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mercredi 17 avril 2019

Dans un pub en Irlande: "Hitler n'a pas tué assez de foutus Juifs"


Via The Irish Sun, BBC, Algemeiner, The Jewish Chronicle:

Pour lire la vidéo cliquer ICI.

Au cours d'un reportage en vue de la publication d'un livre sur le soutien à la cause palestinienne, l'écrivain israélien Tuvia Tenenbom a filmé en octobre 2018 des clients dans un pub à Derry en Irlande du Nord qui trouvent que "Hitler n’a pas tué assez de foutus Juifs".

Ces propos ont provoqué l'hilarité générale dans le pub et apparemment aucune réprobation.

Tuvia Tenenbom a pointé les drapeaux palestiniens déployés dans le pub. Un homme expliqua: "C'est parce que nous les soutenons", ajoutant "Les Israéliens sont la fléau de la terre. Ils tuent des enfants, ils tuent des nourrissons".

"La seule chose qu'Hitler n'a pas fait de mal [tuer des Juifs] … Il n'a pas tué assez de foutus Juifs. Is sont le fléau du monde."

Pris de court, le dramaturge et metteur en scène, M. Tenenbom, 62 ans, s'exclama: "Qu'avez-vous dit?"

L’homme a répété: "Les Juifs. Le fléau de ce monde."

M. Tenenbom a déclaré à l'Irish Sun: "Ils ont tenu ces propos ouvertement. Je ne fais pas de 'caméra cachée'. La caméra tournait et ils parlaient. Ils n'étaient pas ivres, ils étaient sobres."

L’écrivain, dont les parents étaient des survivants de la Shoah, a ajouté: "Ce que j’ai entendu et vu ici est effrayant. Il y a tellement d'antisémitisme... je ne m'attendais pas à ça. Pour faire court, le livre que je suis en train d’écrire n’est pas celui que je pensais écrire. Avant de venir ici, je n'étais pas au courant de la haine. Alors, ça m'a surpris? Presque tout m'a surpris. "

mardi 12 février 2019

James Joyce décrit l'antisémitisme dans son chef-d'oeuvre 'Ulysse' (1922)


James Joyce (1924) 
Portrait de Patrick Tuohy

"L'histoire, dit Stephen, est un cauchemar dont j'essaie de m'éveiller"

Dans Ulysse (1922), l'un des meilleurs livres du XXe siècle, l'écrivain irlandais, James Joyce (1882-1941), fait une des plus justes analyses de l'antisémitisme européen - elle est toujours d'actualité.  L'action du roman se déroule à Dublin le 16 juin 1904.
- Souvenez-vous de ce que je vous dis, monsieur Dedalus, fit-il [M. Deasy].  L'Angleterre est aux mains des juifs.  Dans tous les postes les plus élevés: sa finance, sa presse.  Et ils sont le signe de la décadence d'une nation.  Partout où ils s'assemblent ils sucent la vitalité de la nation.  Voilà des années que je vois cela venir.  Aussi vrai que nous sommes ici les marchands juifs ont commencé leur oeuvre de destruction.  La vieille Angleterre se meurt.  […]

- Elle se meurt, dit-il, si elle n'est déjà pas morte. […]

- Un marchand, dit Stephen, c'est celui qui achète bon marché et revend cher, juif ou gentil, n'est-ce pas?

- Ils ont péché contre la lumière, dit M. Deasy gravement.  Et vous pouvez voir les ténèbres dans leurs yeux.  Et c'est pourquoi ils sont encore errants sur la terre de nos jours. […]

M. Deasy s'était arrêté, soufflant et ravalant sa respiration.

- Je voulais juste vous dire, dit-il.  L'Irlande, dit-on, est le seul pays qui puisse s'honorer de n'avoir jamais persécuté les juifs.  Vous le saviez?  Non.  Et savez-vous pourquoi?

Il fronçait un sourcil sévère dans l'air lumineux.

- Parce qu'elle ne les a jamais laissés entrer, dit M. Deasy solennellement.

Comme une balle, un rire-quinte-de-toux jaillit de sa gorge tirant après lui une chaîne glaireuse et grinçante.  Il fit demi-tour, toussant, riant, brassant l'air de ses bras levés.

- Elle ne les a jamais laissés entrer, répétait-il au milieu de ses rires pendant qu'il tapait de ses pieds guêtrés sur le gravier de l'allée.  Voilà pourquoi.

Sur ses sages épaules à travers la marqueterie du feuillage le soleil semait des paillettes, de virevoltants écus.
James Joyce, Ulysse, Gallimard Folio, 2013 (p.p. 90-95)

mercredi 30 janvier 2019

Elie Barnavi est aveuglé par sa détestation de Netanyahou (Luc Rosenzweig)


