Mahmoud Darwich, qui était considéré comme l'un des plus grands poètes arabes contemporains, vient de mourir, à la suite d'une intervention chirurgicale, dans un hôpital de Houston, au Texas.
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Le poète, qui était palestinien, n'avait pas de mots assez durs pour fustiger l'Occident, et le "despotisme universel" des Etats-Unis.
Les médias n'ont pas relevé le paradoxe: Mahmoud Darwich, atteint d'une grave maladie du coeur, a précisément fait confiance au pays du "despotisme universel", alors que son choix pouvait se porter sur d'autre pays.
Est-ce parce qu'on est en présence de deux réflexes bien présents dans le monde arabe? L'un veut qu'on ne cesse de critiquer les Etats-Unis, et l'autre qu'on aille, sans la moindre hésitation, frapper à leur porte dès qu'on a besoin d'aide.
Par son choix, Mahmoud Darwich a rendu un vibrant hommage à une grande démocratie qu'il rendait à tort responsable de beaucoup de malheurs dans le monde.
Repris du site du Monde:
"Pour Mahmoud Darwich, la cécité d'Israël, son entreprise d'affaiblissement systématique de l'Autorité palestinienne, l'incurie de cette dernière, le "despotisme universel" des Etats-Unis, les despotes locaux et l'exception dont bénéficie l'Etat juif en matière de droit international, étaient les causes des régressions intégristes "passéistes" de mouvements tels que le Hamas palestinien."
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