J Forum: L’assassin du couple Riva de Tel Aviv, à Bruxelles, d’un jeune réceptionniste [il n'est pas mort, mais est gravement blessé] et d’une bénévole française de 66 ans (Dominique Sabrier), a pu s’enfuir tranquillement, parce que les Belges ont commis des erreurs de routine, en matière d’enquête préliminaire et de coordination des renseignements.
Des erreurs de routine et le manque d’expérience belge ont permis au tueur de Bruxelles de s’enfuir sans laisser de traces. Alors que le temps passe, les chances s’amenuisent de mettre la main sur le meurtrier du couple de Tel Aviv, Miriam et Emmanuel Riva et de deux autres victimes du personnel du Musée Juif de Bruxelles, le 24 mai. Le procureur général belge a transmis le dossier à la Sécurité de l’Etat, après l’avoir qualifié de crime pour motifs terroristes et avoir échoué à relever un seul indice probant (hormis les quelques séquences vidéo du Musée).
Selon les sources des renseignements de Debkafile, en l’absence de fortes interactions entre les organismes israéliens du renseignement et le GISS belge, l’équipe de travail pour le recueil d’information, essentiel pour résoudre cette sorte de crime, n’a pu se mettre sur pied. C’est ainsi que le tueur a pu s’échapper sans laisser de trace.
Les agences de contre-espionnage de la capitale belge, bien qu’elle abrite les quartiers-généraux de l’OTAN et de l’Union Européenne , n’ont eu aucune expérience du terrorisme depuis de nombreuses années et, par conséquent, elles ont baissé leur garde. Dans d’autres dossiers, une coopération rapidement établie avec les renseignements israéliens ont conduit les agences locales de prévention et d’intervention à des résultats immédiats. Les services d’accueil n’avaient, alors, pas perdu autant de temps à gérer les opérations « préliminaires », telles que les écoutes téléphoniques, la surveillance, les arrestations et interrogatoires – après avoir bouclé la scène de crime et les routes servant d’échappatoires – pendant que les experts israéliens fournissaient les grandes orientations logistiques.
Si le travail initial avait été confié sans délai à des agences disposant de capacités (renseignement fondé sur le signalement), de bonne connaissance de l’ennemi, de ses modes opératoires et même du langage ou des accents employés dans les conversations interceptées, cette chasse à l’homme aurait pu être lancée bien plus tôt et s’avérer bien plus efficace. Même les Renseignements en Source Ouverte (disponibles sur les réseaux sociaux) auraient pu aider les enquêteurs à dépister les cellules terroristes actives ou dormantes, à surveiller leurs communications mobiles ou par internet, leurs adresses IP et à analyser les communications ciblées. Suite.
2 commentaires :
Si les pouvoirs politiques et judiciaires belges étaient organisés, coordonnés, cohérents, compétents, etc..., ils ne mettraient pas 18 mois (541 jours) pour former un gouvernement élu pour 4 ans, non?
Des pieds nickelés. Et puis des juifs qui se font tuer, cela ne doit pas trop les intéresser. Il y a un précédent avec un israëlien tué en 1988 et dont ils ont soupçonné qui était le possible coupable après plus d'une décennie.
J'espère que cet assassin ne va se sentir pousser des ailes et recommencer : on dit toujours que c'est la première fois qui est le plus difficile; après, en cas de réussite, malheureusement, on prend de l'assurance parce que le sentiment d'une certaine invincibilité nous submerge : c'est vrai dans les bonnes choses comme dans les mauvaises choses.
Bonjour, d'où vient la photo sur laquelle on voit les victimes mortes baignant dans leur sang ?
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