L’Irlande, Elie Barnavi et le Boycott d’Israël. Le ministère des Affaires étrangères en colère.
"L'Irlande est sans conteste l’un des pays les plus anti-israéliens au sein de l’Union européenne. Au début de l’année 2018, un groupe d’Israéliens de gauche s’était rendu en Irlande pour encourager le parlement dans cette voie et l’exhorter à voter le boycott des produits de Judée-Samarie. On y trouvait notamment Avrom Burg, Yaël Dayan, Alon Liel, Elie Barnavi ou encore Ouri Avneri."
Relisons ce texte de Luc Rosenzweig (1943-2018), qui était un essayiste et journaliste français, publié @ Causeur en 2015 (extrait):
"N’en déplaise à Elie Barnavi, Benyamin Netanyahou n’a fait que répéter une évidence que tous ses prédécesseurs, de droite comme de gauche n’ont pas manqué, à toutes les époques, de rappeler: Israël est le « foyer » (homeland) du peuple juif rétabli dans ses droits historiques sur la terre de ses ancêtres. C’est le mot employé dans la déclaration Balfour, percée décisive dans l’accomplissement du projet sioniste. En réaffirmant cela le premier ministre d’Israël n’a fait que dire aux Juifs français frappés dans leur chair que l’Etat juif était là, les bras ouverts, pour les accueillir s’ils estiment que la situation qui leur est faite leur semble intolérable. Qui n’a pas, lors d’obsèques de membres de sa famille proche, consolé les endeuillés en les assurant que sa maison leur était ouverte s’il n’avaient plus où aller? Est-ce là une injonction à abandonner son foyer ou une manifestation de solidarité humaine?

Oubliant ses réflexes d’historien, Elie Barnavi substitue au verbatim du discours de Netanyahou l’interprétation qui en a été donnée en temps réel par les médias de l’instantané: confondre une offre avec un appel, voire une injonction.

La détestation du chef du Likoud, dont il est un des opposants les plus virulent, conduit Barnavi à des confusions regrettables: ce n’est pas Netanyahou qui a «joué des coudes» pour être au premier rang de la photo des chefs d’Etats sur le boulevard Voltaire, mais Nicolas Sarkozy. Le placement des VIP dans la brochette des marcheurs de luxe avait été soigneusement élaboré par les services du protocole de l’Elysée et du Quai d’Orsay, comme une bonne maîtresse de maison bourgeoise établit son plan de table pour que le dîner ne vire pas au pugilat…

Enfin, je trouve que Benyamin Netanyahou a été d’une remarquable retenue en s’abstenant de faire la moindre allusion aux saloperies diplomatiques qu’Israël vient de subir de la part de la France, dans l’affaire de la reconnaissance de l’Etat palestinien par l’ONU. C’est Paris qui a pris la tête, en Europe, d’une véritable croisade pour que la seule vision palestinienne de la résolution du conflit devienne la loi commune, qui a tenu la plume des délégations arabes au Conseil de sécurité, qui a voté pour un texte ébouriffant, déniant même aux Israéliens le droit de faire de Jérusalem leur capitale. Cela, même Barnavi, dans un autre papier récent de i24news, l’avait reconnu, lui qui avait poussé ses amis de la gauche française sur ce chemin, donnant ainsi un feu vert à ceux qui en son sein et dans les couloirs du Quai d’Orsay considèrent Israël comme «une parenthèse de l’histoire».
Lire l'article complet @ Causeur

Rappelons également les mots très durs du Prix Nobel de littérature Imre Kertész, l'un des derniers grands écrivains juifs d'Europe, sur ce type de personnage:
"Je crois que les juifs d'Europe commettent une erreur suicidaire quand, sous prétexte de critiquer Israël, ils s'étouffent d'indignation avec les intellectuels et hauts fonctionnaires européens qui drapent le vieil antisémitisme dans un nouveau langage, et qui hier encore voulaient les exterminer; pourquoi donc auraient-ils changé leurs intentions?" (La suite)

vendredi 3 juillet 2015

Avec le soutien français Le CDH approuve le rapport de Gaza

Et il y a encore des Juifs en Europe pour critiquer le Président Obama....

The Times of Israel rapporte

L’organe de l’ONU a adopté une résolution alléguant de possibles «crimes de guerre» israéliens et palestiniens lors de la guerre de Gaza

Le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU a voté vendredi en faveur d’une résolution soutenant la Commission d’enquête sur le conflit de Gaza, qui a affirmé qu’Israël et le Hamas avaient peut-être commis des crimes de guerre lors de l’opération Bordure protectrice l’été dernier.

Quarante-et-un membres du Conseil ont voté en faveur de la résolution, y compris la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Irlande et les Pays-Bas [ainsi que le Portugal, la Lettonie et l'Estonie] de l’Union européenne. Cinq pays se sont abstenus: le Kenya, l’Ethiopie, la Macédoine, l’Inde et le Paraguay.

Il y avait seulement une seule voix contre, les États-Unis.

Le rapport de la commission sur le conflit de Gaza, dirigée par Mary McGowan Davis, a placé le blâme sur Israël et le Hamas pour leurs actions pendant la guerre mais s’est davantage concentré sur le rôle d’Israël.
La suite.

jeudi 11 décembre 2014

Le faux parallèle entre Gaza et l'Irlande du Nord (Eamonn MacDonagh)

Dans un essai brillant, Eamonn MacDonagh @ The Tower démontre l'ineptie du parallèle entre la situation à Gaza et celle qu'a conue l'Irlande du Nord. Selon lui, les tentatives tendant à comparer les "Troubles" et le conflit israélo-arabe ne sert qu'à trouver des excuses au terrorisme et obscurcir les vrais enjeux. Extraits:

[...] In order to grasp just how far this is from the Middle East conflict, readers should imagine a future in which terrorist masterminds Mohammed Deif (if he is still alive) and Khaled Mashaal are prominent political leaders of a Judea and Samaria Autonomous Region of Israel.

They stand politely when “Hatikvah” is played, condemn political violence in all its forms, speak the language of human rights and equality, and claim that their new role is simply a continuation of the struggle for Palestinian national rights by other means. Even more amazingly, the bulk of their followers believe and vote for them. Just how ridiculous this scenario sounds illustrates the chasm separating Hamas from the Provisional IRA in terms of political culture, methods, and aims.

