jeudi 27 septembre 2012

Un scandale sexuel éclabousse l'Autorité palestinienne

Rapporté par Khaled Abu Toameh @ The Jerusalem Post

Le scandale a éclaté à la veille de la visite de Mahmoud Abbas à New York, où il compte demander un statut d'"observateur permanent" à l'ONU. Le président Abbas a refusé d'ouvrir une enquête sur l'avoir de peur d'affaiblir ses chances lors des prochaines élections présidentielles et municipales.

Hussein al-Cheikh, ministre des Affaires civiles et chargé des relations avec Israël, est accusé par une fonctionnaire du ministère qu'il dirige d'harcèlement sexuel. Celle-ci accuse ce haut responsable du Fatah de l'avoir harcelée sexuellement.

La femme, qui est mariée et a deux enfants, lui aurait craché au visage quand il a voulu abuser d'elle alors qu'ils étaient seuls dans son bureau où il l'avait convoquée prétextant un problème d'ordinateur. Par après, le ministre aurait continué à lui faire des propositions sexuelles par SMS.

Le mari, Ahmed Abu Alam, 30 ans, travaille également dans le ministère et est un ancien commandant de la branche armée du Fatah, les Brigades des martyrs d'al-Aqsa. Après avoir entendu le récit de sa femme sur le comportement de Hussein al-Cheikh, le mari furieux est allé son bureau du ministre muni d'un pistolet, mais il n'y trouvait pas.  Il aurait ensuite proposé au mari 10.000 dollars et une promesse d'avancement pour lui et sa femme en échange de leur silence.

Abu Alam affirme que lui et sa femme ont déposé une plainte contre M. al-Cheikh auprès de différentes forces de sécurité palestiniennes à Ramallah et des membres du Comité central du Fatah, mais en vain.

Entre-temps, Abu Alam et son épouse se sont réfugiés en Jordanie, où ils sont hébergés par des proches à Amman. Le couple affirme avoir quitté Ramallah après après avoir reçu des menaces de mort de la part du ministre et de ses amis.

Le ministre a fermement démenti ces allégations et se dit victime d'une campagne de dénigrement orchestrée par Mohamed Dahlan, l'ancien patron de la sécurité du Fatah.

Déjà en 2010...

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