"La Belgique figure dans le peloton de tête des pays européens où 'la situation et la sensation de vulnérabilité des Juifs semblent les pires'. Loin devant l'Allemagne, la Pologne et d'autres pays où la haine des Juifs s'est manifestée dans le passé."
Suite à l'assassinat de trois personnes et à la tentative d'assassinat d'une autre dans le Musée juif à Bruxelles, le journal belge francophone a le mérite d'évoquer dans un article signé
Serge Dumont, bien qu'assorti des circonvolutions habituelles, les réels problèmes auxquels la minuscule communauté juive de Belgique est confrontée. L'article intitulé
"Pour les Israéliens, un sentiment anti-juif règne en Belgique" fait état du rapport annuel rédigé par le Stephen Roth institute for the study of contemporary antisemitism and racism de l'Univeristé de Tel-Aviv. Dumont précise:
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Manifestation anti-israélienne
à Bruxelles |
"Il s'agit d'un instrument unique en son genre, souvent ignoré hors d'Israël, et qui recense quasiment pays par pays l'évolution des attaques antisémites ou racistes. Outre les incidents proprement dits, il traite de la dégradation de l'atmosphère dans les pays concernés, voire de l'évolution de leur législation et de leur paysage politique."
Le rapport de 2014 "endosse les conclusions d'autres études notamment menées par l'Union européenne et pour lesquelles la Belgique figure dans le peloton de tête des pays européens où
"la situation et la sensation de vulnérabilité des Juifs semblent les pires". Loin devant l'Allemagne, la Pologne et d'autres pays où la haine des Juifs s'est manifestée dans le passé." [1]
Et il ajoute ce point intéressant que les dirigeant communautaires belges francophones semblent avoir passé sous silence, alors qu'il est évoqué en France.
Il y a en Israël un "plan concret destiné à favoriser l'alya (la "montée" vers Israël) des Juifs de France et de Belgique, les deux pays où ils se sentent plus menacés par l'antisémitisme". Ce plan vient d'être présenté à la Knesset.
Voir l'excellent article d'
Isaac Franco:
Incohérences, l’heure des comptes
2 commentaires :
J'ai un scoop : Gabriel, 4 ans, Arieh, 5 ans, Myriam, 8 ans, les trois enfants juifs tués à Toulouse il y a 2 ans, étaient en réalité des agents des services secrets israëliens.
Encore une histoire belge.
J'entends que la classe médiatico-politico-judiciaire belge veut nous faire croire que le couple d'israëliens tués dans le musée juif de Bruxelles étaient des espions. C'est cynique et pervers à la fois : ce n'est pas parce que vous travaillez pour les services administratifs d'un ministère, fusse-t-il celui de la défense, des affaires étrangères ou de la sécurité intérieure, que vous êtes un espion sinon le monde compterait des dizaines de milliers d'espions.
En fait, je pense que le gouvernement et la justice belges essaient par tous les moyens de nous démontrer que ces meurtres ne sont pas antisémites pour ne rien assumer et ne pas se remettre en question sur toute la haine anti-juive déversée depuis des dizaines d'années dans ce pays et contre laquelle les pouvoirs belges n'agissent pas.
Au moins, en France, an moment de l'affaire Merah, le gouvernement de l'époque et la classe politique française ont regardé la vérité en face même si cela faisait mal.
Oups! je lis ce soir qu'il n'y a plus de gouvernement en Belgique. Les partis belges mettront-ils de nouveau 541 jours avant d'en former un comme en 2010? Pauvre Belgique : il serait grandement urgent que partis et citoyens belges commencent sérieusement à régler leur problèmes intérieurs au lieu de mettre leur nez sans cesse dans les affaires israëliennes et de distiller la haine permanente de l'israëlien et du juif peu ou prou attaché à l'état juif.
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