vendredi 24 décembre 2010

Le judaïsme est la religion la plus populaire aux U.S. pour les non-Juifs

“La génération suivante est devenue moins antisémite, et le processus s'est poursuivi. De sorte qu'en Amérique tous les stéréotypes antisémites, du type Shylock et assassins du Christ, ainsi que tous les autres, finirent par disparaître de la culture publique et ensuite de la culture privée.” (Robert D. Putnam, Université de Harvard) 

Les attitudes des Américains envers les Juifs n'ont jamais été aussi positives.

And the most popular religion in the US is..., by Gil Shefler (TJP)

Harvard professor finds Judaism tops the list; American attitudes toward Jews ‘better than ever.’

What is the most popular religion in the US? Is it one of the Protestant denominations, brought over from the Old Country with the pilgrims and pioneers? Catholicism, whose ranks in the US grow daily by the steady stream of devout believers coming from Latin America? Or is it perhaps Mormonism, the country’s truly unique religion born in America?

If you said yes to one of the above, try again. According to a study featured in American Grace: How Religion Divides and Unites Us, a new book co-written by sociologists Robert D. Putnam and David E. Campbell [Université de Notre Dame], which asked a cross sample of 3,000 ordinary Americans to rank religions, the most popular faith in the US is Judaism.
“We asked everyone in the survey to say how they felt about Catholics and Evangelicals and Jews and Mormons and Muslims, and so we were able to calculate a popularity ranking, so to speak, of different religions,” Putnam told The Jerusalem Post on Thursday. “Most surprisingly, the most popular religion in America are Jews among non-Jews, followed closely by Catholics. Fifty years ago, or 100 years ago, that almost certainly would not have been true.”

Lire la suite ICI
- La grande majorité des Américains aiment Israël
- The New Israel and the Old, par Walter Russell Meade

2 commentaires :

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

* Et l'islam est la religion la plus populaire à la Maison Blanche !

Il n’est guère un seul pays, avec l’Islam au pouvoir, qui n’ait ses victimes, ses martyrs. Du Nigéria et de l’Algérie à l’Indonésie, du Pakistan, de l’Iran, l’Irak, l’Arabie Saoudite, l’Egypte, et jusqu’en Erythrée, au Kirghizistan, aux Maldives…

Bref, sur 54 pays officiellement recensés comme ne respectant pas les droits de l’homme quant à la liberté religieuse, 37 sont islamiques, soit plus des deux tiers ! Ce ne sont plus des faits isolés, sporadiques, ponctuels. Ils ont lieu dans ces 37 pays où l’Islam est au pouvoir, même quand la charia n’est pas (encore ?) la loi fondamentale du pays, ce qui est souvent le cas. Et parfois, dans des pays où seule une zone est islamisée, comme au Nord-Nigéria.

C’est trop facile de dire qu’il ne s’agit que de faits divers ponctuels, dus à des groupuscules fondamentalistes, intégristes, extrémistes. C’est beaucoup trop massif et généralisé pour cela.

L’islam, comme toute autre religion, a su parfois s’adapter à des sociétés qui étaient différentes de celle dont il était issu. Mais au troisième siècle de l’hégire, Ibn Hanbal formule un Credo qui sera officialisé par le pouvoir et imposé comme seule forme d’interprétation des textes de base, à l’exclusion de tout autre. De ce fait, l’islam invoqué (dit celui des « ancêtres » – Islam Salaf ) n’est rien de plus que celui qui allait devenir, à partir du cinquième siècle de l’hégire, l’interprétation religieuse d’un monde désormais bloqué dans son évolution, entré en décadence.

L’islam politique contemporain ne propose rien d’autre qu’une version conventionnelle et sociale de la religion, réduite au respect formel et intégral de la pratique rituelle. L’islam en question définirait une « communauté » à laquelle on appartient par héritage, comme l’ethnicité, et non une conviction personnelle intime et forte. Il s’agit seulement d’affrmer une « identité collective », rien de plus.

L’islam politique contemporain n’est pas le produit d’une réaction aux abus prétendus de la laïcité. Car aucune société musulmane des temps modernes – sauf dans la défunte Union soviétique – n’a jamais été véritablement laïque. L’État semi-moderne de la Turquie kémaliste, de l’Égypte nassérienne, de la Syrie et de l’Irak baassistes, s’était contenté de domestiquer les hommes de religion pour leur imposer un discours destiné exclusivement à légitimer ses options politiques.

L’amorce d’une idée laïque n’avait pas de prise sur l’État ; et celui-ci, emporté par son projet nationaliste, a parfois reculé sur ce plan. L’explication de cette dérive est peut-être évidente : refusant la démocratie, ces régimes leur substituaient « l’homogénéité de la communauté », dont on voit le danger grandir jusque dans la démocratie en régression dans l’Occident contemporain lui-même.

Il n’y a guère de différence entre les courants dits « radicaux » de l’islam politique et ceux qui voudraient se donner un visage « modéré ». Le projet des uns et des autres est identique. Leurs propres textes, publiés, et qu’il faut lire avant d’en parler, l’attestent.

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

Ces projets se donnent tous pour objectif la mise en place d’une théocratie au sens plein du terme. Ils récusent tous la démocratie, Allah seul étant autorisé à légiférer. Qui donc interprétera cette loi divine (la charia) qui établit le « règne » de Dieu (hakimiya lillah) ? Seuls les hommes de religion sont équipés pour le faire (wilaya al faqih), et c’est donc à eux seuls que doit revenir l’exercice de la totalité des pouvoirs, confondus.

On a du mal à imaginer une société sans quelque forme de régulation juridique des pratiques que la vie impose. Si, comme l’islam politique le propose, on récuse le législateur élu pour le faire, ce pouvoir ne peut être exercé que par des « juges » qui, par les pratiques du raisonnement par analogie, peuvent étendre la charia à des domaines nouveaux. Gouvernement des seuls « juges » comme le pratique en Somalie celui des « tribunaux islamiques », voici la forme véritablement suprême de l’islam politique.

La dérive du monde musulman contemporain en direction d’un projet d’islam politique proposé en alternative refusant les termes du choix entre capitalisme et socialisme – tous deux qualifiés d’options strictement « occidentales » et partant étrangères à la culture des peuples concernés – et leur substituant la proclamation que « l’islam est la solution », ne doit pas être traitée avec légèreté.

Les réponses données au défi du type « s’allier à l’islam politique » contre les régimes autocratiques, ou l’inverse, commandées par des considérations de stricte tactique politique à court terme ne prennent pas la mesure véritable du danger, qui est gigantesque.

Si l’islam politique défend des intérêts qui ne seraient pas en contradiction avec la mondialisation ... alors Washington se trompe (ou fait semblant, dans le cas présent) en ne croyant pas à une alternative de pouvoir exercé par les « islamistes modérés ».

Ce pouvoir est peut-être déjà en place ( ?)