mardi 25 octobre 2011

Israël-bashing: Stéphane Hessel et Desmond Tutu à Cape Town en Afrique du Sud

"En novembre 2011, c’est un chapitre crucial du TRP qui s’ouvre avec la tenue de la troisième session qui aura pour mission d’analyser si le crime d’Apartheid, tel que défini par le droit international, s’applique à Israël et si oui quelles conséquences en tirer. Cette session n’a pas pour vocation de dresser un parallèle entre la situation d’Apartheid qui prévalait en Afrique du Sud et la situation qui perdure en Israël et dans les territoires palestiniens, mais d’analyser si les pratiques israéliennes entrent dans la définition du droit international qui érige l’Apartheid en crime contre l'humanité." Ailleurs Galand dit: Israël "est un État voyou. Mais à quoi cela sert-il de le répéter? Israël n’est qu’un petit pays, s’il peut faire tout cela en toute impunité, c’est parce qu’il bénéficie de complicités."

Israël-bashing: rapport de NGO Monitor sur le fumeux Tribunal Russell sur la Palestine

C'est le Belge Pierre Galand [photo] [1], le patron du pseudo-tribunal Russell sur la Palestine, annonce que l'icône française Stéphane Hessel (le Karl Marx des indignés) et Desmond Tutu ainsi qu'une palette d'éminences soutiennent cette pantalonnade belge.  On y trouve également "cette vieille crapule inoxydable de Jean Ziegler, ami indéfectible de Kadhafi comme il l'est aussi de Mugabe" et le chanoine belge accusé de pédophilie, François Houtart...  Ce n'est pas étonnant que Nelson Mandela ne s'est pas associé à cette mascarade.

Le 5 novembre 2011, Stéphane Hessel et Desmond Tutu ouvriront les travaux de la troisième session du Tribunal Russell sur la Palestine à Cape Town en Afrique du Sud.

Lancé officiellement en mars 2009 à l’appel de trois personnalités internationales : feu Ken COATES, Président de la Fondation Bertrand Russell pour la paix; Nurit PELED, prix Sakharov des droits de l’Homme 2011 et Leila SHAHID, déléguée générale de la Palestine auprès de l’Union européenne (UE), le Tribunal Russell sur la Palestine (TRP) est une initiative citoyenne qui se veut avant tout une alternative aux carences de la communauté internationale dans la gestion (ou plutôt la non gestion ) du conflit israélo-palestinien. L’originalité de la démarche adoptée par le TRP réside essentiellement dans le fait qu’il n’a pas pour vocation d’énoncer pour une énième fois les violations du droit international commises par Israël. La Cour Internationale de
Justice(CIJ), dans son avis consultatif du 9 juillet 2004 sur la licéité du Mur construit par Israël en territoire palestinien, énonce de manière exhaustive l’ensemble des violations du droit international commises par cet Etat dans les territoires palestiniens. L’avis de la CIJ a donné lieu à une résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies le 17 juillet 2004 qui dénonce la construction du Mur et qui appelle tous les Etats-membres à prendre des mesures pour contraindre Israël à démanteler le mur et à indemniser les Palestiniens qui en sont victimes. Tous les Etats-membres de l’UE ont signé cette résolution. Devant l’absence de réaction de la communauté internationale face à toutes ces violations du droit international, la société civile se devait de réagir et de mettre en évidence les complicités de divers acteurs (organisations internationales, Etats, entreprises multinationales, …) qui permettent à Israël d’agir en toute impunité au vu et au su de tout le monde. De même, depuis l’opération « Plomb durci » et le blocus permanent de Gaza, il n’y a pas eu de condamnation, ni de sanction à l’égard du gouvernement israélien.