The Provisional IRA was like Hamas in that it was indeed a terrorist organization that deliberately set about killing civilians and attacking soldiers and other security forces. There, however, the similarities end.

Unlike Islamic radicalism, Irish nationalism has always been somewhat ideologically underdeveloped. Nonetheless, a few things can be said with certainty about the worldview of the Provisional IRA. Most importantly, perhaps, the Provos did not see the conflict as a zero-sum game. They did not advocate the genocide or ethnic cleansing of the Protestant majority, did not claim that London was the true capital of Ireland, and were not motivated by an ideology of racial or religious supremacism. Their slogan “Brits Out!” referred to the British state alone, not the Protestant community loyal to it.

On a larger scale, the Provisional IRA did not see itself as just one part of a grand holy war against the presence of a Protestant community in Northern Ireland. Unlike Hamas, the Provos never had the benefit of an Iran or a Qatar to provide it with consistent material and moral support. They did not enjoy the solidarity of a global movement of fundamentalist Catholics willing to use terrorism and mass murder to achieve their religious aims. Nor did they have a growing chorus of sympathizers in the Western liberal democracies. At best, they had to rely on the occasional gift of arms from the crazed Libyan tyrant Muammar Qaddafi and what money deluded immigrants in the bars of Boston and New York could be persuaded to part with. [...]

The Islamic radicalism that motivates Hamas, in contrast, is completely incapable of including non-Muslims. While the Provisionals sought inspiration from Wolfe Tone and others who tried to build an Irish national identity that would transcend religious divisions, the ideology of Hamas is based on racial hatred and the supremacy of one religion over all others. Those with doubts on this point would be well advised to read the organization’s founding Covenant. Hamas is a lot of things, but they are not hypocrites.

Finally, the Provisional IRA never embraced a cult of death or a self-sustaining and self-justifying culture of “resistance.” While many Provos ended up dying for their cause, their objective was always to make others die for theirs. It is as impossible to imagine a member of the IRA committing a suicide bombing as it is to imagine an IRA leader ordering him to do so. The seven members of the Provisional IRA who died on hunger strike in prison in 1981 do not constitute an exception to this; they were engaged in a battle of wills with the British government over the conditions of their confinement and would have happily stopped starving themselves at any time had the British administration ceded to their demands.[...]

Via: Simply Jews

dimanche 23 novembre 2014

La journaliste irlandaise Carol Hunt dénonce le lobby anti-sioniste européen

Carol Hunt écrit dans Sunday Independent (Irlande) Why do we keep saying it's not anti-Semitic? Left must admit that its actions are leading to anti-Jewish feeling.

"Meanwhile, in Europe the, 'It's not anti-Semitism, it's anti-Zionism' lobby refuse to take responsibility for their role in the increase in attacks against Jews and Jewish properties. Yes certainly, some right-wing groups throw the "anti-Semitism" tag around in order to shut down dialogue on Israeli actions, but that doesn't mean it doesn't exist. Currently anti-Jewish sentiment in Europe is able to rise unopposed because of the "pro-Palestinian" (but only against Israel) Left's refusal to admit that its anti-Israeli campaigning is contributing hugely to it.

Yes, I know that accusation will be meet with hostility and disbelief. But think about it: when people campaign vociferously against any cultural events that involves Israel, they seek to boycott everything to do with that country and its people. How do you think that makes Jewish people feel? How can you support actions which make Jewish people feel they are outsiders and yet insist that you mean no anti-Semitism? To do so reveals an ignorance of how central Israel is to the identity, religion and culture of Jewish people worldwide."

Lire également de Carol Hunt: Mais quel mal Israël nous a-t-il jamais fait?

jeudi 3 octobre 2013

Les Européens continuent à financer des ONG anti-israéliennes

“The conference is made possible thanks to the generous support of: Misereor [Catholic; German Catholic Bishops Organization for Development Cooperation], Christian Aid [Multidenominational Christian; sponsored by multiple churches in the UK and Ireland], HEKS-EPER [Protestant; their name officially translates as “aid organization for the Protestant churches of Switzerland”], CCFD [Catholic; a grouping of 29 French Catholic organizations and churches], Finn Church Aid [Finlande], Broederlijk Delen [Belgique, Catholic NGO “that specializes in development cooperation”], AFSC [USA], Rosa Luxemburg Foundation [German foundation “officially recognized as a nationwide affiliated trust of the Party of Democratic Socialism”], Mennonite Central Committee [USA], Trocaire [Catholic; official overseas development agency of the Catholic church of Ireland], St. Het Solidariteitsfonds [Pays-Bas], Oxfam GB and private donors.”

Les associations juives européennes sont trop faibles pour protester. Ces ONG sont majoritairement chrétiennes.  Il faut noter que, contrairement aux gouvernements européens, le gouvernement américain ne finance pas ce genre de propagande. Les chrétiens américains défendent Israël, les chrétiens européens non.  Et ils s'en vantent.  Voir également: France: l'ONG Action Contre la Faim fait de la propagande anti-israélienne.

NGO Monitor: EUROPEAN GOVERNMENT FUNDING FOR ZOCHROT’S “RETURN OF PALESTINIAN REFUGEES” CONFERENCE.

