lundi 16 décembre 2013

12e siècle: première utilisation du mot 'holocauste' pour un massacre de Juifs

La première utilisation attestée du terme "holocauste" est due au moine bénédictin et chroniqueur Richard de Devizes qui raconte un massacre de Juifs perpétré à l'occasion du couronnement de Richard Coeur de Lion en 1189.   Le chroniqueur semble irrité du fait qu'il ait fallu deux jours, et pas un seul, pour les envoyer au diable. L'historien Simon Schama décrit l'événement:

"[...] the gift presented by the Jews of London was suspected of being the token of a sinister plot. Rumours spread. A general massacre ensued, described by the chronicler Richard of Devizes as a holocaustum, adding, irritably, that it took so long to 'send them to the devil, that the work had to be continued a second day'".

Néanmoins, le roi et son père protégeaient les Juifs:

"To his credit Richard, who, like his father had taken the Jews under his protection, attempted to outlaw this first wave of English pogroms."

A History of Britain, At the Edge of the World? 3000 BC-AD 1603, BBC, 2000, p. 153.

3 commentaires :

Anne juliette a dit…

Les juifs ont depuis toujours été persécutés et menacés d'extermination par chrétiens, musulmans, européens, arabes, africains, asiatiques, etc...
Si nous ne faisons pas extrêmement attention, de nos jours, le peuple juif risque encore de grandes persécutions : du IIIème siècle au XXème siècle, l'antisémitisme avait le visage de l'antijudaïsme qui paraissait normal et justifié pour bon nombre de chrétiens, l'apogée ayant été atteint avec le nazisme; aujourd'hui, cet antisémitisme a pris le visage de l'antisionisme islamo-gauchiste et encore une fois, politiques et médias trouvent cela normal et justifié.
Mais malgré les insultes, les violences, les pogroms, les tentatives d'exterminations, ce peuple est toujours présent : son courage, sa capacité migratoire et d'adaptation, son intelligence, sa solidarité l'ont aidé à survivre et à durer tout au long des siècles.
ET A SES COTES, LES JUIFS ONT TOUJOURS TROUVE UNE POIGNEE DE NON-JUIFS PAUVRES OU RICHES, CONNUS OU INCONNUS, NOBLES OU MANANTS POUR RESISTER AVEC EUX. ET CELA SERA TOUJOURS LE CAS.

Anne juliette a dit…

Malek Boutih, français nés de parents algériens, a été l'un des premiers socialistes à mettre en garde en 2002 contre un antisionisme qui avait les couleurs de l'antisémitisme : beaucoup de socialistes l'avaient désavoué à l'époque et encore maintenant.
Il y a quelques semaines, il disait qu'il fallait changer de Premier Ministre et il a reçu une volée de bois vert. Après la bourde de Matignon ce week-end, qui peut dire encore que cette maison est bien tenue? Ce rapport sur l'intégration n'aurait jamais du être publié sur le site de Matignon.

Anonyme a dit…

Le caractère antisémite de l'antisionisme a dévoilé un peu son visage en 2000 avec la mort de Mohammed Al-Dura et la deuxiéme Intifada, puis s'est de plus en plus révélé pour aboutir aux mots très durs proférés et aux manifestations violentes lors de l'affaire de la flotille de Gaza en 2010. Journalistes et politiques de droite et surtout de gauche ont tapé dans tous les sens sur Israël et les sionistes juifs pendant plus de 10 ans : certains de ces politiques sont maintenant au gouvernement. C'est une honte.
Un autre Mohammed avait 12 ans en 2000 et presque 12 ans plus tard, il tuait des enfants et un enseignant français juifs qui étaient aussi israëliens pour venger la mort d'enfants palestiniens : il a su malheureusement le lendemain de son crime que ces français juifs étaient aussi israêliens et a pu s'en réjouir encore plus.