vendredi 1 mai 2009

Le "made in Israel" qui n'est point boycotté par les boycotteurs

"L'une de ses [Université hébraïque de Jérusalem] découvertes scientifiques les plus remarquables est probablement celle qui concerne l'élaboration de médicaments et de traitements capables de combattre la maladie d'Alzheimer, de Parkinson, certains cancers et la sclérose en plaques.

Privilégiant les grands coups spectaculaires et croyant à la naïveté des gens, les associations pro-palestinienneses enjoignent le public à boycotter les fruits et les légumes d'Israël (comme la campagne d'Oxfam Belgique, ou celle ciblant la grande distribution), mais elles se gardent bien entendu de suggérer que les malades s'abstiennent de bénéficier des avancées réalisées en Israël en matière de santé.

Source: extrait d'un article de Judy Siegel repris du site du Jerusalem Post

"Premières médicales
Les médecins israéliens du centre médical de l'Université d'Hadassah à Jérusalem sont à l'origine d'un grand nombre de "premières médicales". 1964 : ils réalisent pour la première fois l'opération chirurgicale délicate du double pontage sur un cœur humain. A peine trois ans plus tard, ils enchaînent avec la première greffe de rein réussie, suivie en 1977 de la première greffe de moelle osseuse. Il faudra encore six années de plus avant qu'ils n'arrivent à effectuer la première greffe de cœur, puis de poumons.

Les médecins israéliens sont égalementdes pionniers en matière de fécondation in vitro : il y a vingt-sept ans naissait en Israël le premier bébé éprouvette.

Plus récemment, en 2003, une personne atteinte de la leucémie en Italie a pu être guérie grâce à l'application d'une méthode de greffe de moelle osseuse particulière, développée par le prof Yaïr Reisner de l'Institut Weizmann.

Dépistage précoce
En 1956, le biologiste israélien Leo Sachs et ses collègues publiaient un article d'une importance cruciale : leurs recherches ont conduit au développement de l'amniocentèse - procédé par lequel le liquide amniotique est extrait de l'utérus d'une femme enceinte afin de détecter d'éventuels problèmes génétiques chez l'embryon.

Il y a six ans, le professeur Hadassa Degani de l'Institut Weizmann marchait dans les pas de son prédécesseur et mettait au point une méthode de diagnostic non-invasive basée sur l'imagerie à résonance magnétique (IRM) pour dépister les cancers du sein et de la prostate. Basée sur l'imagerie par résonance magnétique qui offre une vue en deux ou trois dimensions d'une partie du corps, la méthode a été approuvée par l'administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments (la FDA, qui autorise ou non la commercialisation d'un médicament sur le sol américain).

Au 21e siècle, le rythme des avancées médicales d'Hadassah a connu une accélération impressionnante : identification du gène responsable de la dystrophie musculaire; insertion d'un stent (tube métallique maillé) - plus connu sous le nom de "ressort" - dans une artère coronaire bouchée, prévenant ainsi les attaques cardiaques ; et enfin la preuve qu'un simple vaccin peut réduire les risques du développement du diabète juvénile chez les enfants.

Les médecins du centre médical de l'Université d'Hadassah ont aussi été les premiers au monde à identifier le gène lié aux troubles du stress post-traumatiques et à découvrir, en 2005, qu'un test sanguin pouvait suffir à dépister ces pathologies.

Médicaments
L'Université hébraïque de Jérusalem - classée aujourd'hui parmi les plus grandes universités du monde d'après des sondages réalisés aux Etats-Unis, au Royaume-Uni ou même en Chine - a reçu un tiers des récompenses de concours de recherche en Israël. Son budget de recherche annuel - 100 millions de dollars - est l'un des plus élevés du pays. L'une de ses découvertes scientifiques les plus remarquables est probablement celle qui concerne l'élaboration de médicaments et de traitements capables de combattre la maladie d'Alzheimer, de Parkinson, certains cancers et la sclérose en plaques.

On peut citer le Copaxone, premier médicament mis au point en Israël, fruit de 25 ans de recherches menées par une équipe de scientifiques de l'Institut Weizmann. Depuis qu'il a été approuvé par la FDA (Food & Drug Administration) en 1993, il minimise la fréquence et la sévérité de la sclérose en plaques chez des patients du monde entier.

Autre remède : la rasagiline (nom commercial : Azilect), élaboré par le professeur Moussa Youdim du Technion de Haïfa. Ce médicament atténue les symptômes de la maladie de Parkinson en augmentant le niveau de dopamine dans le cerveau des malades.

Recherche cellulaire
Le Technion a également été le berceau de plusieurs experts israéliens - de renommée mondiale - des cellules souches. Leurs avancées sur la connaissance de ces cellules qui peuvent se reproduire indéfiniment devraient permettre, à terme, de trouver le moyen de remplacer des tissus ou des organes malades du corps humain. Parmi ces experts, on peut citer Joseph Itskovitz, Karl Skorecki, Lior Gepstein et Shoulamit Levenberg.

N'oublions pas non plus les deux prix Nobel de Chimie Hershko et Ciechanover, dont le travail de recherche effectué pendant de longues années a permis la découverte du "Système de l'Ubiquitine", qui permet de mieux comprendre le méchanisme de désintégration des protéines et des cellules. Il a permis entre autres la mise au point d'un médicament contre le cancer de la moelle osseuse. "

Photo: Ariel Jerozolimski, JPost

1 commentaire :

Anonyme a dit…

Est ce les malades palestiniens de Gaza boycottent les hôpitaux de Netivot (à coté de Sdérot) et d'Aschkelon ? ?

Est ce que les riches arabes des pays alentour boycottent l'Hopital Hadassah à Jérusalem (Ein Kerem Hospital) ou un étage entier leur est réservé , pour des soins de trés haute qualité , dans la discrétion ? ?

Il faut boycotter ...les boycotteurs !!
Ne plus y prêter attention.

joel