  • On September 29-30, 2013, Zochrot, an Israeli NGO that promotes the Palestinian narrative of “Nakba” and “return,” has scheduled a conference in Tel Aviv titled “From Truth to Redress: Realizing the Return of Palestinian Refugees.”
  • Zochrot seeks to “raise public awareness of the Palestinian Nakba…The memory and responsibility that the Jewish public should take on the Palestinian Nakba are basic conditions to peace between people, but it is not enough. Along with it, the rights of the refugees to return must be accepted.” Thisagenda is equivalent to calling for the elimination of Israel as the nation-state of the Jewish people.
  • Also accuses Israel of “ethnic cleansing,” using the rhetoric of the 2001 Durban Conference demonization strategy.
  • According to the conference program, “The conference is made possible thanks to the generous support of: Misereor, Christian Aid, HEKS-EPER, CCFD, Finn Church Aid, Broederlijk Delen, AFSC, Rosa Luxemburg Foundation, Mennonite Central Committee, Trocaire, St. Het Solidariteitsfonds, Oxfam GB and private donors.”

lundi 5 août 2013

Mais quel mal Israël nous a-t-il jamais fait?, demande la journaliste irlandaise Carol Hunt

"Bloody hell – what did the Jews ever do to us?"

Carol Hunt: I'll ask this only once: What has Israel ever done to us? @ Sunday Independent
Je ne poserai cette question qu'une fois: Mais quel mal Israël nous a-t-il jamais fait?

Demonisé par beaucoup de monde, l'Etat d'Israël assiégé par des ennemis traite mieux les Palestiniens que beaucoup d'autres pays. Perplexe par cette hostilité, la journaliste Carol Hunt évoque cette question dans une super tribune parue dans le quotidien irlandais The Independent, que nous résumons en partie ci-dessous.  Lire l'article (long et bien argumenté) en cliquant ICI.

L'Irlande - et elle n'est évidemment pas la seule en Europe - pratique sans la moindre gêne le 2 poids 2 mesures en ce qui concerne Israël.

Le socialiste Eamon Gilmore, vice-Premier ministre de l'Irlande, vient de se rendre en Chine pour concrétiser de nombreuses collaborations entre les deux pays. L'un des projets les plus prestigieux est la création par l'University College Dublin d'un collège international à l'Université de Shenzhen - en plus d'autres collaborations que l'UCD entretient avec d'autres universités chinoises. Eamon Gilmore a souligné que l'Irlande et la Chine veulent renforcer leurs liens économiques, commerciaux et académiques.

Et les droits de l'homme? Gilmore sembla décidément embarrassé quand la question lui fut posée. Un régime non élu qui exécute plus de 2.000 de ses citoyens chaque année et qui emprisonne les opposants. Sans oublier l'occupation du Tibet qui, estime-t-on, a causé la mort de plus d'un million de personnes.  Pour être juste, Gilmore a donné une réponse convaincante, en expliquant que faire des affaires avec un pays renforce la capacité à mener un dialogue sur les droits de l'homme. Et même s'il est risible de penser que la Chine prendra au sérieux les admonestations de l'Irlande, la réponse de Gilmore a du mérite.

Mais ce discours rend Carole Hunt perplexe. Si on encourage le commerce et le resserrement des liens pour promouvoir le dialogue sur les droits de l'homme, alors pourquoi Israël serait-il le seul de tous les pays du monde à être la cible de critiques tous azimuts et de campagnes de boycotts?

Si les échanges académiques et culturels sont bons, on peut se demander ce qui a motivé le TUI à être le premier syndicat d'enseignants de l'Union européenne impliqué dans l'éducation et le monde académique à adopter une résolution demandant à ses membres de cesser toute collaboration culturelle et scientifique avec Israël?

Si Eamon Gilmore a dit à plusieurs reprises qu'il est contre le boycott culturel (et il a montré un soutien admirable pour le Festival du Film israélien l'année dernière face à de brutales campagnes d'intimidation), comment se fait-il que les Jeunes Socialistes qualifient Israël d'"Etat d'apartheid" (ce qui est une pure insulte envers toutes les personnes qui ont vécu sous un régime d'apartheid) et soutiennent le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions)?

La réponse classique est: "Bah,  c'est à cause de la Palestine!"

vendredi 7 juin 2013

L’industrie culturelle "antisioniste" en France et la mise en scène de spectacles antijuifs

On voit en effet se multiplier de petits entrepreneurs idéologiques appartenant à l’industrie culturelle «antisioniste», tel Dieudonné, mêlant de plus en plus nettement la thématique négationniste à ses provocations calculées.

TaguieffLa figure de Madoff a remplacé celle de Rothschild @ RING: Interview intégrée partiellement dans un article de la romancière et journaliste Clémence Boulouque, publié le 23 mai 2013 dans l’hebdomadaire américain Tablet Magazine, sous le titre «A Growing Fear in France».  Extraits:

CB: La libération de la parole des antijuifs qui se présentent comme victimes d’une censure permanente n’a-t-elle pas été favorisée par certains intellectuels? Ces derniers ne se font-ils pas complices de ces dérives, par leurs assauts contre les dispositions législatives comme la loi Gayssot?