Comité de parrainage et Jury
Le Comité de parrainage du TRP comprend des personnalités internationales appartenant à des univers différents, entre autres des Prix Nobel, un ancien Secrétaire général des Nations Unies, deux anciens chefs d’Etat, d’autres personnes ayant exercé de hautes fonctions politiques et de très nombreux représentants de la société civile, écrivains, journalistes, poètes, acteurs, réalisateurs, scientifiques, professeurs, avocats, magistrats,….[1]


Quant au Jury du TRP, il se compose de personnalités internationales connues pour leurs actions et leur intégrité morale. Les membres du Jury sont les personnes suivantes :


Stéphane Hessel, Ambassadeur de France, président d’Honneur du TRP, France ; Mairead Corrigan Maguire, Prix Nobel de la Paix 1976, Irlande du Nord ; John Dugard, Professeur de Droit International, Ancien Rapporteur Spécial de l’ONU sur la Palestine, Afrique du Sud ; Lord Anthony Gifford, avocat et pair héréditaire, fondateur du cabinet d'avocats Gifford Thompson & BrightÉcouter, Grande-Bretagne ; Gisèle Halimi, Avocate, ancienne Ambassadrice auprès de l’UNESCO, France ; Ronald Kasrils, Auteur et activiste, Afrique du Sud ; Michael Mansfield, Avocat, Président de la Haldane Society of Socialist Lawyers, Grande-Bretagne ; José Antonio Martin Pallin, Magistrado Emérito Sala II, Cour Suprême, Espagne; Cynthia McKinney, ancienne Membre du Congrès Américain, candidate à la Présidence en 2008, Green Party, USA ; Alberto San Juan, Acteur, Espagne ; Aminata Traoré, Auteur, ancienne Ministre de la Culture du Mali ; Yasmin Sooka, Ancienne membre de la Truth and Reconciliation Commission en Afrique du Sud et avocate spécialisée en droits de l’Homme et Alice Walker, poétesse américaine.


De Barcelone à Cape Town


En mars 2010, à Barcelone, s’est tenue la première session internationale du TRP sur le thème de la complicité de l’Union européenne et de ses Etats membres en tant qu’acteurs actifs ou passifs dans les violations des droits du peuple palestinien, en particulier son droit le plus élémentaire : le droit à l’autodétermination. Au terme de trois jours d’intenses débats durant lesquels se sont succédés à la barre témoins et experts de la question, le Jury a conclu que l’UE et ses Etats membres se rendaient complices des violations du droit international commises par Israël par la non-observation des principes généraux du droit international mais aussi et surtout de son propre droit, en particulier les principes contenus dans les accords d’association qui lient l’UE à Israël. Les conclusions émises lors de la session ont été adressées à l’Union européenne et à ses Etats-membres en vue de faire pression sur ces derniers pour qu’ils se conforment à leurs obligations internationales. Mais comme le souligne Pierre GALAND, coordinateur général du TRP; « les Etats sont des « poissons froids » et n’ont pas réagi ».


La seconde session qui a eu lieu en novembre 2010 à Londres était consacrée aux complicités des entreprises multinationales sous toutes leurs formes (complicité financière, assistance technique, …) dans les violations du droit international des droits l’Homme et du droit international humanitaire commises par Israël dans les territoires palestiniens. Tout comme à Barcelone, le Jury du TRP, à l’issue d’une délibération particulièrement ardue en raison de la technicité juridique de la matière traitée au cours de la session, a conclu à une complicité des entreprises multinationales dans les crimes de guerre commis dans les territoires palestiniens et a dressé la liste des actions juridiques existantes notamment devant les juridictions internes, en vue de mettre fin à cet état de fait. Pour Pierre GALAND, attaquer de plein fouet les intérêts des entreprises multinationales peut donner des résultats concrets. Il souligne à cet effet, que « plus sensibles à leur réputation que les Etats, les sociétés mises à l’index par le Tribunal ont réagi en se justifiant pour certaines, d’autres ont promis de procéder à des retraits d’investissements. »


En novembre 2011, c’est un chapitre crucial du TRP qui s’ouvre avec la tenue de la troisième session qui aura pour mission d’analyser si le crime d’Apartheid, tel que défini par le droit international, s’applique à Israël et si oui quelles conséquences en tirer. Cette session n’a pas pour vocation de dresser un parallèle entre la situation d’Apartheid qui prévalait en Afrique du Sud et la situation qui perdure en Israël et dans les territoires palestiniens, mais d’analyser si les pratiques israéliennes entrent dans la définition du droit international qui érige l’Apartheid en crime contre l'humanité.


