jeudi 19 décembre 2013

L'alyah de Frence bat tous les records (JTA)

Il y a plus de 5 millions de Juifs en Amérique et environ un demi million en France, mais l'aliyah de France pourrait dépasser l'américaine.  Ces chiffres reflètent la situation en France.

Theodor Herz
L'article de Cnaan Liphshiz ne couvre pas les Juifs, certainement nombreux, qui partent en Amérique, au Canada etc.

PARIS (JTA) — In an overcrowded conference room in the heart of Paris’ 14th arrondissement, a hundred French Jews are losing their patience. They have gathered at the Paris office of the Jewish Agency for Israel for a lecture on immigrating to Israel, but the agency staff is running behind. Its 20 staffers are coping with a 57 percent jump in the number of French Jews moving to Israel over the last year and a surge of applications. In addition to four weekly public talks, they are struggling to finish 30 applicant interviews each day.

Haganah: "It All Depends
On You"
 (1947)
 
“It’s hot and stuffy, we had to go through a ton of security just to get in the door and our appointment is 30 minutes late,” one potential emigrant remarks loudly. “[It's] a good preparation.”

But the crowd in the office last week is not in the mood for jokes. Many are moving imminently and have pressing questions about the validity of their Jewish marriage contract and Israeli taxes on their cars. Others still harbor resentment over a perceived lack of security for French Jews that ultimately has led them to see safe harbor in the Jewish state.

Their stories paint a portrait of a community rich with educated professionals who are finding it increasingly hard to envision a future here amid rising anti-Semitism and a stagnant economy. Some profess a deep desire to become part of Israel’s vibrant society and economy.

Looming in the background is what many Jews here refer to simply as “Toulouse,” the 2012 slaying of three children and a rabbi by an Islamist at a Jewish school in the southeastern city. Many of France’s estimated 600,000 Jews, the third-largest Jewish community in the world, live in the shadow of the attack. “Since Toulouse, my family and I worry every day that my grandchildren go to school,” says Menache Manet, a 64-year-old Parisian who will be leaving for Israel in several weeks with his son and four grandchildren.  “I grew up in a civilized country,” he adds, his voice trembling with anger. “Nowadays, I take off my kippah on my way to synagogue.”

According to a European Union survey of nearly 6,000 Jews from nine countries released last month, France ranked second only to Hungary in the number of Jews contemplating emigration because of anti-Semitism, with a staggering 46 percent of 1,137 French Jews polled. France also was second in the number of Jews who feared self-identifying as such in public, with 29 percent.


The figures correlate with an explosion in anti-Semitic attacks registered last year: A total of 614 recorded incidents that constituted a 58 percent increase from 2011. Some 40 percent of the increase happened within 10 days of Toulouse. [...]

The latest surge began last year and caught the Jewish Agency by surprise, says Kandel, himself a French Jew who made aliyah when he was 17. In 2012, his office handled a few dozen applicant interviews each month. In November, it handled about 500. [...]

In parallel, French participation in Israel’s Masa program, which sends Jewish students to study in Israel for periods of up to a year, rose by 25 percent in 2013, from 750 last year. Kandel says 70 percent of French participants make aliyah within months of finishing the program, compared to less than half of American participants.

“I’ve been cursed at at the metro a few times because I wear a kippah, but so what,” says Olivier Cohen, a university graduate in his 20s who wants to move to Israel. “Look around , there is no movement, no prospects, no jobs. I want to go a dynamic environment.”  To Cohen, life in Paris provides a stark contrast with Israel, where despite lower median incomes than in France, the projected economic growth rate of 3.8 percent is more than triple the average among countries in the Organization for Cooperation and Economic Development, according to OECD Secretary-General Angel Gurria. Suite.

4 commentaires :

Anne juliette a dit…

Personne ne parle des juifs de France qui s'installent à Londres, Montréal, New-York, Sydney, Buenos Aires, etc... Cela représente beaucoup plus que ceux qui font leur alyah en Israël.
Ce sont les moins de quarante ans qui partent parce que leur faculté d'adaptation et leur connaissance de l'anglais et d'autres langues sont plus importantes : ce qui signifie que la population française juive va décliner dans les deux décennies qui arrivent, avec l'absence de naissances puisque ce sont les moins de quarante ans qui font les bébés d'une part, et d'autre part avec la mortalité des plus de soixante ans qui, eux, ne partent plus.

Quand je vois que pour une petite blague, de mauvais goût certes, le Président de la France s'empresse de présenter ses excuses à un état qui a connu, il n'y pas très longtemps, une guerre civile où les islamistes massacraient en maître et où ils règnent encore, je me dis qu'on s'écrase devant ces gens-là et que les français qui le peuvent ont raison de partir. Or, ce pays est loin d'être sécurisé et, oui, les politiques français, surtout ceux ayant quelques sympathies pour les juifs et Israël, y risquent leur vie. Le Président n'avait pas tort, donc il était inutile de regretter un trait d'humour noir derrière lequel se cache une réalité autrement plus effrayante. Le proverbe dit ;: "Il n'y a que la vérité qui blesse."
Inquiétant également la façon qu'ont les pays africains du nord au sud de s'enflammer pour si peu.

NB : Taper Juifs et Algérie sur le Net et vous verrez comment les quelques milliers de juifs (et même les 50000 chrétiens) se cachent pour pratiquer un peu leur religion par peur des persécutions. L'Algérie, dans ces conditions, n'a pas de leçons à donner à la France.

Philo a dit…

Vous avez raison. On n'en parle pas ou bien on minimise leur départ.

On commence maintenant à dénoncer timidement Soral, Dieudonné etc. parce que la presse étrangère en parle et ça donne une image négative de la France. Mais on continue à taper joyeusement sur Israël, notamment les journalistes juifs de la presse hexagonale.

Anne juliette a dit…

Je suis allée faire des courses avec une amie cette après-midi. Elle m'a dit : "Imagine l'inverse". Hollande dit la même chose à un ministre connu pour ses convictions pro-palestiniennes (il y en a plusieurs dans le gouvernement) lors d'un retour de voyage en Israël.
Si le gouvernement israêlien et toute la classe médiatico-politique israëlienne avaient alors tapé aussi fort sur la France et son Président, bon nombre de politiciens et de journalistes français auraient alors dit qu'Israël et les israëliens ne comprennent pas le sens de l'humour et exagèrent vraiment.
Avec l'Algérie, l'unique petite voix un peu discordante a été celle de Monsieur Myard.
Deux poids, deux mesures.

Anonyme a dit…

Je crois bien que "France" s'écrit avec un a