Benjamin Netanyahou, la ministre de l’Alya et de l’Intégration Sofia Landver et le député français Meyer Habib |
«Israël est le foyer juif, l’Etat-nation du Peuple Juif. Nous voulons voir arriver ici un nombre considérable de Juifs du monde entier. Il s’agit évidemment d’une décision personnelle, cependant je pense qu’aujourd’hui lorsque nous voyons ce qui se passe dans le monde, on comprend qu’il existe un seul foyer national pour chaque Juif, où qu’il se trouve.
«Je m’adresse particulièrement aux juifs de France, communauté que je connais, estime, et apprécie. J’ai des amis (français) de longue date. Nous voyons en vous non seulement des frères et sœurs, mais notre propre chair.» [...]
Au sujet de la situation sécuritaire difficile, le Premier ministre a dû répondre à une question délicate: «Comment rassurer les Juifs qui veulent quitter la France pour des raisons de sécurité et craignent aujourd’hui la situation en Israël»? Benjamin Netanyahou a d’abord rappelé «que les Juifs qui vivent en Israël subissent le terrorisme depuis plus d’un siècle, avec des périodes de pic et d’accalmies». Il a poursuivi en indiquant «que le gouvernement menait une lutte sans merci contre la violence terroriste par des moyens offensifs et défensifs» et a rappelé un certain nombre de mesures concrètes prises récemment, notamment la destruction de maisons de terroristes, la déchéance de citoyenneté ou du statut de «résident fixe» ainsi que l’augmentation notoire des effectifs des forces de l’ordre sur le terrain. Il a annoncé «qu’il y aurait encore de nouvelles mesures très sévères pour ceux qui jettent de pierres ou qui incitent à la violence». Il a aussi rappelé «qu’Israël avait vaincu seul le Hamas durant cet été alors que pour Da’ech il faut une coalition entière pour tenter de le terrasser».
Sur ce point Netanyahou a tenu à rappeler une vérité historique: «Aucun dirigeant sioniste ni les pères fondateurs de l’Etat n’ont jamais assuré que la création d’un Etat ferait cesser les attaques contre les Juifs, mais la différence était qu’il y aurait désormais une armée qui pourrait livrer une guerre sans merci pour nous défendre. C’est là toute la différence!»
Autre question d’actualité brûlante: «Que tient le Premier ministre israélien à dire aux députés français qui s’apprêtent à voter en faveur de la reconnaissance d’un Etat palestinien?» Netanyahou estime «qu’ils font une grossière erreur car ils reconnaissent un Etat palestinien alors qu’il n’y a pas de paix et alors que l’Autorité Palestinienne refuse catégoriquement de reconnaître Israël comme Etat du peuple juif». Netanyahou a rappelé «que tout territoire qui a été cédé aux Arabes avait été transformé en base terroriste contre Israël et en bastion avancé de l’Islam radical». Le Premier ministre s’est demandé «si c’était vraiment la seule chose qui importait actuellement aux députés français alors que tout le Moyen-Orient est à feu et à sang sous l’offensive de l’Islam, que les têtes tombent et que des terroristes européens s’apprêtent à retourner dans leurs pays d’origine pour y amener le Jihad».
«Cette attitude française et européenne n’aura d’effet que de radicaliser encore plus la position palestinienne», conclut-il.
1 commentaire :
Bien analysé par D. Baert
http://philosemitismeblog.blogspot.ch/2014/08/pourquoi-leurope-diabolise-israel-une.html
Nous réalisons que si nous étions confrontés à un tel ennemi – ce qui semble de moins en moins imaginaire - nous devrions agir de la même manière. C'est une blessure que le narcissisme moral européen ne supporte pas. Et comme toujours, le narcissique menacé ne met pas en cause son propre comportement, mais plutôt la réalité elle-même. La réalité doit être transformée de manière telle que nous ne nous sentions pas menacés par le fait de reconnaître que la tragédie où Israël est placé pourrait être la nôtre.
Franco
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