Le TRP n’a pas de légitimité juridique en tant que tel mais tire sa force de la volonté de la société civile de voir le droit international s’appliquer dans la résolution du conflit israélo-palestinien. Les récents remous diplomatiques relatifs à l’admission de l’Etat Palestine aux Nations Unies et les atermoiements de la communauté internationale -en particulier de l’Union européenne- montrent à quel point les sociétés civiles à travers le monde vont être amenées à se mobiliser davantage en vue d’un règlement juste et durable du dossier israélo-palestinien. Le précédent historique de l’Afrique du Sud et le rôle joué par la société civile dans l’éradication du régime d’Apartheid rappellent que la volonté citoyenne et la solidarité internationale peuvent influer sur le cours des évènements lorsque le politique faillit à ses obligations.
Pierre GALAND, coordinateur général du TRP
Bruxelles, le 20 octobre 2011
Contact
Hocine OUAZRAF
Tribunal Russell sur la Palestine
115 rue Stevin, 1000 Bruxelles
Belgique


Courriel : ouazraf.trp@gmail.com
Tel / fax : 00 32 (0)2 230 28 48
Mobile: 00 32 (0)473 253 547


Pour toute information voir le site du TRP : www.russelltribunalonpalestine.com/en/
[1] La liste complète des parrains est disponible sur le site du TRP : http://www.russelltribunalonpalestine.com/en/


[1] Pierre Galand:
- Senior Vice-président de la Fédération Humaniste Européenne,
- président du Centre d’Action Laïque belge francophone;
- ancien sénateur socialiste;
- maître de conférences et conseiller du Recteur de l'Université Libre de Bruxelles;
- adoubé comme "Juste" par le président du Parti Socialiste, Elio di Rupo;
- président du Comité Européen de coordination des ONG sur la Palestine (ECCP) basé à Bruxelles;
- membre du comité consultatif du fumeux BRussels Tribunal;
- fondateur des fumeux Tribunaux Russell belges sur la Palestine - Pierre Galand a baptisé ses "tribunaux" fantoches (deux ont déjà eu lieu et deux autres sont annoncés) en détournant le nom du grand philosophe Bertrand Russell et revendiquer sa paternité posthume. Pour cette entreprise "tribunalienne" il reçoit le soutien indéfectible de l'icône française de l'indignation anti-israélienne Stéphane Hessel;
- parrain du "tribunal de la conscience" belge qui condamne violemment Israël en 2009;
- promoteur de la campagne BDS contre Israël en France et en Belgique;
- considéré comme un grand humaniste;
- grand pourfendeur d'Israël (d'où il fut expulsé en 2002);
- militant globe-trotteur acharné pour le boycott;
- depuis peu promoteur de fashion boycotteuse;
- contribue à la déligitimation d'Israël en l'accusant de pratiquer l'apartheid;
- l'Association Belgo-Palestinienne qu'il dirige soutient les flotilles pour Gaza et a recruté des Belges pour y participer. Josy Dubiéau Soir: "Pour cette expédition vers Gaza, j’avais reçu une annonce de l’Association belge-palestinienne qui demandait des volontaires". (Flotille pour Gaza: le héros belge se compare au déserteur de Boris Vian ... ;
- participe (en tant que promoteur?) en juillet 2011 à une conférence dénoncée par le Centre Simon Wiesenthal Israël-bashing: les Belges Pierre Galand et Véronique De Keyser à l'oeuvre)

2 commentaires :

Monique a dit…

Je parie que dans cette assemblée, une bonne partie des gens ont plus de 70 ans. A cet âge là, en plus d'avoir perdu une grande partie de ses neurones, on se cherche une raison d'exister : Hessel a 94 ans (lui, les 3/4 de ses neurones sont déjà partis dans un "autre monde"), Halimi a 84 ans (elle devrait plutôt s'intéresser à l'état d'apartheid qui existe entre les hommes et les femmes dans le monde entier depuis l'aube de l'humanité à moins qu'elle ait renoncé au féminisme : cela demande trop de réflexion à cet âge), Galland a 71 ans ( ses neurones ont accéléré leur grand départ définitif).