PAT. C’est là un phénomène longtemps marginal, lié à l’offensive négationniste (qui a été contenue), mais qui me paraît être en cours de démarginalisation. Il s’agit d’un mélange de provocation (visant souvent la mémoire de la Shoah) et d’auto-victimisation (on se présente comme victime d’une censure orchestrée par «les sionistes» ou par les gardiens des prétendus «mythes fondateurs» de l’État d’Israël, pour parler comme Roger Garaudy). On voit en effet se multiplier de petits entrepreneurs idéologiques appartenant à l’industrie culturelle «antisioniste», tel Dieudonné, mêlant de plus en plus nettement la thématique négationniste à ses provocations calculées. En dépit des campagnes lancées par diverses associations antiracistes contre l’humoriste antijuif, la tournée française de Dieudonné dans une vingtaine de villes (de Marseille à Perpignan, en passant par Strasbourg et Toulouse), entre février et mai 2013, a été un succès (avec un public de 3 000 personnes en moyenne). Le 4 avril 2013, plus de 4 000 personnes ont assisté à son spectacle à Bordeaux. Il s’agit d’une forme inédite de judéophobie: la mise en scène de spectacles antijuifs. Comme le note le journaliste Bernard Darmon, «des dizaines de milliers de spectateurs vont voir ses spectacles et chantent avec lui “Shoahnanas”, applaudissent Faurisson, et se délectent du sketch qui fait l’apologie d’un assassin qui va mettre une bombe dans un bus israélien». La cause palestinienne est devenue le grand alibi des nouveaux ennemis, avoués ou non, des Juifs.
Dublin: "Zionist engineered global financial holocaust", "Jewish supremacist destruction of indigenous Europeans", "Zionist global financial terrorism" et "Jewish financial terrorism" [1]

vendredi 5 avril 2013

Le syndicat des enseignants irlandais vote l'exclusion d'Israéliens des universités irlandaises

Cette décision, qui est une première et représente un indiscutable succès, a été diffusé immédiatement par les associations anti-israéliennes.  Ces associations sont extrêmement efficaces dans la mesure où elles opèrent toujours à l'échelle mondiale (BDS, Tribunal Russell sur la Palestine, Pax Christi, etc), avec une formidable énergie et une belle unanimité, alors que les associations juives européennes opèrent au niveau national, sont très divisées et très hésitantes à militer en faveur d'Israël.  

Le syndicat des enseignants irlandais (Teachers Union of Ireland - qui représente 14.500 membres) a voté à l'unanimité en faveur de la cessation de toute collaboration académique avec Israël, y compris les échanges de scientifiques les programmes de recherche.

Le syndicat appelle également le Congrès des Syndicats irlandais (Irish Congress of Trade Unions) d'intensifier la campagne de boycott, désinvestissement et de sanctions contre "l'état d'apartheid d'Israël jusqu'à ce qu'il lève le siège illégal de Gaza et mette un terme à l'occupation illégale de la Cisjordanie".

La motion invite tous ses membres à "cesser toute collaboration culturelle et académique avec Israël, y compris les échanges entre scientifiques, étudiants et personnalités académiques, ainsi que toute collaboration dans les programmes de recherches".

Comme le souligne le Professeur David Hirsh de Engage, la motion ne se donne même pas la peine de s'abriter derrière l'habituel "boycott institutionnel". Il s'agit d'un boycott de personnalités du monde académique et d'étudiants en vertu de leur nationalité. Il s'agit d'un boycott majeur de personnalités académiques et d'étudiants juifs du monde entier pour des raison qui n'ont rien à voir avec ce qu'ils ont dit ou fait. Personne d'autre ne sera boycotté à part les Israéliens.

Voir: Academic boycott of Israel approved by Irish union

mardi 29 janvier 2013

Les évêques irlandais complices de l'antisémitisme

Voir: En plein scandale de pédophilie l'Eglise catholique irlandaise soutient un appel au boycott d'Israël, ce texte scandaleux de Justin Kilcullen, le boss de Trocaire: Gaza strip: An open air prison? et le rapport de NGO Monitor sur Trocaire.

Des fanatiques pro-Palestiniens
accusent les Juifs d'avoir tué Jésus
Ruth Dudley Edwards, écrivain et historienne irlandaise, signe un éditorial dans le Daily Telegraph intitulé: 'Les Juifs crucifièrent Notre Seigneur': l'antisé- mitisme irlandais et la complicité des évêques catholiques.

Ruth Dudley Edwards raconte la mésaventure arrivée récemment à la journaliste israélienne Sarah Honig à Cahersiveen, une charmante petite ville dans le comté de Kerry et qu'elle décrit dans le Jerusalem Post. Elle fut abordée par trois adolescents qui brandissaient de grandes pancartes avec la mention: "Free Palestine" et qui lui demandèrent de l'argent pour la cause. La journaliste leur demanda de qui la Palestine devait être libérée et ils répondirent: "Des Juifs". "Etes-vous certains, demanda-t-elle, que l'argent ne servira pas à financer des terroristes et des assassins?" Sarah Honig fut interloquée par la réponse: "Qu'avez-vous donc contre les Palestiniens? Que vous ont-ils fait? Ils n'en veulent qu'aux Juifs [visiblement les garçons croyaient parler à une non-Juive]. Les Juifs sont mauvais." L'un d'eux eut l'amabilité d'ajouter que les Juifs avaient "crucifié Notre Seigneur". Sarah Honig interpella le professeur qui les accompagnait. Il expliqua qu'ils manifestaient pendant les heures de cours dans le cadre d'un projet pédagogique "à but humanitaire" visant à inculquer chez les jeunes l'idée de s'engager dans des oeuvres caritatives. Quand Mme Honig lui répéta ce que les élèves avaient dit au sujet des Juifs, il approuva de la tête.

