israeli Jews would have to go for Palestine to be free "from the river to the sea", the woman sitting next to me
 said ‘back to where they came from!" I couldn’t resist and had to ask her where exactly it was that she expected Jews to go "back to", to which she replied, "well you’re in England, you appear to be doing fine". I didn't think it worthwhile to point out that actually my grandparents "came from" Poland and Czechoslovakia, and that the reason I am in England today is that in the 1930s they were not 'doing fine' in the countries they 'came from'."

- "L'antisémitisme est un problème de plus en plus significatif pour les juifs britanniques"
- 'The Financial Times' et 'The Economist' très hostiles à Israël 

1 commentaire :

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

* Of course !

De 1945 à 1948 les Britanniques ont tout fait pour éviter la
proclamation d’Israël. Ils se sont opposés à l’arrivée d’immigrants,
ils ont refusé toute partition de la Palestine. Or paradoxe, c’est cette politique restrictive qui a permis aux Sionistes de se préparer à affronter victorieusement les forces armées arabes, condition pour la proclamation d’un Etat juif.

De 1945 à 1948 les Britanniques n’ont-ils pas multiplié les initiatives pour contrer, quel qu’en soit le prix, la naissance de l’Etat d’Israël ? La politique de la Grande Bretagne est parfaitement résumée dans un rapport du 18 septembre 1945 établi par des membres du cabinet britannique. Il conclut que la Palestine doit devenir à terme un pays à majorité arabe.

L’immigration juive sera limitée à 1 500 personnes par mois afin de préserver l’équilibre d’un tiers de Juifs et deux tiers d’Arabes
C’est la poursuite de la politique du livre blanc de mai 1939. On pouvait y lire : " le Gouvernement de Sa Majesté déclare maintenant de façon claire que sa politique n’est pas de convertir la Palestine en un Etat juif. "

Le leader sioniste Chaim Weizmann compare cette politique à
celle des nazis. Il dit à Malcolm MacDonald, ministre des colonies
britanniques, qu’au moins Hitler était ouvertement brutal alors que lui livre les Juifs à leurs assassins sous couvert de légalité.