Deuxième point, depuis qu'il y a le mur en Israël, on n'entend presque plus parler d'attentats dans les médias parce qu'une grande partie des terroristes ne peuvent plus passer pour aller faire exploser leurs bombes dans les cafés et restaurants israëliens. Donc, le mur est indispensable et protecteur, et Israël est souverain chez lui et propriétaire de son territoire. Bien sûr, les antisémites vont vous dire que certaines parties du mur passent sur le territoire palestinien : facile pour blâmer Israël. De toute façon, si ce passage sur le territoire palestinien n'est pas encore que de la propagande, quelques kilomètres carrés de terre n'ont pas de beaucoup valeur par rapport au fait de sauver la vie de centaines d'êtres humains.
J'aime mon voisin de gauche et j'aime mon voisin de droite et pourtant il y a des murs qui séparent nos maisons. Alors quand il s'agit d'un état qui combat pour préserver son peuple et sa terre, la nécessité de construire des murs de protection ne doit même pas faire l'objet de stériles et viles polémiques.
Vive tous les murs de protection qu'Israël pourra ériger entre son état et ses voisins dont une partie non négligeable sont des terroristes en puissance.

Au sujet de l'Afrique du Sud qui accueille cette assemblée, les Sud-Africains noirs ne faisaient pas exploser des bombes en Afrique du Sud du tant de l'apartheid et les sud-Africains blancs non plus : alors, il ne faut pas comparer ce qui n'est pas comparable. Par contre, depuis à peu prés dix ans, l'immmense majorité des jeunes Sud-Africains blancs immigrent vers le Canada anglophone ou l'Australie pour trouver du travail : dans quarante ans, il n'y aura plus de Sud-africains blancs en Afrique du Sud. Le pays est donc bien choisi pour oganiser cette assemblée car les participants pro-palestiniens rêvent tous de cela : que les jeunes Israëliens partent travailler à l'étranger, aux USA surtout car c'est le pays qui les accueillera le mieux et que dans cinquante ans, il n'y ait plus d'Israëliens en Israël donc plus d'Israël. Mais je sais qu'Israël résistera et je souhaite que des mouvements pro-israëliens fassent entendre leurs voix plus fortement.

Monique a dit…

Et la Belgique est peut-être un grand pays pour Monsieur Galland (30000 km carrés : 17 fois plus petit que la France et plus de 300 fois plus petit que les USA) qui sera encore deux fois plus petits quand Wallons et Flamands se seront séparés et auront rayé la Belgique de la carte du monde pour des contentieux économiques et non de conflits. C'est la preuve d'un manque d'intelligence et d'un manque de solidarité manifestes entre citoyens belges. Après cela, aller donner de leçons de bonne conduite aux autres pays est totalement idiot et ce n'est pas du tout crédible étant donné la situation de la Belgique. A moins que ce ne soit aussi très psychanalytique : les belges cherchent à défendre une cause pour ne pas "réfléchir" à leur fort possible disparition, pour exister quelque part, et ils ont choisi la cause palestinienne ; tel qu'on les connait, ils auraient pu choisir aussi la défense de la culture de la vanille au Mexique. Peu importe le flacon, pourvu qi'on ait l'ivresse. Et de l'ivresse, ils en ont besoin en ce moment pour oublier l'état de délisquescence de leur petit pays qui est un peu, beaucoup la risée du monde.

Pour terminer, je veux bien qu'une bonne partie des neurones de monsieur Galland partent définitivement en vacances, mais ne plus savoir que son pays aussi est un petit pays relève plus d'un début de sénilité et d'une grande mégalomanie (en psychiatrie, c'est une maladie de se croire grand quand on est petit dans tous les sens du terme en ce qui concerne ce personnage).

Israël est un petit territoire certes mais Israëliens et Juifs sont grands par leur capacité à s'instruire (l'exemple entre autres de tous leurs prix Nobel), grands par leur histoire plurimillénaires, grands surtout par leur capacité à survivre puis à se relever et à se défendre malgré toutes les persécutions et tentatives de destruction.