"Je suis régulièrement insulté sur des sites par des organisations pro-palestiniennes"
Source: AFP, via Desinfo
L’écrivain français Michel Houellebecq a affirmé jeudi assumer son image de "pro-israélien" à l’occasion de la sortie en hébreu de son livre "La carte et le territoire", qui a remporté en 2010 le Goncourt, le prix littéraire français le plus prestigieux. "Je n’ai subi aucune pression d’aucune sorte pour ne pas venir en Israël. Je pense d’ailleurs que c’est une idée qui ne serait venue à personne d’agir ainsi. Je suis considéré comme pro-israélien et je suis prêt à le répéter", a affirmé l’écrivain lors d’une conférence de presse organisée par l’Institut Français d’Israël installé à Tel-Aviv.
"Je n'ai subi aucune pression d'aucune sorte pour ne pas venir en Israël. Je pense d'ailleurs que c'est une idée qui ne serait venue à personne d'agir ainsi. Je suis considéré comme pro-israélien et je suis prêt à le répéter", a affirmé l'écrivain lors d'une conférence de presse organisée par l'Institut Français d'Israël installé à Tel-Aviv.
"Je suis régulièrement insulté sur des sites par des organisations pro-palestiniennes", a ajouté Michel Houellebecq. Avant son arrivée, il avait affirmé souhaiter à l'Etat d'Israël une "longue vie du fond de mon coeur".
L'écrivain avait déclenché en 2001 un énorme scandale en déclarant dans une interview: "La religion la plus con, c'est quand même l'Islam". Des organisations musulmanes et de défense des droits de l'Homme avaient porté plainte, mais elles ont été déboutées, le tribunal estimant que les diatribes de Michel Houellebecq relevaient de la liberté d'expression. L'interview coïncidait en outre avec la parution de son roman "Plateforme", à la fin duquel le narrateur avouait éprouver "un tressaillement d'enthousiasme à la pensée qu'il y avait un musulman de moins" à chaque fois qu'il apprenait "qu'un terroriste palestinien, ou un enfant palestinien, ou une femme enceinte palestinienne, avait été abattu par balles dans la bande de Gaza".
Sur son succès en Israël, Michel Houellebecq a émis l'hypothèse qu'il était "peut-être lié aux sentiments des Israéliens, qui se sentent abandonnés par la France, même si cela n'est pas complètement justifié".
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