Ruth Dudley Edwards rappelle le rôle pernicieux de l'Eglise catholique, notamment à travers son agence officielle de développement à l'étranger, Trocaire ("compassion" en gaélique). L'ONG catholique fut créé en 1973 par les évêques irlandais pour venir en aide aux plus démunis dans les pays en voie de développement. De nos jours, l'ONG,  très politisée, lance sans relâche des attaques virulentes contre Israël, au prétexte de défendre les Palestiniens.

jeudi 13 décembre 2012

4 Etats européens ont tenté de faire capoter la condamnation du discours génocidaire de Meshaal

"Nul en Israël ne croit vraiment que si la situation de dégrade l'Europe viendra à son secours." (Ron Prosor, ancien ambassadeur d'Israël au Royaume-Uni et actuel ambassadeur d'Israël à l'ONY, décembre 2010)

"L'Europe baisse le pouce en ce qui concerne les juifs. Le discours antisémite des nouveaux assassins: «Critiquer Israël n'est pas de l'antisémitisme»." (Imre Kertész, 2002)

Philippe Darmon @ JSSNews - Si bien des gens ont ergoté (Tsipi Livni n’étant pas la dernière) sur les dernières déclarations d’Avigdor Lieberman mettant les Européens face à leur histoire et à une certaine, dirons-nous, malencontreuse continuité de celle-ci, peu ont relevé les faits qui ont amené le Ministre israélien des Affaires Etrangères à cette déclaration, certes à l’emporte-pièce, selon son habitude, mais finalement non dénuée de fondement.

Ce lundi, une réunion du conseil des Affaires Etrangères de l’Europe a accouché dans la douleur d’une déclaration de 3 pages se lamentant sur sa quasi totalité au sujet de la reprise des constructions dans la zone E1. Il faut attendre le tout dernier paragraphe pour lire que l’Union Européenne "trouve les déclarations incendiaires des dirigeants du Hamas qui nient le droit d’Israël à exister inacceptables. L’Union européenne ne cessera jamais ses efforts pour lutter contre le terrorisme qui cherche à saper l’ouverture et la tolérance des sociétés par des actes de violence aveugle contre des civils". Extrêmement crédible venu de la part de pays qui se sont assis sur leurs engagements passés à Oslo en votant en faveur des délires "palestiniens" à l’ONU, délires introduits par un discours déjà passablement nauséabond d’Abou Mazen, le tristement célèbre boucher de Ma’alot.

Or nous apprenons ce jour, suite à des révélations du Ministre allemand des Affaires Etrangères et une enquête d’une radio israélienne, que cette «feuille de vigne» a failli ne pas voir le jour et qu’il a fallu une intervention de dernière minute de l’Allemagne et de la République Tchèque, décidément le dernier îlot d’humanisme et de valeurs d’un continent à la dérive, pour qu’elle soit attachée au document. 4 pays, en particulier, le Danemark, la Finlande, le Portugal [le Portugal est l'un des pays plus hostiles à Israël] et l’Irlande, se sont particulièrement illustrés dans leur soutien à la barbarie islamiste et aux volontés génocidaires clairement affichées de Khaled Mechaal en se battant de toutes leurs forces pour qu’aucune condamnation ne soit prononcée à l’encontre de son discours de haine appelant à "l’annihilation d’Israël" et à se battre jusqu’à ce que "chaque centimètre carré" de la "Palestine" soit soumis aux Arabes et à l’Islam.

vendredi 2 novembre 2012

Le journaliste irlandais Kevin Myers défend Israël

"And guess what: who do most Irish people empathise with -- those nasty carcinogenic Jews, or the vast landmass of peace-loving Islamists around them?"

Lire également à propos de l'Irlande: Le célèbre écrivain Gerard Donovan traite les boycotteurs d'idiots et Le cinéaste irlandais Nicky Larkin détestait Israël mais il a changé d'avis.

Suite à la tirade anti-israélienne de Vincent Browne, qui a qualifié Israël de cancer dans les relations internationales, l'écrivain et journaliste irlandais Kevin Myers [photo] défend Israël et dénonce l'hypocrisie de ses détracteurs dans un éditorial très bien argumenté intitulé: Il semble que dans ce pays nous sommes très sélectifs quant aux sujets qui nous fâchent paru dans l'Irish Independent.

WELL, that was a very revealing week. Had I called Uganda a "cancer" after the revelations about missing Irish Aid money there, by now, I'd be hanging from my thumbs, while the various press-quangoes consulted Torquemada on how to deal with heretics, and numerous columnists would be sharpening their blades on my ribcage.

Instead, Vincent Browne called Israel a cancer, refused to apologise, and the affair -- such as it was -- was over by the weekend. As far as I can see, neither 'The Irish Times', 'The Sunday Times' nor the 'Sunday Independent' even mentioned the story.

To stigmatise an entire nation as a "cancer" is to declare that it has no redeeming features, which remained Browne's position until he partially retracted on Sunday.  The accompanying silence probably means that most politicians and media-people are either scared of Browne or privately agree with him. And what do you do with cancers? Do you negotiate with them? Or do you zap them into extinction?

mardi 30 octobre 2012

TV irlandaise: "Israël est le cancer des relations internationales"

Ce qui est affligeant c'est qu'on continue à prétendre que c'est la gauche qui tient ce genre de propos. Alors que la gauche et la droite dans tous les pays européens vilipendent Israël sans le moindre complexe.

JC: Lors d'une émission sur les élections présidentielles américaines, Vincent Browne, un présentateur vedette de la télévision irlandaise, a déploré sur la chaîne TV3 l'absence de débat sur le soutien américain à Israël. "Israël est le cancer des relations internationales", a-t-il affirmé, ajoutant: "C'est une énorme injustice - ils ont volé la terre des Arabes".

