
Les organisateurs souhaitent élargir la base de soutien à Israël dans les pays émergents, particulièrement en Afrique et en Asie. En Afrique, le nombre de chrétiens est passé au 20ème siècle de 10 à 423 millions, alors qu'en Europe leur nombre déclinait. La voix des Africains, qu'ils soient Anglicans, Catholiques romains ou Luthériens, est à l'opposé de celle de nombreux chrétiens européens hostiles à Israël.

Les dernières années, la Communion anglicane a défendu des causes anti-israëliennes. En 2006, la Church of England a voté en faveur du désinvestissement et des ONG qui lui sont proches ont mené des campagnes de diabolisation d'Israël. War on Want, une association qui lutte contre la pauvreté, a mis en vente des cartes de Noël dépeignant le "mur de séparation d'Israël et de checkpoints dotés d'équipements militaires ultra-sophistiqués" qui empêchent Marie et Joseph de se rendre Bethléem. L’Amos Trust proposait cette année une crèche ayant pour thème "l'année où les rois mages ne parviendront pas à se rendre à l'étable" en raison du mur. NGO Monitor dénonce Christian Aid qui défend la cause des Palestiniens tout en minimisant la part de terrorisme, de corruption et de violence.
Les Anglic

Le Professeur Jacob Olupona, spécialiste des religions en Afrique, précise qu'Israël a une grande importance pour de nombreux chrétiens africains qui trouvent dans l'Ancien Testament le miroir de leurs propres expériences.
En 2006, environ 15.000 chrétiens nigérians se sont rendus en pèlerinage en Israël et, à l'instar des musulmans qui accomplissent le Hadj, accolent les initiales "JP" (Jerusalem Pilgrim) à leur nom.