tag:blogger.com,1999:blog-2562436632473375559.post952727004604352985..comments2024-02-27T10:11:00.246+01:00Comments on Philosémitisme: Grèce: Téléthon pour la reconstruction d'un hôpital chrétien à Gaza qui n'existe pasUnknownnoreply@blogger.comBlogger1125tag:blogger.com,1999:blog-2562436632473375559.post-20877252015239663102009-07-23T23:15:52.782+02:002009-07-23T23:15:52.782+02:00Au delà de l'orthodoxie:
" Le poids ambi...Au delà de l'orthodoxie:<br /><br />" Le poids ambigu du passé dans l’idée et dans la substance de l’Europe dérive d’une dualité primordiale. Et c’est là mon quatrième axiome. Il s’agit du double héritage d’Athènes et de Jérusalem. De cette parenté à la fois conflictuelle et syncrétique est issue en Europe toute l’argumentation théologique, philosophique et politique, des Pères de l’Eglise à Léon Chestov, de Pascal à Léo Strauss. Le topos est aussi riche et urgent aujourd’hui que jamais. Etre européen, c’est tenter de concilier, moralement, intellectuellement et existentiellement les idéaux rivaux, les exigences, la praxis de la cité de Socrate et de celle d’Isaïe".<br /><br />- " Une certaine idée de l’Europe ", de George Steiner, chez Actes Sud.<br /><br />George Steiner nous invite à regarder le présent, en proie au fondamentalisme renaissant. Il y voit une injonction pour l’Europe, à élaborer et promulguer un humanisme laïque, où la dignité de l’homme serait réinventée à la source de son passé : découverte de la sagesse, savoir désintéressé, création de beauté. Ce serait pour l’Europe une occasion de faire naître une contre révolution industrielle, dans un contexte de décroissance matérielle pour notre survivance écologique. Un vieux rêve dégradé, évanoui avec l’écroulement du mur en 89 a laissé la place à un système unipolaire, qui devient une autre forme de tyrannie barbare. C’est en Europe seulement, que nous pourrions revenir à la conviction qu’une vie qui n’est pas soumise à l’examen ne vaut pas la peine d’être vécue. C’est en Europe, que nous devons à nouveau rêver.<br /><br />Et pourquoi pas en Grèce ?Gilles-Michel DEHARBEnoreply@blogger.com