M. Browne a justifié avoir traité Israël de cancer: "Je ne voulais pas dire qu'il devrait être éliminé. Ce fut une utilisation [!] malencontreuse [!] du mot [!]. La réalité est que l'Etat d'Israël a été fondé par la confiscation de terres précédemment occupées par les Arabes. Cette injustice est au centre du conflit."

mercredi 16 mai 2012

Le célèbre écrivain Gerard Donovan traite les boycotteurs d'idiots

Un écrivain irlandais qui a été ciblé par la Campagne de Solidarité Palestine en Irlande a décrit la lettre ouverte qui lui avait été adressée comme de "l'intimidation pure et simple" et a ajouté qu'il ne se laisserait ni intimider ni persuader par les méthodes et arguments de l'ONG anti-israélienne.

Celle-ci a demandé publiquement à Gerard Donovan de ne pas participer au Festival international des écrivains qui se déroule en Israël cette semaine.

Le responsable de l'ONG a prétendu que n'ayant pas reçu de réponse de Gerard Donovan il publiait sur Internet l' appel afin que le célèbre écrivain se soumette au boycott culturel d'Israël.  En réponse, M. Donovan a accusé les responsables de l'ONG de faire preuve "un certain culot" et qu'il n'était absolument pas au courant de la campagne car il vit en compagnie de ses trois chiens dans une cabane dans les bois de l'état de New York et se remet en ce moment d'un cancer et d'une série d'opérations aux jambes.  M. Donovan les a traités d'"idiots" car sa visite avait été annulée il y a deux mois, mais uniquement en raison de problèmes de santé.

Il a précisé qu'il est aisé de le contacter par l'intermédiaire de son éditeur, Faber. "Je reçois tout le temps des lettres et des courriels de parfaits inconnus, mais je n'ai rien reçu de leur part. Ils laissent entendre qu'ils m'ont contacté et que je n'ai pas donné de suite.  Or je n'ai jamais rien reçu de leur part". 

Son troisième roman, Julius Winsome, a été traduit en hébreu avant de l'être dans d'autres langues.  Il était prévu qu'il lise des passages du livre à Jérusalem.

L'auteur a ajouté: "Si j'avais été en bonne santé, je serais allé à Jérusalem. C'est le travail du romancier d'écrire des choses que les gens ne veulent pas lire et d'aller dans des endroits où d'autres personnes ne veulent pas aller.

samedi 5 mai 2012

Al Qaida: les Irlandais seraient prêts à se convertir à l'islam...

Pour comprendre les observations de ce terroriste sur les Irlandais, il est utile de lire Le cinéaste irlandais Nicky Larkin détestait Israël mais il a changé d'avis.

Source: Islam in Europe (Ireland: Al-Qaeda targeting Irish for conversion)

Une lettre d'Adam Gadahn, alias Adam Pearlman [photo], un Américain protestant, dont un des grand-pères était juif, converti à l'islam et membre  d'Al Qaida, écrite en janvier 2011 a été trouvée chez le terroriste Osama Ben Laden, lors du raid américain qui lui coûta la vie il y a un an.  Adam Gadahn détaille sa vision - sommaire, il est vrai - du potentiel de conversion à l'islam chez les Irlandais qu'il estime être déçus par l'église catholique et donc susceptibles de se convertir. Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte, dont leur sympathie pour la cause palestinienne (incidemment, un phénomène bien européen) et leur antisémitisme en tant que catholiques:

"J'ai pris cette décision quand j'ai constaté que le peuple irlandais avait de la sympathie pour la cause palestinienne, le traitement clément réservé par le système judiciaire irlandais aux musulmans accusés de terrorisme et le fait que l'Irlande ne participe pas avec ses troupes dans les guerres de croisade de Bush.


En outre, la dernière crise économique qui a touché durement l'Irlande m'a incité à préparer ce message. La crise pousse les jeunes à chercher du travail à l'extérieur. L'autre point est la colère croissante en Irlande envers l'Eglise catholique du fait qu'un certain nombre de scandales sexuels et autres ont été divulgués. Après avoir été les plus religieux dans une Europe athée, les gens là-bas optent pour la laïcité. Pourquoi ne pas leur proposer l'islam?"

Et évidemment un atout de taille supplémentaire pour la conversion - l'antisémitisme que le saint homme croit déceler chez les catholiques:

"Historiquement, parmi tous les chrétiens, les catholiques furent toujours les ennemis les plus acharnés des Juifs. [...] De nos jours, les catholiques en général ont plus de sympathie et de compréhension envers les musulmans que les Protestants et les chrétiens orthodoxes", écrit-il.

Voir: Irish Examiner et Irish Times

lundi 12 mars 2012

Le cinéaste irlandais Nicky Larkin détestait Israël mais il a changé d'avis

Traduction d'une tribune publiée dans le Irish Independent [1] hier par Nicky Larkin (Nicky Larkin: Israel is a refuge, but a refuge under siege)

J'avais l'habitude de détester Israël. Je pensais que la gauche avait toujours raison. Plus maintenant. Maintenant, je déteste les terroristes palestiniens. Maintenant, je comprends qu'Israël doit être dur. [...]. Alors, pourquoi ai-je changé si totalement d'avis?

Étrangement, c'est l'incursion d'Israël à Gaza en décembre 2008, qui a provoqué la mort de 1.200 Palestiniens et comparativement seulement de 13 Israéliens, qui a déclenché ma colère contre Israël. J'étais tellement en colère par ce massacre que j'ai posé avec le foulard rayée de l'Organisation de libération de la Palestine pour le catalogue d'une exposition d'art.

Peu de temps après avoir posé avec le foulard de l'OLP, j'ai demandé des fonds au Irish Arts Council pour tourner un film en Israël et en Palestine. Je voulais parler à ces soldats pour contester leurs actions - et interpeller les citoyens israéliens qui les avaient soutenus.

J'ai passé sept semaines dans la région, partageant mon temps de façon égale entre Israël et la Cisjordanie. J'ai commencé en Israël. Les habitants se méfiaient. Nous étions Irlandais - originaires d'un pays qui est l'un des principaux critiques d'Israël - et nous étions des cinéastes. Nous étions l'ennemi.

Puis je suis passé en Cisjordanie. Soudain, être irlandais n'était pas un problème. Des graffitis provocateurs ornaient Le Mur. Bethléem était le Las Vegas des doux dingues de Jésus (Jesus-freaks) - des crucifix en néon ponctués par des affiches de martyrs.  Ces martyrs nous ont poursuivis partout en Cisjordanie.  Où que nous allions, ils nous regardaient collés à des  lampadaires et sur les murs. Comme Jésus sur les images anciennes du Sacré-Coeur.


Mais plus je sentais les regards des martyrs sur moi et plus j'étaiq désorienté. Après tout, le mantra palestinien est la "résistance non-violente". C'était  leur devise, répétée maintes et maintes fois comme les répliques pendant la messe catholique.

Pourtant, lorsque j'ai interviewé Hind Khoury, une ancienne membre du gouvernement palestinien, elle était assise penchée en avant, fâchée elle a refusé de condamner les actions des kamikazes. Elle était toute agression.  Cette agression s'est poursuivie à Hébron, où j'ai vu des croix gammées sur un mur.

mardi 1 novembre 2011

Michael Higgins le nouveau président irlandais est un anti-israélien enragé

Michael D. Higgins, socialiste et poète, est le nouveau Président de l'Irlande.  Il est connu pour ses féroces critiques des États-Unis et d'Israël.  Sa première visite à Gaza date des années 1980 et à la mort d'Arafat (le neveu du Mufti de Jérusalem dont on commémore ce mois son arrivée il y a 70 ans dans l'Allemagne nazie) il lui a rendu un hommage appuyé et a assisté à une cérémonie organisée par la Solidarité Irlande-Palestine. Michael Higgins s'oppose à la qualification d'organisation "terroriste" du Hamas et a fait un discours lors d'une manifestation à laquelle participait le Hezbollah.

Bien que sa fonction soit essentiellement honorifique et sans réel pouvoir, il est clair qu'il est dans une situation privilégiée pour influencer l'opinion publique dans un pays où Solidarité Irlande-Palestine est considérée comme le mouvement le plus violemment anti-israélien des îles britanniques.
Dans un discours au Parlement irlandais en juin 2010, il a condamné l'opération Plomb durci,  dit qu'il en avait marre d'entendre dire que Gaza était bien approvisionnée en marchandises, a condamné la mise à l'écart du Hamas et s'est emporté contre l'intervention israélienne dans l'affaire du Mavi Marmara (vidéo - remarquez qu'il n'y avait presque personne pour l'écouter... tous les poncifs anti-israéliens y passent).  Ces prises de position donnent une bonne idée des idées que Higgins défend. Il dénonce (contrairement aux détracteurs gauchistes d'Israël) les attaques de roquettes contre Sdérot - mais sa voix devient beaucoup plus ferme et indignée lorsqu'il s'attaque à Israël.

Source: Daphne Anson (The Irish Eyes Not Smiling On Israel: Those of Old Anti-American Warhorse Michael D. Higgins) Voir la description de Higgins par le bloggeur pro-israélien Mark Humphreys.

- Israël vient en aide à la très anti-israélienne Irlande !
- Marilyn Monroe lance une campagne de boycott d'Israël ... en Irlande ! (novembre 2010)

samedi 13 août 2011

Célébrités: Riverdance en Israël et les boycotteurs irlandais protestent

Le célèbre groupe irlandais Riverdance donnera six représentations en Israël: Tel Aviv: 1 et 6 septembre; Haïfa: 8 et 11 septembre; Jérusalem 12 et 13 septembre 2011. Et Riverdance affiche sa tournée en Israël sans complexes sur son site.  Vous pouvez apprécier leur formidable talent en cliquant ICI et ICI.

La brigade boycotteuse est immédiatement entrée en action avec la passion qu'on lui connaît et la campagne pour que Riverdance annule sa tournée s'intensifie.

vendredi 5 août 2011

Irlande: un ministre juif a un plan pour nuire à l'Église selon un prêtre

Un prêtre du comté de Kilkenny a accusé ministre de la Justice irlandais Alan Shatter  [photo] qui est juif d'avoir "intérêt" à nuire à l'Église en menant l'enquête gouvernementale sur la maltraitance des enfants.

Le Père Eddie Conway a porté l'accusation lors d'un sermon prononcé à Black Abbey, dans les Midlands irlandais le week-end dernier. Il aurait dit aux fidèles que la vague actuelle de critiques sur la maltraitance d'enfants est le résultat d'un "projet plus vaste" conçu pour faire tort à l'Eglise, et que M. Shatter en fait partie. Il a décrit M. Shatter comme étant "juif, non-pratiquant et athée".